• Pétition de soutien à Ilham Moussaïd candidate NPA

    Halte à l’islamophobie !

    Voilée, non voilée, barbus ou glabres, avec ou sans kippa, ou le petit Jésus, croyants ou incroyants, nous sommes tous-tes des Français-ses en droit d’être candidat(e)s!

    Alors que le prétendu débat sur une dangereuse identité nationale excluante était en train de sombrer dans le ridicule après l’odieux, voilà qu’il est remis sur le feu par les politiques et les médias friands de pseudo scandale à l’occasion de la candidature d’une Française de confession musulmane sur une liste NPA aux élections régionales.

    Les soussigné(e)s écœurés de tant de stupidité islamophobe, après les imbécillités fréchiennes contre « la tronche pas catholique » d’un supposé juif, apportent leur soutien chaleureux à la candidate Ilham Moussaïd et s’étonnent du bruit fait par cette candidature normale d’une Française parmi d’autres.

    A copier-coller et envoyer à

    jcreyem@gmail.com

    Nom                         Prénom                          Qualité                                       Ville

    Premiers signataires

    1Jean-Claude Meyer Strasbourg/2Nicole Kahn Lyon/3Catherine Samary Paris/4Liliane Cordova-Kagczercinski Paris/5Sonia Faymann Paris/6Roger Zandonella Strasbourg/7Marie-Christine Cheul Le Rheu/8Mohammad Akbar Mulhouse/9Colin Falconer St Denis 93/10Thomas Sommer Houdeville/

    Comité populaire d’Avignon

    Nous recevons de nombreux mails, appels et témoignages de soutien à la candidature d’Ilham et nous vous proposons de faire un blog de soutien élargi, regroupant les signatures des camarades du NPA mais aussi des soutiens extérieurs
    je pense qu’il faut partir de la pétition et la transformer en signature de soutien large à la candidature de ilham

    Nous mettons le texte et les signatures  sur le  site ajcrev.overblog.com

    Pour signer la motion de soutien à Ilham au comitedesoutienailham@ajcrev.com
    comité populaire Avignon


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  • LA LISTE VRAIMENT A GAUCHE

    LISTE UNITAIRE ANTICAPITALISTE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    SOUTENUE PAR le NPA DES MILITANTS DU PARTI DE GAUCHE ET DES OBJECTEURS DE CROISSANCE


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  •  

     

    RÉGIONA L E S 2 010

    np a - r e gio n al e s2010.o rg

    T O U T C H A N G E R ,

     

    rien lâcher 

    le conseil régional, kézaco ?

    (page 16-17

     

    (page 16-17

     

    (page 16-17

    (page 16-17

    Faut tout changer !

    Les classes populaires souffrent des conséquences souvent dramatiques

    de la politique des classes dominantes et de l’État alors que ces derniers

    affichent leur autosatisfaction. Cyniques et indifférents, ils s’engagent

    dans une fuite en avant accentuant les aberrations économiques et

    sociales qui ont conduit à la crise. Les plans de relance n’ont d’autre

    objectif que d’alimenter les profits et spéculations des financiers et

    des banques. Pour accroître la compétitivité et la rentabilité des entreprises,

    gouvernement et patronat multiplient les attaques contre les

    salariés. Loin de répondre à la crise qu’ils ont eux-mêmes provoquée,

    ils l’entretiennent et aggravent la récession. Tous les services publics

    sont dans la ligne de mire. Les jeunes qui subissent les atteintes répétées

    au droit aux études, les femmes qui voient remis en cause le droit

    à l’avortement, sont particulièrement visés.

    À la crise économique majeure du capitalisme s’ajoute une crise écologique

    d’une exceptionnelle gravité, la crise climatique. Lors du sommet

    de Copenhague, les dirigeants des principales puissances de la planète

    n’ont pas permis d’accord contraignant permettant de relever le défi.

    Comme le dit Chavez, « si le climat avait été une banque, ils l’auraient

    sauvé ».

    Qu’importe le prix payé par la société à cette politique à courte vue,

    l’égoïsme et l’avidité aveuglent les maîtres de ce monde. Il y a urgence

    à inverser le rapport de forces, à leur donner un coup de semonce.

    Les élections sont des moments importants pour dénoncer la folle politique

    des dirigeants, défendre un programme répondant aux besoins

    de la population, de ses droits, regrouper le plus grand nombre autour

    de ce programme.

