• Pourquoi la grève ?

    Vidéos et photos -

     

    Les premiers congés payés, la semaine de 40 heures, les augmentations de salaire... arrivent rarement suite à des négociations dans le calme, mais suite à des grèves parfois longues et générales.

     

     


    - Pour nos revendications ! -

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  • Repression policière musclée
     pour les grévistes de Rennes 2
    info sur Rennes Infhonet
    Après avoir tenté de bloquer la rocade, 250 grévistes de Villejean ont manifesté dans la ville( 13 novembre 2007). Cette manifestation a mal tourné pour eux cet après-midi. Ils ont en effet été confrontés à des CRS et gendarmes mobiles particulièrement virulents, près de la Place de la République.
     

    L'action devait se passer sur les rails et, finalement, elle s'est passée sur la route. Les grévistes du campus de Villejean, environ 250, devaient en effet se rendre à la gare cet après-midi afin de protester, à nouveau, contre la LRU, mais ont changé d'avis au dernier moment. L'important déploiement de CRS et gendarmes mobiles qui y étaient présents a sans doute dû les refroidir puisque, vers 14h30, les grévistes ont plutôt décidé de se bloquer une rocade.

     

     

     

    Les CRS repoussent les manifestants, route de Lorient

     

     

     

    Un peu plus tard, on les retrouvait route de Lorient, tout près du stade, prêts à emprunter la bretelle qui mène vers Saint-Malo. Là, environ 70 CRS les attendaient, prêts à en découdre. Les manifestants, munis de poubelles pour faire barrage ont tout d'abord préféré reculer lorsque les forces de l'ordre ont commencé à progresser.

     

     

    Les étudiants ont donc poursuivi sur la route de Lorient, avant de prendre à droite en direction du centre. Sur leur passage, divers objets appartenant à la DDE et aux services municipaux ont été disposés sur la route pour faire barrage aux CRS. Mais cela ne les a pas vraiment perturbé, puisqu'un nouvel affrontement a eu lieu environ 500 mètres plus loin, sur le mail François-Mitterand. Là, les forces de l'ordre ont dégainé les bombes lacrymogènes, tandis que les manifestants balançaient des oeufs. Un fumigène et une pierre ont également été jetés.

     


    Les CRS ont choisi cet instant pour charger et procéder ainsi à quelques arrestations. Un des leaders du mouvement gréviste s'est notamment fait prendre.  « Il n'a rien fait de plus que moi », s'insurge un manifestant. « Sarko leur a donné des consignes : ils ne laisseront pas un mouvement d'ampleur s'étendre à Rennes ».

     

     

    Affrontements près de République

     

     

     

    Un peu déboussolés, les étudiants, réduits à une centaine, ont ensuite arpenté les rues du centre-ville, passant notamment par les quais ou la place des Lices, n'ayant pas franchement l'air de savoir où aller. Ils ont ensuite voulu se rendre au commissariat soutenir leurs compagnos. C'est place de la République qu'ils ont été à nouveau bloqués par les forces de l'ordre. Rapidement, ceux-ci ont chargé la foule, sans sommation préalable, distribuant plusieurs coups de matraques aux manifestants et procédant à plusieurs interpellations. « Je n'ai pas cru ce que je vivais », raconte un étudiant. « C'est un traumatisme ».

     

    C'est là-dessus que s'est achevée cette manifestation chaotique, qui s'est en fait résumée à un bras de fer entre forces de l'ordre et manifestants.

    Mickaël LOUEDEC
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  • Les enjeux du « novembre chaud » de Nicolas Sarkozy

    François Calaret

    La décision de sept organisations syndicales d'appeler à une grève reconductible par tranche de 24 heures, contre la réforme des régimes spéciaux ouvre une nouvelle étape de confrontation avec le projet sarkozyen. Les syndicats d'EDF et GDF appellent eux à une journée d'action pour le 14 novembre. Les salariés de la fonction publique manifesteront eux le 20 novembre contre les suppressions de poste et pour une revalorisation des salaires. Ils seront également rejoints par le syndicat étudiant UNEF.

