• 2005-11-16 09:49:51 : Clara Gaymard, directrice de l'Agence française pour les investissements internationaux
    "C'est une triste histoire de communication ratée" dit-elle à propos des 4 000 chômeurs que va produire Hewlett-Packard (dont 1 240 en France). "Communication ratée", doit-elle aussi penser pour la démission d'Hervé (son mari), de son poste au ministère de l'économie. Oui, souvenez-vous, le couple Gaymard ; ce couple d'aigrefins qui voulait faire payer la rénovation d'un appartement princier dans le VIIIe arrondissement et sa location (14 000 euros par mois) à l'Etat.

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  • La justice offre une prime à la bavure aux policiers La justice vient d'ordonner la libération d'un flic, auteur de violences sur un jeune, à la Courneuve. Malgré la bavure, prouvée par des images de télévision diffusée sur France 2, le policier n'a rien à craindre. La justice offre un chèque en blanc à tous les énervés de la matraque et de la gachette : cognez, brutalisez, tirez, nous vous couvrons. Sarkozy avait prévenu : "La police n'est pas là pour jouer au football avec les jeunes"... et la justice ajoute : "Mais vous pouvez jouer au punching-ball sur eux." Les violences policières quotidiennes, que subissent les jeunes des cités, sont aussi responsables de leur révolte. Une sentence qui va sûrement calmer les esprits.

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  • L'idiot du village mondial c'est en ce moment : Jean-Paul Garraud, député UMP "Il est plus nécessaire que jamais de donner la possibilité aux tribunaux de déchoir de la nationalité française, les étrangers qui l'ont acquise, si leur culpabilité est reconnue pour des faits graves ayant démontré leur volonté de porté atteinte aux valeurs de la République." L'auteur de ses lignes est Jean-Paul Garraud, député UMP, qui de sinistre mémoire, avait tenté de faire passer discrêtement, dans la loi Perben, un amendement anti-IVG.

