• Pour une fonction publique au service de tous :

    Pour une fonction publique au service de tous :

    Fédération Cgt des services publics - Union générale des fédérations de fonctionnaires Cgt

    Fédération Cgt de la santé et de l'action sociale - Fédération Cgt des activités postales et de télécommunications

    La Fonction publique a pour vocation première d'être au service de tous.

    Elle participe et contribue à l'accès des citoyens aux droits fondamentaux

    (santé, enseignement, culture, sécurité des biens et des personnes, communication...).

    Sur ces missions essentielles, elle assure l'égalité de traitement de tous, quelle

    que soit notre origine, notre situation professionnelle et économique, nos opinions

    ou encore, l'endroit où l'on vit.

    De par son financement, elle appartient à la Nation.

    Pour ce faire, la Fonction publique situe son action hors de la concurrence et des

    lois du marché.

    Elle est composée de 3 « versants » – la Fonction publique de l'état, la Fonction publique

    territoriale et la Fonction publique hospitalière- agissant de manière complémentaire.

    Usagers et agents

    agissons ensemble

    !

    Des effectifs liés aux missions

    Le nombre nécessaire de fonctionnaires ne peut être regardé

    qu'en relation avec les missions que l'on confie à la

    Fonction publique.

    La Cgt demande un grand débat citoyen, sans tabou ni

    a priori, sur les missions qu'on souhaite voir jouer par la

    Fonction publique. C'est en ce sens qu'elle demande un

    bilan des déréglementations menées au cours des deux

    dernières décennies dans les Télécom, à la Poste, dans la

    culture, l'énergie, les transports, les autoroutes, etc...

    C'est à partir de là seulement que l'on pourra avoir une

    vision –débarrassée des préjugés dogmatiques- des effectifs

    nécessaires.

    D'ici là, il faut mettre un terme immédiat aux suppressions

    d'emplois indues, condamnées par 61% des Français

    (sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche publié le

    11 août 2007) et effectuer les créations là où les besoins

    sont criants.

    Par ailleurs, il faut rompre avec les politiques successives

    qui font des employeurs publics les plus mauvais patrons

    en matière de précarité. Un effort massif de titularisation

    doit être mené.

    La Fonction publique en quelques mots

    > l es e f f e c t if s d e l a F o n c t i on p u b l i q u e

    Imprimé à 500 000 ex - Imprimerie Rivet - Limoges | Pour la Fédération Cgt des services publics | Maquette : HB - Photos : DR - Dessin : Titom | Septembre 2007 | Ne pas jeter sur la voie publique

    Depuis des années,

    la Fonc- tion publique

    est au centre des débats

    et des enjeux sociaux et

    économiques.

    Certains la montrent sans

    cesse du doigt -elle coûterait

    beaucoup trop cher aux contri
    buableset ne serait pas efficace-

    et tiennent des propos

    acerbes contre ses personnels

    –qui seraient des privilégiés

    grassement payés.

    D'autres, dont nous sommes à la Cgt, considèrent qu'elle

    est un outil irremplaçable pour notre société, vecteur

    de progrès pour toute la population. L'élection de Nicolas

    Sarkozy et la mise en place du gouvernement de François

    Fillon contribuent à rendre ce dossier d'une actualité plus

    brûlante encore.

    De la stagnation des crédits à hauteur de l'inflation en

    passant par l'accélération de la réduction des emplois, les

    mesures se succèdent qui mettent la Fonction publique au

    coeur des grandes questions de société.

    C'est pourquoi, à la Cgt, nous avons souhaité apporter des

    éléments d'analyse –souvent peu ou mal connus- et contribuer

    par nos propositions à placer le débat là où il doit

    nécessairement se situer : auprès de chacun de nous, usagers

    et agents.

    Les effectifs de la Fonction publique, ce sont au 31 décembre 2005 :

    • un total de 5 179 millions d'agents,

    militaires compris (350 000)

    • 2,543 pour l'état

    • 1,613 pour la Territoriale

    • 1,023 pour l'Hospitalière

    Sur ce total,

    environ 1 million d'agents sont non titulaires

    La Cgt propose

    La vérité sur le salaire des fonctionnaires

    Là également, les chiffres les plus officiels permettent de

    mettre en lumière une situation peu reluisante à bien des

    égards.

