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    3263voix

    bravo rennes a gauche

    ca c'est un resultat beau et rebelle

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  • Les sans-papiers défendus par 400 manifestants devant le Cra
    Cra rennes sans papiers manifestation centre de rétention
    Nouvelle manifestation cet après-midi devant le Centre de rétention de Saint-Jacques (Cra). Accompagnés d'élus et de candidats aux Municipales, les opposants aux centres de rétention, venus de tout l'Ouest, ont donné de la voix avant de se lancer dans une opération-escargot sur la rocade.

     

    Les opposants au centre de rétention ont encore donné de la voix cet après-midi. Ils étaient environ 400 à s'être donnés rendez-vous devant le Cra de Saint-Jacques-de-la-Lande, à l'appel de la coordination régionale Bretagne/Pays de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, solidaire des personnes immigrées. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

     

      Parmi eux, collectif de soutien aux sans-papiers, membres de RESF (Réseau Education Sans Frontière), syndicats, partis politiques et trois candidats aux élections municipales : Daniel Delaveau (PS), Valérie Faucheux (Rennes à Gauche) et Nicole Kiil-Nielsen (Verts).  Engagement politique de longue date ou simple opportunisme de dernière minute avant les élections ? Pour les militants, peu importe, ceux-ci étant trop contents de bénéficier de ces atouts de poids.   Vers la rocade à pieds   Après ce rassemblement devant le Cra et quelques revendications, les manifestants ont mis les voiles vers la piscine de Brequigny, en empruntant la rocade... à pieds.  L'objectif : manifester jusqu'au centre-ville, en passant notamment par la prison Jacques-Cartier, une agence d'intérim sur le boulevard de la Liberté et la gare. « La prison, c'est l'endroit ou les sans-papiers sont placés en détention quand ils refusent leur expulsion », explique Gabrielle, du Collectif. « Il y aussi plein de gens qui sont arrêtés dans leur agence d'intérim. Ils s'y rendent sous prétexte d'un entretien et se retrouvent face aux forces de l'ordre. La gare, ça se passe de commentaires... ». 

    Sur les coups de 16h30, les manifestants quittent la rocade en ayant créé jusqu'à sept kilomètres de bouchon.

     <o:p>Selon les organisateurs de la manifestation, tout s'est déroulé comme prévu et terminé vers 19h avec, en plus, un petit crocher par le tribunal administratif et la préfecture de région, où une délégation de six personnes a pu être reçue par le secrétaire général. </o:p>  <o:p>« C'est exceptionnellissime », témoigne-t-on du côté du collectif de soutien aux sans-papiers. « Ça faisait six ans qu'on demandait à être reçus, par tous les moyens possible. Aujourd'hui, on n'a rien demandé et on nous a demandé si on voulait être reçus ! » </o:p>  <o:p>"La rencontre a été plutôt stérile"</o:p>   <o:p>Pas du genres rêveurs, les manifestants estiment qu'ils ont été reçus en raison de la présence de la presse et de la procimité des élections. Toutefois, « la rencontre a été plutôt stérile », estiment-ils. « Même si on a quand même pu exposer le fait qu'on nous faisait habituellement poiroter des heures pour obtenir des papiers et le fait que les gens de la préfecture sont exécrables avec les sans-papiers, même si on ne pense pas que ça va changer grand chose... »</o:p> 
    Mickaël LOUEDEC



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  • Entretien de Rue89 avec Daniel Bensaïd

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  • Demain mercredi 5, 18h30, place de la Mairie
    venez nombreux pour crier :
     
    Gaza : çà suffit 
     
    Cessez-le-feu !   Arrêtez le massacre !
     
    Plus de 70 Palestiniens, en grande majorité des civils dont de nombreux enfants, ont été tués à Gaza  samedi et dimanche dans une opération militaire dénommée « hiver chaud ».

    Ça suffit !