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  • Appelpourlajustice@yahoo.fr
    POUR LA JUSTICE TOUS ENSEMBLE VIRONS SARKOZY ET SON GOUVERNEMENT Nous, travailleurs anonymes, en formation, privés d'emploi, du privé, du public, de droit privé dans le public, de différents horizons, quartiers et origines... Nous ne pouvons plus garder le silence. Ziad et Bouna sont mort électrocutés en se réfugiant dans un transformateur EDF, le 27 octobre dernier à Clichy-sous-bois, parce qu'ils tentaient d'échapper à la Police. Ils n'avaient pourtant rien à se reprocher. Le 29 octobre, toujours à Clichy-sous-bois, une mosquée se trouve confrontée aux gaz lacrymogènes de la Police. Le ton semble être donné quelques jours avant la fin du Ramadan. Suite à ces morts atroces et à cette provocation aux relents purulents, la jeunesse des quartiers populaires, dont l'immense partie est issue de l'immigration, a exprimé sa rage, son désarroi et sa colère. La colère car cette mort faisait, malheureusement, écho à d'autres morts similaires, dans d'autres quartiers populaires et cela des mains de la Police. La rage car ces quartiers sont durement touchés par le chômage, la précarité, les logements insalubres et le racisme. Cette situation est le fruit des politiques menées depuis plus de 20 ans par les gouvernements successifs. L'Etat a toujours fait le choix de plus de « sécuritaire » plutôt que de répondre aux besoins sociaux ! A force d'avoir semé misère et répression policière... il récolte la colère. Le désarroi car l'épilogue des bavures policières est souvent la relaxe. Mais aussi parce que la jeunesse de ces quartiers ne croit plus que cette société puisse lui offrir autre chose qu'une vie où l'on survit. Dans ces conditions, la violence ce serait de brûler des voitures ? Il s'agit à l'évidence d'une violence : reflet d'une violence sociale vécue quotidiennement, l'expression d'une révolte légitime. Révolte dont nous sommes solidaires. Nous sommes solidaires de cette révolte car nous sommes dans le même camp social : c'est le même camp que les mutins et grévistes de la SNCM ou des travailleurs de la RTM. Cette jeunesse s'attaque à tout ce qui la rejette : commissariats bien sûr, entreprises qui s'installent dans les zup pour bénéficier des aides de l'Etat mais qui n'embauchent aucun jeunes de ces quartiers mais aussi, et il faut l'admettre, l'école qui est vécue comme une institution excluante ! Solidaire de cette révolte, de cette jeunesse, ne veut pas dire que nous pensions que l'expression choisie soit la plus efficace pour imposer plus de justice sociale. Nous sommes persuadés que c'est tous ensemble, jeunes en colère, travailleurs et habitants des quartiers que nous foutrons dehors Sarkozy et son gouvernement... mais c'est à nous de faire cette démonstration ! On peut légitimement se poser la question : dans quelle République vivons nous lorsque, cet été, le ministre de l'intérieur parle de « nettoyer » les quartiers populaires au Kärcher : Comme si les être humains n'étaient que de la vulgaire crasse ! Et de continuer à montrer du doigt quelques mois plus tard toute une population, en la traitant de « racaille », de « gangrène ». S'agit-il de mots incitant au calme et au respect des institutions ? Pas pour nous en tout cas ! Ce sont bien sûr des provocations aux relents racistes et qui ne visent qu'une chose : labourer sur les terres de Le Pen et de De villiers. Nous sommes inquiets de ces manifestations de racisme ordinaire. Les médias ont abondamment parlé de la mort dramatique d'un homme à Stains en le présentant comme la première victime des émeutes... où sont donc passées les morts de Ziad et Bouna. Y a t-il une hiérarchie pour les morts en fonction de leur âge et de leur origine ? C'est sûrement cette même logique qui a dû animer la décision de recourir à la loi de 1955 instaurant l'Etat d'urgence. Un Etat d'exception, véritable crime contre la démocratie, rappelant les heures les plus sombres de la France Coloniale. Cette loi donne la possibilité aux préfets : « interdire la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par arrêté et instituer des zones de protection ou de sécurité dans lesquelles le séjour des personnes est réglementé. », « les autorités administratives peuvent ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit », « les préfets peuvent prononcer la fermeture provisoire des salles de spectacles , débits de boissons et lieux de réunion de toute nature, et l'interdiction de réunions »... Nous sommes en guerre alors ? ! Nous vivons dans des territoires occupés ? ! Le gouvernement nous traite comme si nous étions dans les rues de Bagdad ou de Gaza. Il se comporte en définitive comme des colons. Mais Sarkozy a dû estimer qu'il faisait preuve encore de trop de mollesse : c'est pourquoi il a proposé d'expulser immédiatement tous les étrangers condamnés. Il réinstaure de fait la double peine. Drôle d'attitude pour un parti qui voulait faire barrage au Front national le 21 avril 2002 ! Quelle légitimité reste t-il à un gouvernement qui au lieu de déclarer la guerre à la pauvreté, déclare la guerre aux pauvres ? Qui plus est lorsque ce gouvernement, à trois reprises, s'est fait clairement mettre en minorité par le suffrage universel : au moment des Régionales, Européennes et lors du Référendum sur la constitution Européenne. Mais aussi par les luttes sociales : mai/juin 2003 avec le conflit des retraites, lors du mouvement lycéen de février/avril 05, le 10 mars et 4 octobre dernier avec plus d'1 million de travailleurs dans la rue contre sa politique et bien sûr lors des conflits récents de la SNCM et de la RTM à Marseille. Villepin peut tant qu'il veut nous sermonner sur nos devoirs dans sa « République ». Peut-être faut-il lui rappeler l'article 35 de la déclaration universelle des droits de l'homme de (1793) : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Ces émeutes auront permis de mettre au premier plan des préoccupations de ceux qui nous gouvernent, la vie quotidienne des quartiers populaires et donc de ceux qui y vivent et y organisent une résistance. Certains semblent découvrir que cette société est faite de violences. Cette violence sociale est présente à tous les étages de notre vie ! Le gouvernement semble vouloir marquer un grand coup dans la mise au pas de la jeunesse : vagues impressionnantes d'arrestations, condamnations à de la prison ferme. Rajouter du désespoir au désespoir : drôle de logique ! Nous restons convaincus que la répression n'a jamais permis la paix... elle ne fait que repousser la prochaine explosion de colère ! Nous demandons donc l'amnistie de tous le jeunes condamnés. Alors que la bourse n'a jamais fait autant de profits ! Des résultats historiques paraît-il ! Il faut croire que la courbe des profits est inversement proportionnelle à la courbe de nos salaires. C'est pourtant nous qui faisons tourner cette société ! Villepin le sait bien : c'est pour ça qu'il propose de faire travailler les jeunes dès 14 ans, en apprentissage, comprenez pour pas un rond ! Plus que jamais il faut imposer d'autres choix : NI OUBLI , NI PARDON - Sarkozy doit partir, - Que justice soit rendue à Ziad et Bouna, STOPPONS LA VIOLENCE SOCIALE - Plus de fric pour les facs et les lycées pas pour les flics et l'armée, - Un logement décent pour tous, - Pas un salaire en dessous de 1500 euros net, - Un travail pour tous les jeunes, ILS DEMANDENT LA PAIX MAIS PERPETUENT L'INJUSTICE - Non à l'Etat d'urgence, - Arrêt des provocations policières, - Arrêt des contrôle incessants et au faciès, - Abandon de toutes les politiques sécuritaires, - Amnistie de tous les jeunes condamnés, - Non au retour de la double peine, Nous souhaitons que partout : quartiers, collège, lycées, entreprises, le débat s'engage et s'enrichisse. Mais nous savons également que pour que les fruits de ce débat voient le jour il faudra faire une grande démonstration de force. C'est pourquoi, nous lançons un appel à une manifestation nationale sur Paris. POUR LA JUSTICE TOUS ENSEMBLE VIRONS SARKOZY ET SON GOUVERNEMENT

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