    • Le salaire net moyen mensuel de la Fonction publique territoriale

    se situe à 1 578 euros en 2004. Il est donc inférieur

    de plus de 17 % à celui relevé pour le secteur privé et semipublic.

    • Les médecins et pharmaciens de la Fonction publique hospitalière

    ont un salaire net moyen mensuel inférieur de 33 %

    à ceux de leurs collègues qui travaillent dans les établissements

    privés.

    • Depuis janvier 2000, le pouvoir d'achat de la valeur du

    point d'indice (élément de base servant au calcul de la rémunération

    de tous les fonctionnaires) a chuté de plus de 6 %

    par rapport à l'indice des prix Insee hors tabac.

    • Enfin, l'ensemble des frais des personnels (salaires + primes

    + cotisations sociales + retraites) des 3 versants de la

    Fonction publique a reculé de 1,1 point de Pib entre 1997 et

    2005, soit la bagatelle de 18,8 milliards d'euros !

    Pourquoi un statut des fonctionnaires ?

    Pour certains, porteurs d'une vision libérale de la société, il y aurait toujours trop de Fonction publique, trop de

    fonctionnaires. Les mêmes colportent de multiples contre-vérités pour convaincre du bien-fondé de leur pro
    jet

    : confier au secteur marchand une grande partie de la sphère publique.

    La Cgt vous propose un tour d'horizon, le plus objectif possible, des principales questions

    qui reviennent sans cesse sur le devant de la scène.

    Les vrais éléments du débat

    La vérité sur le nombre de fonctionnaires

    Regardons les données objectives. La réalité est bien différente des affirmations des

    pourfendeurs du service public.

    Prenons 3 exemples parmi les plus significatifs :

    • De 1984 à 2005, le nombre d'emplois en équivalent temps plein de la Fonction publique

    de l'état a augmenté de 9,77 %.

    Dans le même temps, la population active globale en France a crû de quelque 11,38 %

    et le nombre de nos concitoyens de 12,14 %.

    Autrement dit, rapportés au salariat global et à l'ensemble de la population, les effectifs

    de la Fonction publique de l'é

    tat ont significativement diminué ces 20 dernières

    années.

    • Toujours pour la Fonction publique de l'état, de 2002 à 2007, ce sont environ 100 000

    emplois qui auront disparu si l'on prend en compte les emplois aidés parvenus à leur

    terme et non remplacés (emplois jeunes par exemple).

    • Qui aujourd'hui pourrait sérieusement soutenir qu'il y a suffisamment –voire tropd'infirmières

    et d'infirmiers dans les hôpitaux publics ?

    La vérité c'est que, pour faire face aux exigences d'un service public de qualité, ce sont

    plusieurs dizaines de milliers d'emplois qu'il faut créer.

    La vérité sur le budget de la Fonction publique

    Bien qu'encore une fois, le « coût » de la Fonction publique

    doive avant tout être regardé à l'aune des missions qu'on

    lui confie et de son efficacité sociale, il est cependant intéressant

    d'apporter un élément permettant une approche

    globale purement économique.

    •

    Si l'on additionne les budgets des 2 versants de la Fonction

    publique assis sur les impôts (la territoriale et l'Etat), on peut

    observer la réalité suivante :

    - En 1984, le total de ces 2 budgets représentait 28,4 %

    du produit intérieur brut ;

    - En 2005, il n'en représente plus que 27,8 %.

    Autrement dit, le poids de la Fonction publique dans les richesses

    créées a diminué ces 20 dernières années.

    Ce statut n'est en aucun cas un privilège accordé aux fonctionnaires. Porteur de droits

    et de devoirs, il constitue le socle d'une Fonction publique accessible à tous.

    D'ailleurs, le Conseil d'état en a rappelé en 2003 les fondements, en précisant que

    « l'essentiel correspond à ce pourquoi un statut de la Fonction publique a été voulu et

    construit au fil du temps, c'est-à-dire les principes fondamentaux définis dans les lois

    statutaires, sur lesquels il ne peut être question de revenir, destinés à assurer l'égal

    accès aux emplois publics, à garantir les fonctionnaires contre l'arbitraire et le favoritisme

    et à donner à la puissance publique les moyens d'assurer ses missions sur tout le

    territoire dans le respect des règles d'impartialité et de continuité ».