    La guerre et le siège israéliens contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza doivent cesser d'urgence. Tel-Aviv ne peut d'un côté assiéger, tuer, intensifier la colonisation de la Cisjordanie, et de l'autre prétendre négocier.
    Toutes les attaques contre des civils sont des crimes de guerre. Mais nul ne peut s'étonner de voir des roquettes partir d'un territoire assiégé, soumis depuis des mois à un blocus inhumain. C'est ce blocus, c'est l'occupation et la colonisation qui sont la cause des violences. C'est avec eux qu'il faut en finir !
    Le terrorisme d'Etat contre la population civile palestinienne ne mène qu'au chaos. La France doit s'y opposer par tous les moyens.
    A l'heure où les autorités françaises honorent Israël, comme invité d'honneur au salon du livre et en accueillant S. Pérès en visite d'Etat, le gouvernement français doit intervenir, notamment au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour faire cesser le siège et les bombardements israéliens contre la Palestine.

     Israël  doit être sanctionné jusqu'à la fin d'une telle politique.

    Nous avons besoin de chacun de vous

    demain à 18h30 pour le faire savoir bien fort


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  • Rennes : reveiller la belle endormie

    A l'initiative de Rennes a gauche!, s'est déroulé au bar Le Chantier, le premier mars un débat sur la culture. Ces deux heures de discussion, parfois passionnées ont attiré au total une cinquantaine de participant/es. Dans un contexte où tous les professionnels dénoncent la politique de sarkozy, quel peut et doit être la politique culturelle de la Ville de Rennes au service de la population.

    La plupart des intervenant(e)s sont tombé(e)s d'accord pour souligner la grande "timidité" de la Ville de Rennes pour soutenir les créations culturelles dans notre ville, en dehors des grandes institutions, des grandes associations, des grands festivals ou des grandes salles. Avec une relative peur ( ou mépris ?) de tout ce qui peut être créatif mais à la marge, L'exemple de L'Elaboratoire a été bien analysé notamment par Sensbras: ces empêcheurs de la culture tranquille, mais aussi les Ateliers du vent et les squats artistiques de locaux vacants, vus sous l'unique aspect de la sécurité. Des sites pourtant intéressants auraient pu accueillir des activités artistiques diverses et permanentes, telle la brasserie Kronembourg( St Hélier), ils n'ont pas été retenus par la municipalité. Les impératifs de constructions de logements et des bureaux ont balayé les volontés d'utilisations alternatives. La spécialisation des lieux dans tel ou tel domaine, par exemple la danse pour le Triangle, est également un obstacle à l'ouverture de site pluri artistique...

    Les nouveaux territoires de l'Art

    Le débat s'est concentré sur ce que pourrait être un tel lieu culturel ,"autogéré, ouvert, pluraliste, pas soumis aux impératifs marchands...". Des expériences ont existé à Rennes : depuis la Fun House initiée par Cati Virgillio, jusqu'aux Jardins modernes" portés par Benoit Careil. Jean-René Coutes a rappelé les propositions de Hervé Bordier pour le développement des transmusicales. Cati a affirmé avec véhémence, qu'un tel site ne peut se concevoir et exister durablement qu'avec la volonté et l'assentiment des gens concernés dans tel ou tel quartier, avec telles ou telles associations. Un exemple à Strasbourg a été préconisé par Gael Roblin. L'aménagement de la Friche de La Belle de Mai a Marseille a été cité "où l'on peut même apprendre l'occitan" dixit Sensbras. Dans ce même sens, un rapport a été pondu pour le ministre de la culture sous Jospin par Fabrice L'Extrait. Dominique Chrétien en a souligné l'importance, il est resté sans suite. ( CF les nouveaux territoires de l'Art).

    Le traintrain culturel rennais

    Mais changer de direction pour notre municipalité nécessiterait de vraies audaces, tant dans les statuts des cultureux (incluant le refus de la précarité), dans l'apprentissage artistique, le logement des créateurs, a l'exemple du Wagon à Saint-Brieuc, dans le statut des locaux ... bref un gros chantier qui implique une forte volonté politique.