    C’est bien pourquoi l’enjeu de ces élections régionales est aussi un

    enjeu national. Ce sera l’occasion de mesurer les rapports de forces

    politiques au niveau du pays, l’occasion aussi pour chaque parti de défendre

    ses réponses à la crise, sa politique, de les faire avaliser par les

    électeurs. Ainsi s’agit-il, pour la droite au pouvoir, d’obtenir l’approbation

    de sa politique libérale afin de continuer à la mener au service

    exclusif d’une minorité de privilégiés.

    La question sociale, celle des licenciements, du pouvoir d’achat, des

    services publics, celle de la politique des classes dominantes et de leur

    État, de l’alternative au libéralisme et au capitalisme seront au coeur

    des débats. La question écologique qui implique des choix radicaux

    sera elle aussi centrale.

    4

    Les conseils régionaux n’ont pas les pouvoirs de contrecarrer les politiques

    décidées par les multinationales et le gouvernement qui plongent

    le pays dans un profond recul social, écologique, démocratique.

    Mais ils pourraient être le lieu de contre-pouvoirs ou au moins, dès

    aujourd’hui, devenir pour les partis qui ne se plient pas à la politique

    libérale, à la logique destructrice du capitalisme un cadre de lutte politique

    pour la défense des intérêts des classes populaires et du climat,

    un point d’appui pour les mobilisations.

    Dans ces élections, il s’agira également pour la droite de prendre sa

    revanche sur le PS qui a conquis 20 régions en 2004. En difficulté,

    Sarkozy cherche à se redorer le blason électoral en déportant

    le débat sur le terrain nauséabond de « l’identité

    nationale », pour tenter de faire oublier la crise

    sociale et écologique.

    Le PS n’a d’autre souci que de sauvegarder le maximum

    de positions conquises en 2004 alors qu’il a

    mené dans les conseils régionaux une politique libérale

    qui a le plus souvent reçu l’aval des élus de droite.

    Le petit monde des partis institutionnels a les yeux

    fixés sur l’horizon 2012. Bien plus que de répondre

    aux aspirations de la population, de la jeunesse, ils ne

    sont soucieux que de leurs ambitions personnelles ou

    des intérêts de leur parti, de leurs élus. Le FN est en embuscade, avec

    sa démagogie raciste et sécuritaire.

    Pour le NPA, ces élections seront l’occasion de permettre aux travailleurs,

    aux classes populaires de dire qu’ils en ont assez de ces

    politiques menées par la droite au gouvernement ou par la gauche libérale

    dans les régions, politique qui distribue cadeaux et subventions

    au patronat et aux classes privilégiées. L’occasion de défendre leurs

    exigences pour ne pas payer les frais de la crise, de se donner aussi

    des porte-parole qui font entendre leur révolte, leurs exigences, leurs

    droits.

    Elles seront une tribune pour mettre en échec l’offensive politique de

    la droite et du patronat, pour populariser un programme d’urgence

    pour les travailleurs et la population face à la crise et à la faillite des

    politiques libérales. En un mot oeuvrer pour unir le monde du travail

    et ses organisations pour changer le rapport de forces, battre la droite,

    sa politique.

    Défendre lesde la gauche

     

    régions.

    5

    Un projet de loi

    scélérat : la réforme

    des collectivités

    territoriales

     

    01

    « La métropole est un établissement

    public de coopération intercommunal

    regroupant plusieurs communes,

    qui forme un ensemble de

    plus de 450 000 habitants. » Quoi

    de neuf par rapport aux communautés

    urbaines ? Sans doute la

    volonté de jouer dans la cour des

    Il s’agit de la possibilité, pour les

    collectivités territoriales, de répondre

    à des besoins sociaux insuffisamment

    pris en compte par

    l’État. Elle serait supprimée pour

    les départements et régions.

    Raisons avancées : chevauchement

    des compétences, financements

    croisés compliqués et

    opaques, lourdeur administrative,

    gaspillage financier. Ces

    arguments ne sont pas faux mais

    font l’impasse sur l’essentiel : par

    la coopération, des collectivités

    peuvent répondre à des besoins

    sociaux que chacune d’entre elles

    ne pourrait pas prendre en charge

    séparément. Enfin, il faut ramener

    l’enjeu à sa juste mesure :

    régions et départements n’interviennent

    hors de leurs compétences

    obligatoires que pour 10 à

    20 % de leur budget.

    Il s’agit de forcer les collectivités à

    se mouler dans le cadre des politiques

    néolibérales comme celle de

    la RGPP (révision générale des politiques

    publiques). Mais aussi de

    permettre à la droite de reconquérir

    des positions au plan local par

    la création de conseillers territoriaux.