    Une Fonction publique encore plus démocratique

    Le statut des fonctionnaires avec ses droits et ses devoirs, doit être rénové et affermi.

    Le concours, qui constitue la seule garantie d'égalité d'accès de tous les citoyens à la

    Fonction publique, doit demeurer un socle républicain incontournable, même si ses

    modalités peuvent êtres adaptées.

    Enfin, des lieux d'échange et de dialogue entre les usagers / citoyens, les employeurs

    publics et les représentants des personnels doivent être mis en place.

    La Cgt propose

    Depuis plusieurs années, les logiques libérales y compris dans le public n'ont fait qu'accentuer les inégalités

    d'accès pour tous les usagers. Cette logique s'accompagne aussi de cadeaux aux entreprises qui financent leurs

    investissements par des fonds publics. De plus, leur main d'oeuvre pour une bonne part payée au Smic les exonère

    de cotisations sociales. Tout cela avec l'utilisation de la sous-traitance à outrance.

    Des services publics efficaces et performants

    Un débat sans tabou ni a priori, cela signifie que l'on accepte de se poser toutes les questions à

    partir d'éléments indiscutables.

    Regardons si, par exemple, le secteur privé, dont d'aucuns nous vantent tant

    les mérites, est plus performant que les services publics.

    •

    La concurrence ferait-elle baisser les prix ?Depuis juillet 2004, la libéralisation du prix de l'électricité pour les professionnels a conduit à une hausse vertigineuse

    des prix de plus de 70 %.

    Une enquête de l'UFC–Que choisir révèle que, depuis novembre 2005, la mise sur le marché concurrentiel des renseignements

    téléphoniques a conduit à une augmentation des tarifs de 25 %.

    •

    Moins cher le privé ?Si l'on prend l'exemple particulièrement significatif du prix de l'eau, le moins que l'on puisse dire c'est que, effectivement,

    il n'y a pas photo.

    En effet, une étude conjointe du service central des enquêtes et études statistiques et de l'Insti- tut français de l'environnement

    montre qu'en 2004 le prix moyen du mètre cube d'eau en France était de 2,54 euros lors- que la gestion est assurée

    par le service public et de 3,28 euros lorsque la gestion est concédée au secteur marchand. Autrement dit, le privé est,

    dans le cas d'espèce, plus cher de près de 30 % que le public.

    •

    Qui paie réellement quoi ?

    La plupart du temps, quand le secteur public confie certaines de ses missions au privé, c'est tout bénéfice pour ce

    dernier, puisque par le biais des diverses exonérations, subventions... la majorité des dépen- ses est prise en charge par

    l'argent des contribuables.

    Une fonction publique de proximité et de plein exercice

    Partout et quelle que soit sa situation, le citoyen doit pouvoir trouver un échelon de

    la Fonction publique capable de répondre à tous ses besoins.

    Une telle conception s'oppose à un pilotage de la Fonction publique au travers de

    normes comptables. Ce qui est vrai pour les effectifs l'est également pour d'autres

    domaines (pour ne citer qu'un seul exemple, la tarification des soins à l'unité -la fameuse

    T2A- qui consiste à privilégier la rentabilité et les activités lucratives à l'hôpital

    et qui détériore l'offre de soins et accélère la fermeture de services).

    Elle ne peut davantage s'accommoder d'une Fonction publique à 2 ou 3 vitesses selon

    l'endroit où l'on vit sur le territoire. C'est pourquoi, toutes les prétendues réformes

    qui conduisent à créer des services publics de différente qualité ne sont pas recevables.

    L'excellence partout doit être le seul critère à mettre en avant en matière de

    qualité du service public.

    Enfin, si rapprocher l'administration de l'usager, faciliter ses démarches, sont de louables

    intentions, cela ne saurait se confondre avec des fusions -regroupements n'ayant

    que la réduction des effectifs comme objectif ou avec la mise en place de services

    n'ayant plus que des missions parcellaires à assumer.