    L'enjeu pour le pouvoir sarkozyen

    Le bras de fer qui est engagé en particulier sur la question des régimes spéciaux sera déterminant pour l'avenir du nouveau pouvoir présidentiel. Si le gouvernement cède sur cette question, les prochaines années du mandat présidentiel seront marquées par cette défaite. D'où la détermination du gouvernement et de Nicolas Sarkozy à faire aboutir cette réforme même s'il faut en payer un prix politique important, et ainsi faire la démonstration qu'il a la capacité de résister à la « pression de la rue ».
    Pour tout un secteur de la droite, des élites financières et économiques, ce conflit représente également une véritable « revanche » pour démontrer que « novembre-décembre 1995, c'est fini » (cf. Alain Gérard Slama « Grèves : nous ne sommes plus en 1995 » dans Le Figaro du Lundi 29 octobre). Partis politiques, médias, lobbys se mobilisent pour mener une véritable campagne d'isolement des salariés de la SNCF. Sarkozy est le premier à organiser la mobilisation. Il a convoqué la direction de l'UMP pour mettre les militants dans la rue, distribuer des tracts, faire signer des pétitions... La visite qu'il a faite au dépôt de la SNCF de Saint Denis ne visait pas tant à convaincre les cheminots qu'il a rencontré mais plutôt à montrer à l'ensemble de la population qu'il était déterminé à mener le débat physiquement avec les salariés, qu'il s'engageait personnellement dans cette affaire. Les pseudo-associations de « défense des usagers », vont très certainement réapparaître dans les médias dans les prochains jours. L'idée d'une manifestation des usagers contre la grève commence déjà à être envisagée. La campagne agressive contre les salariés d'Air France en grève pour des augmentations de salaire n'a été qu'un avant goût de ce qui nous attend.

    Les obstacles à surmonter

    Pour faire face à cette situation, tous ceux qui se situent du côté des salariés et de leurs organisations syndicales en lutte contre les contre-réformes libérales, doivent relever trois défis majeurs :
    − L'absence de mobilisation des salariés du privée. À l'exception de certaines entreprises ou de certaines régions, visibles dans les manifestations du 18 octobre dernier. Il n'existe pas pour l'instant de mobilisations significatives du secteur privé. Et aucune journée d'action n'est prévue dans les prochaines semaines. Il est évidemment illusoire d'imaginer que les salariés du privée se mobilisent pour défendre les régimes spéciaux. Mais la question du passage de 40 ans à 41 ans de cotisations, posée par le rapport de la Commission de garantie des retraites est un levier réel pour montrer que la réforme des régimes spéciaux provoquera une dégradation des conditions de vie de l'ensemble des salariés. « Non aux 41 ans de cotisations » peut permettre de faire le lien avec ce qui touche la majorité des salariés et donner une légitimité supplémentaire à la bataille des cheminots et de poser le problème d'un retour aux 37,5 annuités de cotisations pour tous, public et privé.
    − Le deuxième enjeu décisif est de gagner la « bataille de l'opinion » et d'enfoncer le dispositif que le gouvernement a mis en place. Gagner un soutien majoritaire dans la population est une question cruciale pour renforcer et encourager la détermination et la confiance des cheminots à poursuivre dans la durée un mouvement reconductible. Cela va être un des leviers principaux du gouvernement pour chercher à isoler les secteurs mobilisés.
    − Enfin la construction des convergences entre secteurs mobilisés peut être un levier décisif pour légitimer les révoltes antilibérales. Car cela démontre qu'il ne s'agit pas seulement de la défense des intérêts d'une catégorie de salarié mais d'un véritable « enjeu de société ».
    Ces défis sont des batailles à mener pour briser la détermination du gouvernement, l'isoler, créer des contradictions et des fractures au sein même de ses propres soutiens à droite. La crainte d'une crise politique prolongée peut ressurgir dans les milieux patronaux à un moment où la situation économique se dégrade. C'est l'enjeu des prochaines semaines.

