• Appel pour une alternative politique et sociale

    Proposition d'appel a reprendre

    Pour construire une alternative politique et sociale

    "La crise c'est eux, la solution c'est nous ..."

    Nous militantEs ou citoyen-ne-s RennaisEs impliquéEs, dans des lutte sociales, écologiques, syndicales, citoyennes ou politiques, nous voulons par cet appel interpeler la gauche sur la gravité de la situation et la nécessité de nous regrouper pour construire des propositions politiques alternatives ..

    Les plans austéritaires plombent la vie quotidienne de tous les peuples d'Europe :Grèce, Espagne, Portugal, mais aussi en France.

     Ils pourraient conduire à des clashes sociaux, à des catastrophes sanitaires, écologiques, morales et démocratiques. Les politique libérales des gouvernements avec la multiplication des plans sociaux et des licenciements ( a Rennes Citroën, Coca Cola), accélèrent le développement du chômage ( + 45000 au mois d'octobre), de la précarité et de la pauvreté ( 4500 personnes aux restaurants du coeur à Rennes l'an passé =+4;5%) ; les femmes en souffrent le plus. Cette situation favorise la concurrence entre les salariéEs .

     Ces derniers peuvent se tromper de colère et d'adversaires en rejoignant les idées racistes et xénophobes de l'extrême droite voir fascistes , comme en Grèce avec Aube dorée ...

    Clairement, les gouvernants européens veulent faire payer la crise financière à la population, au prétexte qu'il faudrait rembourser les dettes qu'ils ont eux même créer, avec la complicité des banques.

     

    Concrètement ils veulent augmenter la Tva, la CSG ; ils baissent les salaires directs ou socialisés (retraites., remboursements sécu) , diminuent les budgets des services publiques , renvoient à plus tard la transition écologique. ../....

     

    Le partage des richesses en faveur des plus riches est la vraie cause de la crise financière. Il est donc légitime d'en exiger l'annulation et de revendiquer une autre répartition des richesses . C'est aussi pourquoi nous nous sommes opposés aux traités Européen ( TCSG), parce que nous voulons une Europe démocratique, solidaire et sociale qui s'engage aussi fermement dans une transition énergétique…

     

    Nous refusons les plans sociaux et les tombereaux de licenciements . La citoyenneté et la démocratie ne doivent pas rester à la porte les entreprises. Le patronat et les financiers ne doivent plus continuer à exercer « leur dictature » soit disant au nom de la compétitivité, mais en fait pour leurs profits..

    ALORS QUE FAIRE

     

    MAINTENANT ?


    Nous savons que face au gouvernement qui se dit de gauche, il faudra construire un rapport de force plus favorable et donc oeuvrer à la convergence des luttes, à l'unité des salariés, précaires, jeunes et retraités, au développement des solidarités et aux respects des droits des immigrés. La lutte résolue contre l'aéroport de Notre Dame des Landes est donc exemplaire.

    Nous voulons susciter des débats, avec les syndicats, les associations les salariés, et les jeunes pour élaborer Ensemble des solutions alternatives qui remettent en cause la logique du profit . :

     

    • L'annulation de la dette illégitime et la poursuiite de la campagne en faveur d'un audit citoyen.

     

    •Mais il faut aller plus loin pour mettre les entreprises « sous contrôle » et pour empêcher les patrons de sévir, avec l'établissement de nouvelles lois pour contrer les licenciements : droit de veto des Comités d'Entreprises et des organisme paritaires de la Fontion Publique ...Des lois contre les licenciements , pour une sécurité sociale professionnelle qui protége les salariés toute leur vie ...

     

    •Remettre la diminution du temps de travail, les conditions de travail ( souffrance) , les augmentations de salaires , des minimas sociaux et des allocations d'études , au coeur de nos exigences ...

     

    •Oeuvrer aux circuits courts dans la distribution. Pouvoir contrôler la nature des productions ….

     

    •La question de la nationalisation de Arcelor Mital à Florange est a l'ordre du jour. C'e pourrait etre une bonne solution!A condition qu'elle soit durable et non pour pour sauver le « patron de la Sidérurgie » et qu'elle permette aux employés (avec leurs syndicats) d'être maitres de leur destin, en lien avec les collectivités territoriales et l'Etat . Cette perspective pourrait ainsi être proposée, à chaque fois qu'une entreprise veut délocaliser, fermer ou supprimer des postes, Cela pourrait s'appliquer à Peugeot Citroën …


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  • publié le 09/10/2012     

    L'histoire est symptomatique pour ne pas dire édifiante.

    Au départ une mesure dans le projet de loi de finances pour 2013 : l'imposition des plus-values de cession d'entreprises à l'impôt sur le revenu, en lieu et place du prélèvement libératoire de 19% actuellement en vigueur. Dit autrement, si en vendant une entreprise vous faites un bénéfice de 100 000 euros vous n'êtes actuellement imposé qu'à 19% alors que le taux d'imposition sur le revenu tournerait plutôt autour de 45%.

    Il ne faut pas rigoler avec les vrais avantages acquis et l'idée qu'on pourrait taxer de la même manière revenus du travail et revenus du capital devait être aussitôt combattue.

    Vendredi 5 octobre, à l'initiative de quelques patrons de start-up, une pétition était lancée pour défendre le droit à faire tourner la planche à billets, le mouvement des « pigeons » était né. Rappelons que ces fameuses start-up dont la plupart ne sont que des coquilles vides ont largement contribué à la bulle internet des années 2000. Une page Facebook et quelques milliers de tweets plus tard, la victoire était pourtant totale. Cerise sur le gâteau et selon ce brûlot anticapitaliste bien connu que représente lemonde.fr du 4 octobre, on sait désormais qu'une bonne partie de ces pauvres entrepreneurs à l'initiative de l'opération vit et travaille déjà à l'étranger...