    Quelles ressources

    pour la Fonction publique ?

    Bien sûr, pour qui défend une Fonction publique

    développée, bénéficiant des moyens

    nécessaires à l'accomplissement de ses missions,

    se pose la question d'un financement

    pérenne et équitable.

    évidemment, une telle conception est aux

    antipodes des politiques mises en oeuvre depuis

    des années privilégiant une vision pure
    ment

    comptable et affirmant vouloir réduire

    déficit et dette par la seule compression des

    dépenses en direction des services publics.

    à la Cgt, nous estimons indispensable et possible

    d'accroître les ressources nécessaires

    au financement d'une Fonction publique moderne

    et renforcée. Mieux même, nous pen

    sons

    que les moyens pour ce financement

    développé existent et que sa mise en oeuvre

    peut et doit passer par un système plus équitable.

    La Cgt propose

    La Fonction publique, de même que l'ensemble du service

    public, participe activement au développement de l'économie

    française. Elle n'est pas un frein à l'essor économique

    mais un atout supplémentaire pour la compétitivité de notre

    pays.

    La qualité des personnels, l'efficience et la réactivité d'intervention

    ainsi que sa constante évolution font de la France

    est un des pays dans le quel la productivité est la plus importante

    au monde.

    L'entrée de capitaux privés dans le financement de la Fonction

    publique, comme rendu possible notamment par la

    réforme des universités, aura certainement comme conséquence

    un traitement privilégié de certains par rapport à

    d'autres , et remettra directement en cause l'égalité d'accès

    sur le territoire.

    Pour ceux qui en douteraient encore, il faut l'affirmer sans détour : la France

    est un pays riche. C'est même un des plus riches du monde.

    Le problème, c'est que la répartition des richesses –produites par le travail- est particulièrement

    injuste.

    En voici quelques illustrations :

    • En juillet 2007, le magazine « Challenges » publiait son classement annuel des 500

    plus grandes fortunes de France.

    Les chiffres révélés à cette occasion sont édifiants.

    - De 1996 à 2007, le nombre de milliardaires en francs a triplé, passant de 89 à 251.

    - Le montant total des fortunes détenues est passé, sur la même période, de 80 à 280

    milliards d'euros et représente aujourd'hui 15 % du produit intérieur brut contre 6 %

    en 1996.

    - Le plus riche d'entre tous, Bernard Arnault, détient à présent 23 milliards d'euros

    contre 3,3 milliards il y a 11 ans.

    Pour n'en demeurer

    qu'à la Fonction publique,

    cela revient à

    dire que :

    - 500 personnes possèdent

    une fortune supérieure

    de près de 50 % à

    l'ensemble des salaires,

    primes et pensions versés

    annuellement à tous

    les agents de la Fonction

    publique ;

    - qu'un seul d'entre eux

    possède l'équivalent de

    tous les salaires versés

    à plus d'1 million

    d'agents des hôpitaux

    publics ;

    - que de 1996 à 2007, ces

    fortunes ont augmenté

    10 fois plus que les traitements

    et retraites de la

    Fonction publique.

    •

    En 2006, les profits

    des entreprises du CAC 40 ont avoisiné les 95 milliards d'euros. Sur les 3 dernières

    années, cela correspond à une progression fulgurante de 170 % !

    La répartition des richesses

    On le sait : les ressources de la Fonction publique –en

    tout cas, celles de la territoriale et de l'état- reposent

    essentiellement sur les prélèvements fiscaux.

    En la matière, la vraie réforme, consistant à mieux

    répartir l'impôt en imposant davantage ceux qui en

    ont les moyens, reste entièrement à faire.

    Au contraire, ces dernières années, c'est le chemin

    inverse qui a été emprunté !

    •

    Avant même le « paquet » fiscal adopté pour l'année 2008,

    on oublie trop souvent que diverses mesures d'allègements

    avaient été prises entre 2002 et 2007. Celles-ci au total, représentaient

    déjà 23,5 milliards d'euros cette année là, dont

    7,5 milliards pour les seules entreprises (sans tenir compte

    des exonérations de cotisations sociales).