    Pour un gouvernement qui

    laisse filer l’endettement public et

    supprime des dizaines de milliers

    de postes de fonctionnaires, il est

    insupportable de ne pas exercer un

    contrôle strict sur les collectivités

    qui réalisent 73 % de l’investissement

    public et, selon N. Sarkozy,

    « continuent à créer plus d’emplois

    que l’État n’en supprime ».

    LA CLAUSE DE COMPÉTENCE GÉNÉRALE

    LES MÉTROPOLES

    6

    grandes métropoles européennes.

    Ainsi, les métropoles seraient dotées

    de compétences actuelles des

    régions et départements (cohésion

    sociale, développement économique,

    éducation).

    Le risque est évident : siphonner

    une part grandissante de la

    fiscalité au détriment des zones

    rurales et de toute politique de

    péréquation.

    « Le conseil régional est composé

    des conseillers territoriaux qui

    siègent dans les conseils généraux

    des départements faisant partie

    de la région. » Le mode de scrutin

    entrera en application en 2014 et

    fera l’objet d’une loi ultérieure.

    Mais il est évoqué un scrutin à un

    seul tour, avec une dose de proportionnelle

    (20 % maximum).

    L’objectif est d’affaiblir les départements

    au bénéfice des régions,

    et d’imposer une bipolarisation

    par le scrutin à un seul tour. Effet

    dévastateur garanti sur la parité !

    La TP est remplacée par la cotisation

    économique territoriale (CET)

    formée de deux taxes : une cotisation

    locale d’activité, la plus faible,

    assise sur la valeur des locaux et

    perçue par les communes ; et une

    cotisation sur la valeur ajoutée des

    entreprises, la plus importante,

    perçue par les régions et départements.

    L’objectif est de « favoriser

    la compétitivité et l’investissement

    des entreprises ». Le gain pour les

    entreprises sera de 12 milliards

    en 2010, puis de 7 milliards. Les

    rares « perdantes » pourront étaler

    les effets de la réforme sur cinq

    ans. La TP était la principale ressource

    des collectivités locales, le

    manque à gagner sera tel que le

    gouvernement s’est engagé à le

    compenser par des dotations, sans

    garantie de leur pérennité.

    LES CONSEILLERS TERRITORIAU X

    LA TA XE PROFESSIONNELLE

    LES PROPOSITIONS DU NPA

    4

     

     

     

    Maintien de la clause de compétence générale.

    4

     

     

     

    Proportionnelle intégrale à toutes les élections, contre le scrutin uninominal à un

    tour, contre les élections à deux degrés (intercommunalités).

    4

     

     

     

    Maintien d’une taxe professionnelle réformée, dans le cadre d’une réforme radicale

    de la fiscalité.

    4

     

     

     

    Défense du statut des personnels des collectivités territoriales : contre la précarité,

    un CDI pour tous.

    4

     

     

     

    Maintien et renforcement du rôle des chambres régionales des comptes, renforcement

    des possibilités de contrôle de la population sur tous les actes des collectivités

    locales.

    7

    Le bilan des régions

    socialistes : 6 ans

    d’accompagnement

    de la politique de la

    droite et du patronat

    02

    Les régions socialistes ont alourdi

    la fiscalité sur les ménages, en

    particulier par la mise en place

    d’une TIPP régionale de 1,15 à

    1,77 centime sur chaque litre de

    carburant.

    Dans le même temps, elles ont

    baissé la fiscalité sur les entreprises,

    en multipliant des exonérations

    de taxe professionnelle,

    préparant le terrain à la prochai–

    ne suppression de cet impôt. Elles

    ont aussi multiplié les aides directes,

    les garanties d’emprunt,

    les prises de participation dans

    le capital, notamment au bénéfice

    de grands groupes qui continuent

    de licencier malgré des bénéfices

    colossaux. Enfin, dans le

    contexte de la crise, elles ont mobilisé

    des fonds très importants

    (plus de 700 millions d’euros pour

    la seule région Rhône-Alpes) pour

    des plans de relance au profit des

    entreprises.

    En 2004, les présidents des 20

    conseils régionaux de gauche

    nouvellement élus déclaraient

    vouloir faire des régions de véritables

    contre-pouvoirs face à la

    politique de Raffarin. Après six

    années, leur bilan montre qu’il

    n’en a rien été : les régions de

    gauche ont refusé tout affrontement

    avec le gouvernement et

    ont accompagné les politiques de

    la droite et du patronat.

