• voici le répertoire du groupe d'intervention chantant

    de l'association  Action culture entreprise Rennes

    il devrait bientot animer les manifestations rennaise

    We shall not be moved                                         un ancien négro-spirituel  repris par le mouvement syndical des années 30; Ici, il est accompagné d'une traduction espagnole No nos moveran qui renforce le coté solidarité internationale

    Appel
    Oh oh oh We shall not be moved
    I said We shall not be moved
    Just like a tree standing by the waterside
    We shall not be moved

    We shall
    We shall not be moved
    Just like a tree standing by the waterside
    We shall not be moved

    Unidos en la lucha No nos moveran
    Unidos en la lucha No nos moveran
    Como un arbol fid(o) junt(o) al rio
    No nos moveran


    Unidos en la huelga No nos moveran
    Unidos en la huelga No nos moveran
    Como un arbol fid(o) Junto al rio
    No nos moveran

    We shall
    We shall not be moved
    Just like a tree standing by the waterside
    We shall not be moved


    Bandiera Rossa                    C'est le chant révolutionnaire italien le plus connu
    Avanti o populo, alla riscossa
    Bandiera rossa (bis)
    Avanti o populo alla riscossa
    Bandiera rossa triomfera
    Bandiera rossa la triomphera (ter)
    E viva il communismo e la liberta

    Non piu nemici, non piu frontiere,
    Son'i confini rosse bandiere
    O prolétari, alla riscossa
    Bandiera rossa trionfera
    Bandiera rossa la trionfera (ter)
    E viva il communismo e la liberta

    Degli sfrutatti, l'immensa schiera
    La purinnalza rossa bandiera
    O proletari, alla riscossa
    Bandiera rossa triomfera
    Bandiera rossa la triomphera (ter)
    Il frutto del lavoro a chi lavora andra


    Dai campi al mare, a la miniera
    All'officina, chi soffre e spera
    Sia pront(o), é l'ora della riscossa
    Bandiera rossa triomfera
    Bandiera rossa la triomfera (ter)
    Soltanto il communismo é vera liberta !


    El Paso del Ebro                                     Chant de la guerre d'espagne, il exalte les exploits de l'armée républicaine de l'ebre. Ce qui n'est pas dit dans la chanson, c'est que l'armée en question a certainement tué plus d'anarchistees que de franquistes... elle était dirigée par des staliniens...

    El ejercito del Ebro
    Rum balabum (balabum) bam bam
    Una noche el rio paso
    Ay Carmela, ay Carmela

    Y las tropes invasoras
    Rum balabum(balabum) bam bam
    Buena paliza les dio
    Ay Carmela, ay Carmela

    El furor de los traidores
    Rum balabum balabum bam bam
    Lo descarga su aviacion
    Ay Carmela, ay Carmela

    Pero nada pueden bombas
    Rum balabum (balabum) bam bam
    Donde sobra corazon
    Ay Carmela, ay Carmela

    Contrataques muy rabiosos
    Rum balabum (balabum) bam bam
    Debemos resistir
    Ay Carmela, ay Carmela

    Pero igual que combatimos
    Rum balabum (balabum) bam bam
    Prometemos resistir
    Ay Carmela, ay Carmela


    O Bella ciao

    Alla matina
    A pena alsata
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao , ciao; ciao
    Alla matina
    A pena alsata
    In rizaia mitoq'andar

    E fra l'inzetti
    E le tsantsare
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao ciao ciao.....
    E fra l'inzetti
    E le tsantsare
    Duro lavoro mi toca far

    O mama mia
    O que tormento
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao , ciao; ciao ......
    O mama mia
    O que tormento
    Yo t'invoco ogni doman

    Sta matina
    Mi sono alsato
    O bella ciao, bella ciao
    O bella ciao , ciao; ciao ..........
    Sta matina
    Mi sono alsato
    Et o trovator l'invasor

    O partigiano
    Porta mi via
    O bella ciao, bella ciao
    O bella ciao , ciao; ciao ...........
    O partigianoPorta mi via
    Que mi sento di morir

    E se moyo
    Da partigianio
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao , ciao; ciao ..............
    E se moyo
    Da partigianio
    Ti mi deve sepelir

    E sepelire
    La su in muntana
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao, ciao ciao
    E sepelire
    La su (i)n muntana
    Sotto l'ombra di un bel fior

    E le genti
    Que paserano
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao, ciao; ciao
    E le genti
    Que paserano
    Que dirano que bel fior

    E quest'el fiore
    del partigiano
    O bella ciao, bella ciao
    bella ciao , ciao; ciao
    E quest'el fiore bis
    Del partigiano
    Morto per la liberta

    Les Canuts
    Pour chanter « veni creator »
    Il faut avoir chasuble d'or
    Pour chanter « veni creator »
    Il faut avoir chasuble d'or

    Nous en tissons pour vous
    gens de l'église
    Et nous pauvres canuts
    n'avons pas de chemise
    C'est nous les canuts
    nous allons tout nus

