• EDF


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  • Et bien, c’a y est, c'est voté...

     

     Et voila, dernier acte, le tour de passe-passe est joué gagnant dans une indifférence quasiment générale. Les français vont pouvoir payer plus cher leur électricité pour alimenter encore un peu plus les actionnaires !

     
    Bonne lecture !


    PS : ATTENTION vis à vis des fameux nouveaux compteurs, maintenant c'est individuellement qu'il faudra résister pour ne rien signer !!! 


        
     
          
    AUJOURD'HUI DÉBUT ET FIN DE LA SESSION PARLEMENTAIRE AU SÉNAT POUR PASSER LE PROJET DE LOI NOME
      .........

    et les Nouveaux Compteurs EDF !

    DANS QUELQUES JOURS CE NE SERA PLUS UN PROJET MAIS UNE VÉRITABLE LOI SCÉLÉRATE AVEC


    APPLICATION AU 1er JANVIER 2012.

    QUAND NOS FACTURES ET CELLES DE NOS AMIS AUGMENTERONT ON NE POURRA PLUS DIRE QUE L'ON NE SAVAIT PAS.


     A DIFFUSER LARGEMENT ÉVIDEMMENT !

     

    APRÈS FRANCE TÉLÉCOM, LA POSTE, LA SNCF, ETC... EDF
    Pour les fameux Compteurs qui devraient être installés bientôt et qui devraient nous être facturés au prix très très Fort (vers les 300 € ) , et qui, de surcroît, ne seraient pas fiables : il ne faudra rien signer.


    On ne peut pas refuser à EDF d’accéder aux Compteurs, et de les changer : par contre comme nous n’avons rien demandé, nous n’avons aucune Obligation de Signer quelque Document que ce soit, et, du moment que nous n’aurons rien signé, EDF ne pourra pas nous obliger à payer ces Compteurs….


    Attention aux Signatures : aucune, même pour la Réception de Travaux, etc.

    LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE ! À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DÉJÀ PRODUIT POUR LE GAZ.

     

    NE LAISSONS PAS FAIRE !

     
    C'est la Loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le Gouvernement.

     
    Le principe en est simple : constatant que la Concurrence ne fonctionne pas (plus de 96 % des Français restent Fidèles à l’Opérateur Historique (EDF), le Gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

     

    La Loi étant passée dans une relative indifférence, à partir du 1er Janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses Concurrents jusqu’à 25 % de sa Production d’Electricité.

     

    Un Véritable hold-up !

     

    Les Fournisseurs d‘Electricité vont se voir offrir un quart de la Production, que les Français ont déjà payé avec leur Facture, pour qu’ils puissent réaliser des Profits, au seul bénéfice de leurs Actionnaires.

     
    C’est une première que d’obliger une Entreprise, dans le Monde de la "Concurrence libre et non faussée", à céder une partie de ses Atouts à des Concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.

    Si vous êtes scandalisé, diffusez au moins ce message !

     
    Une fois livré à la Concurrence et surtout au " Privé " ce sera trop tard.

     

    Le Prix de l'Electricité sera fixé par des Groupes Privés qui en fait seront des Filiales d'un Seul et Unique Groupe ! Vous n'y croyez pas ?

     

    Alors remettez vous dans le contexte de nos chères Autoroutes Françaises que nous, nos Parents et Grands Parents avons payé avec nos impôts et qui ont été Vendues et Bradées à de Grands Groupes Privés …

     
    Cela profite à qui ? Et le Prix à payer pour y circuler ? N'est-ce pas Scandaleux ?

     

    Mais c'est trop tard, car ce Réseau Routier n'appartient plus en totalité à l'Etat ! Et pour le reste ce sera pareil !

     
    Aujourd'hui le service public coûte cher, mais ce n'est rien face à ce qui nous attend si nous le bradons à des Groupes Privés !


    Faites Circuler sans Modération autour de vous ce Message, surtout n'hésitez pas !!





     


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  • Disparition de notre camarade Léonce Aguirre

    Nouvelle image.JPG

    Notre camarade Léonce Aguirre vient d'être brutalement emporté par une méningite foudroyante.
    Léonce Aguirre était membre du Comité exécutif et du Conseil politique national du NPA.