    Plus d’impôts pour la population, plus

    de sous pour les patrons

    « L’intérêt des Rhônalpins n’est ni de gauche ni de droite (...). Je

    n’ai pas d’a priori idéologique pour aborder les dossiers. »

    Jean-Jack Queyranne,

    président du conseil régional Rhône-Alpes, juillet 2009.

    8

    Les régions rivalisent d’imagination

    pour donner des titres ronflants

    à leur action économique,

    en particulier en ce moment avec

    des plans de relance et d’aide aux

    entreprises pour cause de crise

    économique. On citera

    par exemple

    la Bretagne et son

    plan de 49 millions

    d’euros pour 2009,

    les Pays de la Loire

    et leur prêt régional

    de développement

    industriel, leur plan

    de renforcement de

    la trésorerie des entreprises,

    leurs aides

    spécifiques aux petites et moyennes

    entreprises, Midi-Pyrénées et son

    plan de 60 mesures (!) prolongeant

    en particulier ses contrats d’appui

    aux PME, et ses contrats d’appui

    aux grandes entreprises. Bref, les

    dispositifs sont à peu près partout

    les mêmes, aux sigles près.

    Contrairement à ce que les régions

    prétendent, aucune contrepartie

    sérieuse n’a été obtenue des

    entreprises en échange des fonds

    perçus : malgré la mise en place

    de commissions de suivi et d’évaluation

    des fonds publics aux

    entreprises, il n’y a eu aucune

    sanction pour les entreprises

    qui n’avaient pas respecté leurs

    engagements.

    Les régions

    de gauche ont

    refusé tout

    affrontement

    avec le

    gouvernement

    et accompagné

    ses politiques

    propatronales.

    En matière d’éducation, les régions

    socialistes ont financé les

    lycées privés, souvent bien audelà

    de ce que la loi leur imposait.

    Elles ont parfois délégué la

    restauration scolaire à de grands

    groupes privés et n’ont pas voulu

    s’opposer au transfert aux régions

    des personnels techniques

    et d’entretien des lycées, contribuant

    ainsi à la casse des statuts

    de la fonction publique d’État.

    Elles ont aussi privilégié l’essor

    de l’apprentissage au détriment

    de l’enseignement professionnel,

    sans se soucier des taux très élevés

    de rupture des contrats d’apprentissage

    qui peuvent atteindre

    50 % dans certains secteurs.

    Pour l’enseignement supérieur et

    la recherche, elles ont largement

    soutenu les universités privées

    et ont financé massivement les

    pôles de compétitivité créés par

    le gouvernement pour soumettre

    la recherche publique aux exigences

    des entreprises.

    Dans le domaine de la formation

    professionnelle, les régions

    n’ont pas remis en cause la mise

    en concurrence des structures de

    formation, accompagnant ainsi

    la logique de marchandisation

    du service public de la formation

    professionnelle, avec une priorité

    donnée à l’employabilité et

    l’adaptation.

    Des reculs en matière de services

    publics

    9

    Si le bilan est plutôt positif en

    matière de développement des

    TER (trains express régionaux),

    avec une amélioration bien réelle

    de la qualité du service rendu, il

    reste beaucoup à faire en matière

    de tarification sociale. Aucune

    région n’a en effet opté pour la

    gratuité des transports et seule

    une poignée l’ont mise en place

    pour les personnes privées d’emploi

    et en situation de précarité.

    En matière d’écologie, si les régions

    ont soutenu les alternatives

    durables, on peut regretter

    que cela se soit trop souvent

    fait en faveur d’un capitalisme

    vert, avec des aides à de grands

    groupes dont certains licencient.

    Plus généralement, les politiques

    régionales se sont inscrites dans

    « le Grenelle de l’environnement »,

    ce qui a amené à repeindre en

    vert les politiques publiques

    plutôt qu’à les transformer en

    profondeur.

    Dans le secteur de la culture, les

    régions ont concentré l’essentiel

    de leurs financements sur les

    compagnies à très fort rayonnement,

    contribuant ainsi à l’asphyxie

    des petites structures et

    de la culture locale.

    Si les régions ont mis en place des

    structures de « démocratie participative

    », ces instances n’ont

    aucun pouvoir décisionnel et ne

    sont très souvent que des lieux

    de dialogue avec des spécialistes

    et des experts. En pratique, elles

    constituent bien davantage un

    outil de légitimation des politiques

    des régions qu’un réel outil

    permettant aux populations de

    décider concrètement de la mise

    en place des politiques qui les

    concernent.

    Des politiques insuffisantes pour

    les besoins de la population

    Photothèque Rouge/Babar

    10

    Le projet de la

    droite : la même

    chose en pire

    03

     

     


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