• http://www.cie-joliemome.org/musique/ya-basta.mp3

    "La vie la santé  l'amour sont précaire pourquoi le travail échaperait elle a cette règle ??? " Laurence Parisot

    C'est le début de la chanson " Ya - Basta " de la compagnie jolie mome à télécharger avec leur accord pour les manifs de demain


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  • En ces temps de grosse tempête anti-CPE, ce n'est pas la peine d'habiter du côté de la plus infâme république bananière, pour voir un gouvernement utiliser la violence et pipeauter les chiffres (blocages des universités et lycées, participations aux manifestations ou nombre de flics blessés). Le ministère dirigé par Nicolas Sarkozy s'en est fait une spécialité.

    En effet, selon les chiffres officiels de la police, les manifestants étaient 80 000 samedi dernier. Or, un pandore anonyme de la maison RG notait : "On a un repère facile, 80 000 c'est le stade de France. La dispersion, ça va assez vite. Samedi, ça a duré 8 heures !" En fait, avant de passer entre les mains du gouvernement, les estimations des bourres étaient de 170 000 à 200 000. Pareil à Marseille où les calculs donnaient 50 000 manifestants, mais seul 10 000 étaient officiellement annoncés.

    Plus fort encore, après la disparition de manifestants, le Grand Sarko, maître de l'illusion, a fait apparaître des condés blessés. Le 16 mars, à 23 h 30 à la fin des affrontements, 57 policiers étaient "blessés". Le lendemain, la préfecture annonce un chiffre de 92... Et pour notre camarade de Sud-PTT, cyril, qui est dans le coma, que dit le ministère du mensonge d'Etat : circulez y'a rien à voir, la police n'y est pour rien.

    Décidément, Sarkozy est bien le fils spirituel de Pasqua : élu dans le même département, nommé au même poste ministériel, et même cynisme face aux bavures de ses sires.


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  • Les tartes pleuvent sur Rennes aujourd'hui !


    Luc Ferry, présent mercredi 22 mars sur Rennes pour la dédicace d'un ouvrage collectif au Forum Privat, a eu la désagréable surprise de se faire entarter par des grèvistes opposés à la loi d'égalité des chances dont fait partie le CPE.

    Les manifestants se sont ensuite dirigés vers les Champs Libres où le maire de Rennes, Edmond Hervé, a aussi eu droit à sa part du gâteau, en réponse à l'intervention policière lors de l'occupation de la mairie de Rennes le jeudi 16 Mars


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  • samedi 18 mars 2006

    Le nombre de manifestant/es à Rennes, en cette matinée de printemps a encore progressé par rapport au 7 mars.

    Les deux plus gros cortèges, étaient constitués par les jeunes et la CGT. Ce dernier dépassait les 5000 marcheurs encore plus que le 7...les discussions dans le cortège allait bon train sur ce qu'avait dit Thibault sur France 3. La CFDt importante, mais décidément au deuxième rang pour le nombre. La FSU s'était refait une santé, en nombre a peu prés égal avec Solidaires qui dépassait les 1000. Ces dernier n'ont pas manqué de brocarder la direction départementale 35 de la CGT, à cause de son refus de les associer à la préparation des manifs. L'Unsa avait disparu ; la CGC insignifiant. Fo n'arrive pas a grossir, malgré l'activisme de ses dirigeants dans les manifs. Les mêmes cortèges unitaires que le 7. Un cortège d'ATTAC bien apparent...

    Et fermait la marche, d'abord la banderole unitaire des politiques avec un cortège important du PS, quelques UDB et Verts. Le Pc tenait son congrès local et n'avait qu'une présence symbolique. Quant au fort cortège de la ligue, il avait une pêche très communicative...

    Alors au total ça nous fait combien tout ça ? Les flics vous diront 15 000. Nous en doublerons volontiers le nombre.

    Dans la hiérarchie des manifs rennaises, nous la situerons dans les trois plus importante de cette décennie...

    YJ



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  • Rennes :

    Avant le rassemblement place de la mairie prévu à 11H, une centaine d'étudiants ont investi la Mairie. Ils y ont pendu des banderoles aux balcons. Un responsable de la mairie avait promis aux manifestants qu'ils pourraient rester jusqu'à ce soir. Au départ de la manif, les entrées ont été barricadées par un amas de mobiliers divers afin de garder le lieu à la disposition des manifestants au retour du cortège.La manif, rassemblant plus de 10 000 personnes a démarré de la Place de la mairie pour se diriger vers la Place de Bretagne et le Boulevard de la Liberté. Une forte présence de lycéens et d'étudiants a été remarqué accompagnés par des personnels de l'éducation et des universités, principalement. , .

    En effet, les gardes mobiles et CRS ont décidé d'investir la mairie durant l'absence du cortège, tout en bloquant les accès à la place en cas de retour de manifestants. Après un matraquage et un gazage en règle dans la mairie malgré une défense acharnée à base d'oeufs et de peinture, les occupants se sont faits expulser manu-militari. Ils se sont joints à la quarantaine de manifestants qui avaient réussi à rejoindre la place. Ce petit groupe a alors été prestement poussé vers une rue contigüe à la mairie. Ils ont été rejoints par un grand nombre de manifestants qui désiraient rejoindre la place de la mairie.

     Manon raconte son occupation: "Notre occupation se voulait pacifique, nous étions dans une salle de l'Hôtel de Ville, et nous n'avions aucune volonté d'aller par exemple occuper le bureau du maire... Aprés le départ de la manif, nous sommes restés à environ 150 à l'intérieur...Quand les flics sont arrivés... ils ont balancé des gaz , nous nous sommes réfugiés dans Les Petits salons. On était acculé, ils ont commencé à nous frapper...On n'en pouvait plus, Pour sortir, nous avons cassé la porte... Ceux qui ne sont pas sortis par cette porte se sont fait frapperjusqu'à la place. Les étudiants se sont défendus avec tout ce qui leur tombait sous les mains..."L'expo du pérystyle sud n'y a pas résisté...

    Alertés par les SMS, les jeunes du début de la manif ont décidé de se rendre directement à la Mairie... un millier de manifestants s'est retrouvé en face à face avec les flics qui bloquaient la place de la Mairie à chaque entrée. Le gros des 10 000 manifestants s'est ensuite reformé, autour de la Place. Jusqu'au départ granguignolesques des cars de gardes mobiles...
     Il faut saluer le sang froid des jeunes manifestants qui ont résisté à leurs envies d'en découdre. Etait ce utile en effet, de la part du maire de Rennes de faire appel aux forces répressives, avec un tel dispositifprovocateur, de plus apparemment sans véritable direction sur place.Les manifestants ont poursuivi leur occupation de la rue... jusqu'au locaux de l'UMP. Les bleux ont fini de nettoyer la manif avec une puie drue de gaz particulièrement agressif...

    La préfète est restée dans sa ligne habituelle : répression dès qu'il s'agit de manifester son mécontentement....

    Yves Juin


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