• Les sans-papiers défendus par 400 manifestants devant le Cra rennes

    Les sans-papiers défendus par 400 manifestants devant le Cra
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    Nouvelle manifestation cet après-midi devant le Centre de rétention de Saint-Jacques (Cra). Accompagnés d'élus et de candidats aux Municipales, les opposants aux centres de rétention, venus de tout l'Ouest, ont donné de la voix avant de se lancer dans une opération-escargot sur la rocade.

     

    Les opposants au centre de rétention ont encore donné de la voix cet après-midi. Ils étaient environ 400 à s'être donnés rendez-vous devant le Cra de Saint-Jacques-de-la-Lande, à l'appel de la coordination régionale Bretagne/Pays de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Loire" w:st="on">la Loire</st1:PersonName>, solidaire des personnes immigrées. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

     

      Parmi eux, collectif de soutien aux sans-papiers, membres de RESF (Réseau Education Sans Frontière), syndicats, partis politiques et trois candidats aux élections municipales : Daniel Delaveau (PS), Valérie Faucheux (Rennes à Gauche) et Nicole Kiil-Nielsen (Verts).  Engagement politique de longue date ou simple opportunisme de dernière minute avant les élections ? Pour les militants, peu importe, ceux-ci étant trop contents de bénéficier de ces atouts de poids.   Vers la rocade à pieds   Après ce rassemblement devant le Cra et quelques revendications, les manifestants ont mis les voiles vers la piscine de Brequigny, en empruntant la rocade... à pieds.  L'objectif : manifester jusqu'au centre-ville, en passant notamment par la prison Jacques-Cartier, une agence d'intérim sur le boulevard de la Liberté et la gare. « La prison, c'est l'endroit ou les sans-papiers sont placés en détention quand ils refusent leur expulsion », explique Gabrielle, du Collectif. « Il y aussi plein de gens qui sont arrêtés dans leur agence d'intérim. Ils s'y rendent sous prétexte d'un entretien et se retrouvent face aux forces de l'ordre. La gare, ça se passe de commentaires... ». 

    Sur les coups de 16h30, les manifestants quittent la rocade en ayant créé jusqu'à sept kilomètres de bouchon.

     <o:p>Selon les organisateurs de la manifestation, tout s'est déroulé comme prévu et terminé vers 19h avec, en plus, un petit crocher par le tribunal administratif et la préfecture de région, où une délégation de six personnes a pu être reçue par le secrétaire général. </o:p>  <o:p>« C'est exceptionnellissime », témoigne-t-on du côté du collectif de soutien aux sans-papiers. « Ça faisait six ans qu'on demandait à être reçus, par tous les moyens possible. Aujourd'hui, on n'a rien demandé et on nous a demandé si on voulait être reçus ! » </o:p>  <o:p>"La rencontre a été plutôt stérile"</o:p>   <o:p>Pas du genres rêveurs, les manifestants estiment qu'ils ont été reçus en raison de la présence de la presse et de la procimité des élections. Toutefois, « la rencontre a été plutôt stérile », estiment-ils. « Même si on a quand même pu exposer le fait qu'on nous faisait habituellement poiroter des heures pour obtenir des papiers et le fait que les gens de la préfecture sont exécrables avec les sans-papiers, même si on ne pense pas que ça va changer grand chose... »</o:p> 
    Mickaël LOUEDEC



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