    Les pas en avant possibles pour une alternative politique

    La bataille qui s'engage souligne également avec plus de force la carence d'une véritable force politique qui encourage et renforce le combat des secteurs en lutte. Le Parti Socialiste, après son « Oui » au mini-traité européen, se contente de reprocher à Sarkozy de provoquer les conflits sociaux. Benoit Hamon dans un point presse déclare ainsi que Nicolas Sarkozy doit « changer de stratégie face à un conflit qui peut faire mal aux Français » sans appuyer en aucune manière les revendications des syndicats.
    En l'absence de toute réelle opposition politique, il y a urgence à faire entendre une voix commune à la gauche antilibérale, celle qui s'oppose réellement à Nicolas Sarkozy, qui soit capable de polariser le débat en opposition aux projets du gouvernement. Toutes les initiatives concrètes (prise de position commune, meetings communs en soutien aux grévistes...) seraient des pas en avant qui permettent de développer le dialogue entre forces politiques et les secteurs mobilisés.
    Car ces expériences de confrontation vont également contribuer à faire mûrir parmi les secteurs mobilisés, les acteurs du mouvement social, mais également au-delà, la nécessité de construire une véritable alternative politique pour faire face au projet sarkozyen. L'initiative de débat organisée par « Maintenant à Gauche » (www.maintenantagauche.org) le 24 novembre prochain sera une illustration des initiatives à prendre pour permettre de rouvrir le débat sur la nécessaire alternative à construire


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  • Tous les soirs ou presque, nous sommes bombardés d'effets d'annonce. Au soir de la fin du Grenelle de l'environnement (presque un siècle déjà), les promesses pleuvaient dru au 20 Heures. « Le Grenelle » avait décidé de l'arrêt des constructions d'autoroutes. « Le Grenelle » avait décidé que les poids lourds paieraient désormais une éco-taxe. « Le Grenelle » avait « retenu le principe » de la taxe-carbone, chère à Nicolas Hulot.

    Qu'en est-il exactement ?

    Comme sur les contrats d'assurance, les 20 Heures n'ont pas lu « les petits caractères ».

    La taxe-carbone ? Oui, mais à condition d'une « remise à plat de la fiscalité », autant dire à la Saint-Glinglin.

    Une taxe sur la circulation des poids lourds ? Oui, sauf sur... les autoroutes !

    L'arrêt des constructions d'autoroute ? Oui, sauf « cas d'intérêt local ».

    Etc etc.

    Si vous voulez lire vous-même les « petits caractères » que les 20 Heures se sont bien gardés de lire, c'est ici (1).

    Vous avez certainement suivi à la télévision le feuilleton de « l'Arche de Zoé ». Peut-être vous êtes vous demandés pourquoi les JT évoquaient parfois deux journalistes, et parfois trois. Problème de comptage ? Pas du tout. La réponse est là (2).

    Enfin, nous venons de prendre une décision capitale pour notre site définitif. Nous venons de décider de ne pas faire appel à la publicité. Pas du tout. Nous vous en expliquons les raisons ici (3)

    Autant dire que nous ne dépendons donc que de votre soutien. Si vous souhaitez nous aider à être totalement indépendants, abonnez-vous dès aujourd'hui (4).

    Daniel Schneidermann

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  •  DE DECEMBRE 95 A NOVEMBRE

    Dominique Mezzi 30 octobre 2007

    Luttes sociales et alternative politique contre Sarkozy sont partie liée. Pas forcément dans le temps court, mais à moyen terme pour changer réellement le rapport des forces.