    Autrement dit, avec le nouveau dispositif, on avoisinera les

    40 milliards d'euros de manque

    à gagner pour le budget

    de l'état.

    • Ces allègements, très handicapantspour les finances publiques,

    sont en outre d'une

    injustice totale puisque, massi

    vement,

    ils profitent avant tout

    au plus fortunés (10 % des

    français les plus riches ont bé
    néficié

    de plus des 2/3 des allé

    gements)

    et aux entreprises.

    Quelques chiffres

    complémentaires

    suffisent à s'en

    convaincre :

    - Environ 1 000 contribuables

    les plus riches bénéficieront

    de plus d'1/3 des gains générés

    par le bouclier fiscal avec

    en moyenne un bénéfice de 251 619 euros chacun.

    - Les abattements sur les successions et les donations

    rapporteront une économie totale d'impôt de 59 870 euros

    dans le cas d'une succession d'un couple avec 2 enfants

    au patrimoine de 800 000 euros et de 87 170 euros si ce

    couple dispose de 1 500 000 euros de biens.

    - Le taux marginal de l'impôt sur le revenu –c'est-à-dire,

    le taux concernant les plus hauts revenus- est passé de 65 % en 1986 à 40 % en 2007.

    La fiscalité

    Une Fonction publique

    facteur de développement économique

    Plus de moyens, plus équitablement répartis

    La France est un pays riche qui a les moyens de services publics développés. Mais

    la répartition des richesses créées se fait au profit d'une minorité et au détriment du

    plus grand nombre. La véritable réforme fiscale, alliant moyens renforcés et justice

    sociale reste encore à faire. Parmi les principales pistes, la Cgt propose :

    Rééquilibrer la part des différents impôts :

    Depuis plusieurs années, la part de la TVA ne cesse de s'accroître dans les recettes

    fiscales alors que celle de l'impôt sur le revenu ne cesse de diminuer. Or, la TVA est

    un impôt proportionnel puisque lors de l'achat d'un bien, quelle que soit sa valeur, un

    même pourcentage est appliqué. L'impôt sur le revenu constitue pour sa part un pré
    lèvement

    progressif puisque son taux s'élève avec le montant du niveau des revenus.

    Il est donc clair que la TVA pénalise davantage les ménages aux faibles ressources

    que ceux à hauts revenus : les 10 % des ménages les plus pauvres consacrent 8 %

    de leur revenu au paiement de la TVA ; les 10 % des ménages les plus riches ne lui

    concèdent que 3 % de leur revenu.

    Pourtant, en 1996, l'impôt sur le revenu représentait 19,32 % des recettes fiscales

    brutes ; il n'en représente plus que 16,62 % en 2007. Et la TVA, quant à elle, est

    passée durant la même période de 44,95 % à 50,87 %.

    Taxer les revenus financiers des entreprises :

    En 2005, les revenus de nature financière (intérêts et dividendes) perçus par les entreprises,

    s'élèvent à 137 milliards, soit l'équivalent de 8 % du produit intérieur brut.

    Il y a là des sommes considérables à récupérer.

    Renforcer l'imposition sur les grandes fortunes :

    Ces dernières années, les inégalités se renforcent en France : l'écart entre les plus

    riches et reste de la population va croissant. Ainsi, de 1996 à 2006, les 0,01 % des

    foyers les plus riches ont connu une augmentation de leurs revenus de 42,6 % contre

    4,6 % pour 90 % des Français.

    Mettre fin aux exonérations de cotisations patronales :

    Elles coûtent aujourd'hui plus de 25 milliards d'euros de compensation au budget de

    l'Etat. Véritables trappes à bas salaires, elles n'ont, de surcroît, aucun effet positif sur

    l'emploi. Il faut donc utiliser ces sommes considérables à d'autres finalités.

    La Cgt propose

    Retrouvez-nous sur Internet :

    Fédération Cgt des services publics

    www.spterritoriaux.cgt.fr

    Fédération Cgt de la santé et de l'action sociale

    www.sante.cgt.fr

    Union générale des fédérations de fonctionnaires Cgt

    www.ugff.cgt.fr

    Fédération Cgt des activités postales et de télécom.

    http://cgtptt.free.fr/

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