    Pour gouverner il faut avoir
    Manteaux et rubans en sautoir
    Nous en tissons pour vous
    grands de la terre
    Et nous pauvres canuts
    sans drap on nous enterre

    C'est nous les canuts
    nous allons tout nus

    Mais notre règne arrivera
    Quand votre règne finira
    bis
    Nous tisserons le linceul
    du vieux monde
    Car on entend déjà
    la révolte qui gronde
    C'est nous les canuts
    nous allons tout nus

    C'est nous les canuts
    nous n'irons plus nus
    Le chant des marais
    Loin vers l'infini s'étendent
    de grands prés maré-cageux.
    Pas un seul oiseau ne chante
    sur les arbres secs-et creux.
    O terre de détresse
    où nous devons sans cesse piocher
    piocher

    Dans ce camp morne et sauvage
    Entouré de murs en fer
    Il nous semble vivre en cage
    Au milieu d'un grand désert.
    O terre de détresse
    où nous devons sans cesse piocher
    piocher

    Bruit des pas et bruit des armes,
    sentinelles jour et nuit,
    et du sang, des cris, des larmes,
    la mort pour celui qui fuit
    O terre de détresse
    où nous devons sans cesse piocher
    piocher

    Mais un jour dans notre vie,
    le printemps refleurira.
    Liberté, liberté chérie,
    Je dirai tu es à moi.

    O terre d'allégresse
    où nous pourrons sans cesse aimer (bis)



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  • Ou est passé l'intelligence ?

     Il n'y a pas encore très longtemps, d'aucuns voulaient vous faire croire qu'à Rennes, vous viviez tellement en intelligence que les problèmes des autres cités ne pouvaient  être les vôtres Et boum badaboum, délocalisation (ST Microélectronics), plans sociaux), bastons policiers à Sainte Anne le jeudi soir, les incendies de bagnoles, d'écoles, finalement comme dans n'importe quel quartier défavorisé de France par une soirée de novembre... Et le plouf médiatique des Transmusicales la fierté mondiale de notre ville, vite fait étiquetées rave & bastons parce que sponsorisées par les keufs de Bernadette Sarko ...

    Mais le plus inquiétant, c'est l'annonce du dépôt de bilan de l'ancienne usine de caoutchouc de La Barre Thomas que les patrons de Citroën avaient bradé il y a quelques années, au fabricant italien. Plus de 2000 emplois sont menacés. Déjà 1000 intérimaires avaient été virés sans recours; tout ça, sans réelles justifications économiques, si ce n'est le profit. Pour compléter ce tableau noir, l'annonce de la suppression de 500 CDD, à l'usine citroen de La Janais. C'est l'automobile, pilier économique de Rennes qui vacille... La Ville de Rennes que ses édiles veulent marchandiser, devient ainsi de moins en moins vendable et les publicités à la radio ne changeront pas les choses...

     Bonne année quand même et qu'en 2006, l'on s'y mette toutes et tous, pour remettre à l'endroit, ce que le capitalisme a foutu par terre. C'est vrai que la tache est lourde.

     Entre la vie en intelligence et le délire du libéralisme, choisis ton camp camarade !!!

    Yves Juin

     

     


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  • Il n'est pas si décati le vieux président

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  • Illustration l'affiche polémique d'Act up Pressions et répressions contre une affiche qui dérange

    source et à lire dans politis de cette semaine

    Résister au sarko-lepénisme

    Denis Sieffert

    Depuis longtemps nous connaissons ce paradoxe : les « idées du Front national » ne sont jamais plus vivaces que lorsqu'elles s'échappent du Front national. Jamais elles ne sont plus redoutables que lorsqu'elles sont reprises par des adversaires vrais ou déclarés de M. Le Pen. La raison en est simple : le personnage a proféré tant d'horreurs qu'il demeure infréquentable pour l'immense majorité de nos concitoyens. Or, voilà qu'un récent sondage semblerait contredire cette loi d'airain de la vie politique française (voir aussi sur le sujet le bloc-notes de Bernard Langlois). En 2005, les Français ne seraient plus que 66 % ­ au lieu de 70 % trois ans auparavant ­ à considérer que le FN et son président représentent « un danger pour la démocratie » (1). Plus précis encore : 25 % approuveraient son discours sur les banlieues. Rappelons que ce discours repose sur l'amalgame « violence (ou délinquance) égale immigration », et qu'il se fonde sur un déni de nationalité, puisque le leader du FN récuse l'acquisition de la nationalité française par le droit du sol. Autrement dit, un Arabe est toujours un étranger, sauf peut-être quand il est au FN. Et encore ! Ce sondage est-il tellement étonnant ? Contredit-il vraiment la loi ci-dessus énoncée ? Non, évidemment. Car avant de revenir à leur auteur, et de lui assurer une intéressante plus-value dans l'opinion, les « idées » de M. LePen ont fait une escapade « rafraîchissante » du côté de l'UMP, où elles ont nourri le discours du ministre de l'Intérieur. Celui-ci les a atténuées, recyclées, apaisant par là même les consciences douloureuses. Un seul exemple. Quand M. Sarkozy se promet d'expulser des étrangers en situation régulière parce qu'ils auraient été mêlés aux violences urbaines, il se tient à peine un cran en dessous du leader du FN. Mais sa pensée ressortit à la même logique. C'est l'idée qu'il doit y avoir un traitement particulier selon l'origine. Le délinquant ne serait plus seulement un délinquant passible comme tel des tribunaux ; il lui serait réservé de surcroît un sort en raison de son ascendance vécue comme un fait aggravant.