    La grève du 18 octobre a été un grand succès, étonnant par sa massivité historique d'une part (surtout à la SNCF) et son caractère interprofessionnel d'autre part, non voulu par les directions syndicales confédérales. Cette journée est déjà une démonstration des attentes qui parcourent le salariat, mais aussi de la disponibilité des équipes militantes les plus conscientes et les plus politisées. Une fois de plus, les mouvements sociaux étonnent par la production du « nouveau ». Mais cela ne signifie pas que, linéairement, leur dynamique seule résoudra tous les problèmes et anéantira par exemple très vite le sarkozysme dans sa cohérence. La globalisation commencée le 18 octobre doit se poursuivre sur tous les terrains, si on veut déboucher sur un démantèlement du système de domination mis en place le 6 mai dernier. La tétanisation postélectorale a été enrayée, il reste à élargir la brèche.

    Ayant mis sur la table de son « chamboule-tout » tous les chapitres du « contrat social », mais aussi les principes du contrat politique républicain (tests génétiques, l'inné et l'acquis, etc), générant un mode de gouvernement inédit (hyper-pouvoir, bio-pouvoir, gouvernance sur des faits divers émotionnels), Sarkozy joue certes avec le feu. D'un côté, il est le seul, face à une gauche fascinée, à tenir les ficelles d'un ensemble cohérent. C'est ce qui a fait sa force, au-delà de son camp, et qui continue, malgré une nette érosion, à capter l'attention de couches dominées du salariat. Mais Sarkozy est aussi surexposé. Son activisme sur tous les fronts comporte le risque d'allumer tous les feux de la résistance : résistance sociale, révoltes morales et civiques, fronde grandissante de l'appareil judiciaire, fragmentation des bases sociales traditionnelles du pouvoir (médecins). Et cela dans un contexte économique international qui ne donne aucune marge de manœuvre pour acheter la paix sociale.

    Mais les mobilisations, les indignations, les révoltes politiques, ont besoin d'un lien qui les fédèrent, pour produire une cohérence alternative au pouvoir. Ce n'est pas toujours vrai à toute époque : des grandes luttes peuvent éclater sans cela (1968, 1995). Mais Sarkozy a la particularité d'avoir réhabilité dans l'imaginaire collectif l'action politique, la capacité d'agir sur l'état du monde et non de s'y conformer. Le mouvement social, la gauche de combat, la gauche de gauche, ont ce défi à relever.

    En 1995, le mouvement s'était propagé comme une irruption auto-entretenue. La gauche était sans voix, sortant de sa défaite de 1993, mais cette absence n'avait presque rien freiné. Le mouvement social était donc porteur d'une sorte d'alternative de fait, par les valeurs solidaires qu'il portait. Le mouvement a produit un début de chantier programmatique (États-généraux du mouvement social) mais pas de projet politique explicite. La crise politique existait malgré tout (Juppéthon), et elle s'est dénouée en 1997, Jospin et la gauche plurielle réoccupant tout l'espace d'une fausse alternative, vite muée en gestion des contraintes (« L'État ne peut pas tout »).

    Mais nous ne sommes plus dans la configuration de 1995, même si des bonnes surprises sont toujours possibles et si le refus du libéralisme demeure. Aujourd'hui, une vraie grève reconductible nécessite une préparation politique. Et le 18 octobre montre qu'elle est possible.

    Après le 21 avril 2002, après les secousses politico-sociales de 2003, 2004, 2005, 2006, l'articulation du social et du politique est devenue permanente. C'est la question du débouché politique qui a structuré la situation. Après la « séquence sociale » antilibérale post-1995, la phase 2002-2007 se caractérise comme une « séquence politique », pour reprendre la périodisation proposée par Stathis Khouvélakis (La France en révolte, éditions Textuel, 2007). Sarkozy a parfaitement compris cette attente et a réussi à vendre son projet de régression conservatrice comme une nouvelle synthèse, alliant la primauté du « travail », avec un nouveau pacte du « vivre ensemble » surfant sur le besoin de sécurité et d'ordre (électeurs FN), et embrassant pour mieux les étouffer certaines valeurs symboliques de la gauche. Mais cette force repose aussi en grande partie sur une démission idéologique. D'un côté, la gauche s'est coulée dans ce qu'elle croit être la nouvelle modernité. Et de l'autre le syndicalisme situé à gauche comme la CGT (la CFDT refuse depuis longtemps cette classification) se refuse à assumer la portée politique des projets revendicatifs. Or si des ouvriers ont voté Sarkozy, ils n'ont jamais voté pour le démantèlement, une à une, des conquêtes sociales. Il revenait donc au syndicalisme de lutte de porter le fer publiquement, pied à pied, sur chaque dossier, en prenant l'opinion antilibérale à témoin. Au lieu de se couler dans le calendrier du pouvoir, afficher une volonté d'opposition. Ce n'est pas ce qui s'est passé entre mai et octobre 2007.