    Qu'il se trouve des petits patrons pour défendre bec et ongles les mille et une manières d'échapper à l'impôt, quoi de surprenant, mais la manière dont presque immédiatement le gouvernement a fait marche arrière en dit long sur sa capacité à imposer ne serait-ce qu'un peu plus de justice fiscale.

    Pire encore, selon le quotidien Les Échos du 8 octobre, le gouvernement pourrait aller encore plus loin dans sa marche arrière en maintenant la fiscalité actuelle non seulement pour les créateurs d'entreprise mais aussi pour les actionnaires qui possèdent une part « significative » du capital d'une entreprise.

    Comme quoi il n'y a pas de limite à la veulerie...

    Guillaume Liégard


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  •  Gauche Anticapitaliste 35 Rennes

    Y. Juin , J Lavalou, Jc Petit  Gauche anticapitaliste 35,

     Front de gauche RENNES

     Jeudi noir pour les salariéEs,

     particulièrement ceux de PSA Citroën , ceux de Sanofi( laboratoires), après ceux de Doux,  et tous les autres …

     

    La conférence sociale initiée par le nouveau gouvernement est à peine terminée que le patronat annonce ses plans dévastateurs …

     

    Pour le bassin rennais directement, ces 14OO suppressions d’emplois, sont un nouveau coup dur qui pourrait précéder d’autres annonces encore plus mortifère pour les salariéEs de notre territoire …

     

    Nous ne pouvons laisser faire ce patronat qui a su bénéficier des diverses aides de l’état et des soutiens des collectivités locales.  A  Rennes , Aulnay, Chateaulin …Ces suppressions de postes sont inacceptables ; le patronat parle de ses pertes récentes, il ne parle pas de ses profits précédents. Avec la majorité des syndicats, nous ne croyons pas non plus aux reconversions hypothétiques qui seraient une solution miraculeuse, à la crise économique .

     

    L’urgence est donc de refuser ces plans. Les actionnaires ne doivent pas dicter leur loi … Au gouvernement de gauche de prendre ses responsabilités, de faire une politique au service de la population, en prenant en urgence  des décrets de salubrité publique, empêchant. les famille Peugeot , Doux ...de sévir.

     

    La possibilité pour les comités d’entreprise de donner leur veto pour l’application de tels plans serait un point d’appui important pour les salariéEs , .

     

    La crise de l’automobile s’est accentuée avec la baisse de la demande qui a succédé à l’arrêt de la prime à la casse. L’alliance Peugeot/General Motors n’est qu’un échappatoire pour servir les actionnaires …

     

    Pour nous, la défense de l’emploi dans l’automobile ne peut être séparée de la nature de la production. Notre approche est éco socialiste. L’usage de la voiture ne peut être supprimé du jour au lendemain, malgré  ses effets très nocifs sur l’atmosphère, avec les émissions de carbone et de plomb et les conséquences climatiques que nous subissons déjà aujourd’hui… L’urgence est donc de produire une automobile tendant le plus possible à zéro pollution pour sa consommation d’énergie et son recyclage…Cela implique des investissements massifs pour la recherche et la reconversion des chaînes…

    Ces dernières pourraient servir aussi servir à  la construction de véhicules de transports collectifs adaptés à l’environnement. La gratuité de ce mode de transport  devrait engendrer un développement massif et utile pour les usagers.

     

    Ces mesures d’urgences ne signifient qu’elles régleraient le devenir de la planète. C’est une rupture pour une autre organisation de la société qui est nécessaire, mais pas un néo capitalisme fusse t’il repeint en vert.

     

    Ce sont  là quelques éléments de programme, portés par  les adhérents et  militants de la Gauche Anticapitaliste. En tant que courant unitaire pour un écosocialisme, nous sommes maintenant rentrés dans le Front de Gauche. Pour la plupart militantEs au Npa, nous avons fait le constat que ce parti  n’avait pas répondu aux objectifs décidés à sa création. A savoir regrouper tous celles et ceux qui veulent combattre le système capitaliste en développant des dynamiques unitaires  dans les élections et les luttes….

     

    La dynamique du FdG nous semble par contre, porteuse d’espoir. Nous ne mésestimons pas, les difficultés à faire cohabiter toutes les cultures militantes; il nous faut aussi faciliter l’adhésion directe et organiser une vie démocratique notamment dans les assemblées citoyennes…

     

    L’offensive patronale concernant l’emploi, la «  timidité » des premières mesures sociales du gouvernement, : faible augmentation du Smic, les « petites » mesures sur les retraites, l’arnaque de l’augmentation prévisible de la CSG ( payée à 80%  par les salaries), l’annonce de la continue baisse des effectifs de la FP (exceptée l’EN ..) ..Tout cela montre que les mobilisations sociales sont vraiment d’actualité, dès cet été pour préparer  une rentrée à la hauteur des enjeux.  Mais c’est  dans toute l’Europe que les peuples doivent se défendre ., puisque les puissants veulent leur faire payer leurs crises. Le front de gauche doit être cet outil solidaire, unitaire pour le développement de l’action et aussi un  cadre de réflexion. La GA entend y prendre toute sa place. Elle se mettra au service des intérêts et des aspiration des jeunes, des salariéEs, des précaires, des chômeurs, des retraités…

     POUR LA GA 35 RENNES

    Yves Juin ancien responsable LCR NPA, adhérent Gauche anticapitaliste Rennes

    Jules Lavalou,étudiant ancien responsable NPA direction nationale G.A

    jean-christophe Petit militant GA 35 Rennes


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  • Eco socialisme


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