    L'affaire n'est évidemment pas franco-française. Les néoconservateurs américains sont passés par là. Ils ont imprimé leur vision, ethniciste et culturaliste. Ce ne sont pas tant les « idées » du Front national qui occupent à présent le centre-droit de notre espace politique que celles des adeptes du « choc des civilisations ». Mais le déplacement est d'autant plus sensible que rien ni personne n'y résiste. Sauf dans une sorte de râle dénonciatoire. C'est mal. C'est raciste. C'est Le Pen. Autrement dit, la circulation des idées ethnicistes ne résulte pas seulement de l'énergie politique de ceux qui les font circuler. Elle dépend aussi de l'existence et de la résistance d'une autre grille de lecture. S'il n'y a pas d'alternative idéologique, la porosité aux idées essentialistes ou racialistes est infinie. Hélas, si la gauche limite trop souvent son opposition à une posture morale, c'est peut-être qu'elle-même n'est pas en mesure de réimposer sa propre lecture des événements. C'est la petite phrase entendue ces temps-ci après les sorties de Sarkozy, ou de son philosophe préféré, Alain Finkielkraut : « Ils n'ont pas tout à fait tort. »

    La fronde qui monte ces jours-ci au sein du parti socialiste, orchestrée par un certain nombre de militants de base transcourants réunis dans une association, « Prairial 21 », est à cet égard édifiante. Le mérite de ces militants est au moins de pointer l'incapacité du PS à opposer une autre logique à la doctrine sarko-lepéniste. Depuis neuf mois, ils demandent un débat sur les discriminations. Pas de réponse. Ils demandent qu'un secrétaire national soit chargé de la lutte contre les discriminations au sein d'une direction qui n'est pourtant pas avare en responsables nationaux (on en dénombre 101). Pas de réponse. Ils souhaitent la création d'un « atelier » sur l'égalité des chances. Pas davantage de réaction. Ils voudraient savoir ce que leur parti pense de la discrimination positive. Silence dans les rangs.

    On devine bien les causes de l'embarras de la direction du parti socialiste. Bien que les trublions ne fassent que poser des questions, ils mettent aussi en évidence la superposition idéologique des discriminations raciales et sociales. Dans leur lettre à François Hollande, les militants (pas tous « beurs » contrairement à ce qu'indique le titre d'un article du Monde) écrivent au Premier secrétaire que « les événements récents ont mis au jour le niveau insoutenable des discriminations subies par des millions de nos concitoyens : à l'embauche, au logement, aux loisirs et en politique ». C'est assez clair. L'innocent questionnement appelle une réponse politique en rupture totale avec les « idées du Front national ». Il n'y a malheureusement pas trente-six solutions. Si l'on renonce au combat social, alors les pauvres ne sont plus que des déviants qui refusent la norme libérale en raison d'on ne sait trop quel atavisme coupable. Et il n'est jamais trop tard pour les expulser.

    (1) Sondage TNS-Sofres pour le Monde et RTL publié le 14 décembre.


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  • Billet paru dans La Mouche Décembre 2004 Urgence sociale

    Jo s'est fait brûlé la voiture dans le parking souterrain à Maurepas, je le connais bien. Il galère depuis un moment. Sur M6, Il a refusé de condamner les jeunes qui lui ont niqué sa ture. Au téléphone, il m'a dit : « Ils se sont trompés de cible et,j ‘en fait personnellement les frais...mais c'est contre cette société qu' ils se révoltent ...» Ne comptez pas sur Jo pour approuver l' arsenal répressif gouvernemental avec Etat d'urgence et Cie. Triste souvenir de la guerre d' Algérie... Et ne pensez pas qu'il apprécie les tonnes d'imbécillités déversées par les politiciens de droite. Certains voyant dans la polygamie, d'autres dans le rap, les raisons des émeutes.. Du Le Pen tout craché ! Mais comme on le sait, l'original plait toujours d'avantage que la copie... Vous allez voir, bientôt ils vont affimer que mai 68, c'est la faute à Georges Brassens... Evidemment ces âneries n'ont qu'un but, jeter un nuage de fumée sur leurs propres responsabilités. Elle ne date certes pas de 2002, la dégradation de ces quartiers défavorisés, tous les gouvernements en portent une part. Mais c'est quand même Sarko qui a allumé la poudrière, en pompier pyromane qu'il est... J'ai participé à plusieurs rassemblements au Blosne pour réclamer contre l'état d'urgence, l' urgence sociale ... La gauche n'y a pas fait le plein, dommage ! J'espère que les camarades ne se trompent pas d'adversaires. Yves Juin

    Pour une analyse fine de ces évènements consulter notamment le site wwww. fondation –Copernic.org


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