    Cet automne, au moment où le voile commence à se déchirer, après les rassemblements contre les franchises médicales, après l'amplification de la dénonciation de conditions de travail (la manifestation du 13 octobre a montré que le mouvement ouvrier pouvait reprendre l'initiative sur la question du travail), après le grand succès du 18 octobre, il est indispensable de lever la tête du guidon et d'anticiper.

    Pour être victorieux, les nouveaux rendez-vous, cette « reconductible » attendue, nécessitent que s'installe solidement dans le débat social une vision interprofessionnelle des plates-formes revendicatives. La démonstration par la combativité ne peut être suffisante, elle doit se muter en force unifiante pour « parler » à tous et toutes. Ce devrait être la responsabilité des confédérations syndicales en premier lieu. Mais on voit bien qu'elles ne le veulent pas. C'est donc celle des équipes militantes les plus conscientes que de tisser des liens intersyndicaux visibles, pour redonner du sens au débat social et citoyen, jusqu'ici monopolisé par l'Elysée.

    C'est aussi la responsabilité des militants politiques anticapitalistes, issus de la gauche révolutionnaire, notamment la LCR, ou des autres traditions (communiste, socialiste, écologiste) de trouver le moyen de nouvelles associations militantes convergentes, fédérant l'expérience récente des collectifs issus du 29 mai 2005, avec les courants politiques multiformes exprimant la crise historique d'une gauche dont la dominante est celle du renoncement (jusqu'à franchir la barrière gauche-droite), du mimétisme (Royal cherchant son inspiration chez Veltroni à Rome, c'est-à-dire l'alliance des droites républicaines et de la gauche social-libéralisée) ou de l'impuissance par le surplace autosuffisant (campagne du PCF fin 2006, début 2007). La question d'une nouvelle donne, d'un parti politique de combat à gauche, au sens profond du terme « parti », combinant l'action efficace et la synthèse d'éléments programmatiques, est posée face au sarkozysme. Les syndicalistes peuvent aussi apporter leur pierre dans ce débat urgent pour l'avenir du mouvement ouvrier. Un tel parti ne sortira pas tout armé de la cuisse d'un Jupiter anticapitaliste, il ne sera pas non plus un collier de perles réunissant les « anonymes » qui ont voté Olivier Besancenot.

    La LCR est un parti plongé dans les luttes : c'est une partie de son histoire et de son identité. Mais cela ne suffit pas, comme parti politique. Elle (re)commence à exprimer aujourd'hui une idée fustigée il y a très peu de temps encore lorsque la minorité unitaire la défendait : que les luttes ont besoin d'une alternative politique, particulièrement aujourd'hui. Le parti nouveau qu'il faut construire émergera évidemment des forces militantes renouvelées issues des luttes et notamment des jeunes. Mais il n'y a pas de muraille de Chine entre les animateurs des mouvements sociaux, les batailles politiques qu'ils (elles) mènent pour les pousser le plus loin possible, et les confrontations qui partagent la gauche en deux orientations inconciliables : celle qui renonce, qui s'adapte, et celle qui résiste, et contribue à façonner le débat politique, même pour les syndicalistes ou les grévistes. Nous voulons rassembler la gauche qui résiste (sociale et politique), dans toutes ses composantes collectives, premier pas pour un vrai nouveau parti possible.

     




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