    Bon , il ya eu plein d'exemples de ce qui se fait ailleurs, mais dans notre ville, pas grand chose. C'est bien le problème de de Rennes qui s'est endormie dans les trains trains du TNB , des transmusicales... bien sûr personne ne conteste leur légitimité voir l' utilité de nos institutions culturelles rennaise. Même si on eut aimé sans doute, que ce soit pas toujours les même qui empochent le pactoles. Et tout ca est finalement bien conformiste.

    A ce moment surgit le débat plus au fond, sur la culture en général. Il faut le relier avec l'école- la loi LRU n'annonce rien de bien pour le développement de la "cuture ouverte a tous", au contraire - Avec les média, comme TV Rennes (bien médiocre télé au demeurant) de FR3 qui ne respecte même plus sa fonction de service public (Rennes a gauche a été interdite de débat). Et puis plus fondamentalement résume Jean-René " Il y a eu Malraux , il y a eu Jack Lang, on a donné plus d'argent à la culture, on a diminué les tarrifs d'accès et pourtant il ya toujours aussi peu d'ouvriers et d' employés a aller au spectacles a accéder a la culture... ".

    Le débat aurait pu se poursuivre encore tres longtemps, il aurait touché alors au fonctionnement même de notre société, ce sera pour une autre fois,par exemple à l'occasion de l'anniversaire des 40 ans de 68.

    Yves Juin

     

    Introduction liminaire au débat (résumé de l'intervention )

    Ce débat se situe à un moment ou l'ensemble des professions artistiques condamne le projet de budget du gouvernement Sarkozy qui veut réduire les moyens de la culture. Plus de contrôle, moins d'argent : c'est le leit-motif. Le libéralisme veut marchandiser la culture, elle doit être rentable y compris en accentuant la précarité des salariés du socio culturel. Il faut mettre cela en relation avec ce que nous voyons à Rennes : la femeture annoncée du magasin de disques de Rennes Musique, l'arrêt du journal d'infos culturelles La Griffe...

    C'est dans ce cadre, que nous devons aborder la politique municipale culturelle en faisant le bilan des derniére sannées et faisant des propositions. Quel est le rôle d'une municipalité en la matière ? Quelle part de richesse doit elle être redistribuée dans le buget? Autant elle doit accompagner et aider la production et l'animation culturelle, autant elle ne peut être décidée en fonction de critère d'image ou de positionnement purement du domaine de la communication....

    Tout ca doit se concrétiser dans des actes; le plus visible apparait dans la politique des festivals, dans celle des lieux de culture et d'arts et enfin la pratique artistique de chacun. Nous devons faire l'inventaire de tout cela pour reveiller la belle endormie..

    yj

     

    Les principaux intervenants dans le débat

    : Gael Roblin ( Rennes A Gauche ! Emgann); Benoit Careil (Billy Ze Kick, Jardins Modernes, Les Verts); Franck Darcel (ex Marquis de sade; Parti breton; liste Modem); Jean René Courtès ( ex producteur de disques et co fondateurs des Transmusicales, Rennes A Gauche !); Jean-Marie Goater ( conseiller municipal de rennes; chargé des Arts plastiques, Les Verts), Catterina Virgilio (Rennes A Gauche, animatrice àl' Archipel); Fabrice (éditeur Les Verts); Sensbras ( alias Ludovic Brun; Hip hop); Hélène ( Rennes A Gauche !). Dominique Chrétien (Air Libre,créateur de l'association Au bout du plongoir); Jean- Michel Le terrien

    D'autres personnes sont intervenues, qui n'ont pas fait mention de leur nom ni de leur fonction.

    Excusés : Patrick Kerhouse (Rennes Musique) ; Glenn Jegou ( Yaouank, liste Union de la Gauche),


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