    C'était un militant inflexible qui a commencé dès le plus jeune âge en Suisse dans les années 1970, à lutter contre toutes les injustices. Installé à Paris en 1976, il a été longtemps dirigeant de la Ligue communiste révolutionnaire et a participé activement à la fondation du NPA pour en faire un parti anticapitaliste large et ouvert.

    Aguirre était joyeux et déterminé à la fois. Ses qualités humaines et son enthousiasme militant, même dans les moments difficiles, vont nous manquer.

    Nous reviendrons sur son histoire militante plus longuement dans les jours qui viennent.
    Nos premières pensées vont aussi évidemment à sa compagne, à ses enfants, à leur mère, à sa famille, à ses amis.

    En attendant, nous faisons ce qu'il aurait avant tout aimé que nous fassions, continuer le combat.

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    D’un certain point de vue, la rentrée sociale tant attendue

    a enfin eu lieu ce mardi 27 septembre,

    avec la grève réussie dans l’Éducation nationale.

    Une grève massive, avec entre 45 et 50 % de grévistes dans les premier et second degrés, des cortèges syndicaux importants. Les personnels de l’Éducation nationale se sont mobilisés, soutenus par les parents d’élèves, portés par une opinion publique désormais consciente de l’enjeu décisif que constitue la question des suppressions de postes. On pourrait s’étonner qu’elle ne soit au centre des préoccupations qu’en cette rentrée 2011, alors que le mouvement est entamé depuis plusieurs années. Sans doute parce que les conséquences de ce plan social massif touchent désormais bien au-delà des banlieues défavorisées des grandes villes et concernent les enfants des classes moyennes.

     

    Mais les suppressions de postes ne sont pas la seule question posée. Derrière cette froide réalité comptable, le gouvernement a engagé une bataille sans merci pour en finir avec l’objectif d’un système éducatif doté des moyens de faire accéder l’ensemble des enfants et des jeunes à un haut niveau de connaissance et de qualification.

     

    S’il n’y a jamais eu d’âge d’or, d’ascenseur social magique et autres calembredaines, le rapport de forces se dégrade indéniablement. On le sait, cela fait quelques années que le patronat français a décidé de ne plus consentir à l’investissement qu’il considérait jusque-là dans son intérêt. Et les coups se sont aggravés dernièrement  : individualisation des parcours, mise en place de dispositifs qui minent l’idée même du groupe classe et de l’apprentissage collectif, évaluation à outrance, suppressions de postes, polyvalence généralisée pour les enseignants, destruction de la formation initiale, désinvestissement de l’enseignement professionnel, multiplication des statuts, explosion de la précarité, dégradation du pouvoir d’achat… Le dispositif Claire, destiné à remplacer les anciennes ZEP, en est la concrétisation la plus aboutie. C’est donc aussi une bataille sur le terrain des questions éducatives, du projet pour l’école qui est nécessaire aujourd’hui, une bataille qui n’appartient pas aux seulEs enseignantEs.

     

    On sent une hésitation à droite  : faut-il foncer, ressouder sa base sociale contre les profs, comme le laisse entendre un Luc Chatel déclarant que le statut des enseignants doit être revu ou que les vacances scolaires seront prochainement amputées de deux semaines  ? Faut-il pousser l’avantage après des mobilisations qui ne furent pas à la hauteur dans l’Éducation nationale durant le mouvement des retraites en 2010  ? Ou le coût social et donc électoral est-il trop élevé  ? Candidats à l’alternance, les socialistes hésitent également, avancent d’un pas, prennent la mesure du mouvement d’opinion et reculent, mais ne mettent pas en cause la logique économique et idéologique à l’œuvre. Et un Jack Lang déclare un jour de grève que les enseignants doivent être «  bousculés  »… Tout un programme  !

     

    Les années électorales sont rarement les plus propices à des mobilisations prolongées. Les assemblées générales de ce matin du 27 septembre ont été relativement réduites, n’indiquant pas pour l’heure une volonté d’aller au-delà d’une journée de mobilisation réussie.

    L’aggravation de la crise ouvre pourtant la possibilité de résistances aux plans d’austérité. De ce point de vue, la journée du 11 octobre pourrait constituer un jalon important, si elle était préparée avec la combativité nécessaire.

    Ingrid Hayes

    * Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 117 (29/09/11).


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