• Tribune de Yves Juin

    16 mar 2011

    « Les jeunes, les chômeurs, les salariés, les retraités, tout le monde comprend que le système capitaliste est injuste, cruel pour une majorité de la population qui a du mal à vivre.


    Cette crise économique et sociale ne cesse en effet de produire chômage et précarité. Alors que la vie est belle pour les banquiers, les actionnaires, que la droite sait si bien défendre ; le Front National ferait pareil.
    C’est ce qu’a montré, par exemple, la réforme des retraites que nous avons été des millions à combattre. Il nous faudra repartir en bagarre pour défendre la Sécurité sociale, contre la loi sur la dépendance des personnes âgées qui favorisera les secteurs des assurances privées.


    Le conseil général aurait pu susciter la résistance, en organisant une autre répartition des richesses, en créant des emplois de services publics dans l’aide aux personnes en difficultés, dans le développement de l’agriculture biologique, en imposant le monopole public dans ses champs de compétence, en favorisant la gratuité des transports.
    Ce n’est pas lui faire injure, cette gauche molle n’a pas pris cette voie depuis qu’elle est majoritaire. Elle accompagne le système, elle parle, paralysée devant les crises économiques et écologiques. Pire, elle distribue des subventions à des entreprises qui n’ont que le profit pour objectif.


    Parce que nous pensons avec Olivier Besancenot que ces solutions anticapitalistes peuvent être imposées, en se regroupant Tous ensemble, je sollicite vos suffrages. Un bon résultat serait un encouragement à la résistance unitaire pour vaincre la droite de Sarkozy. »

    Yves Juin, candidat NPA / Breizhistance
    Canton de Rennes Le Blosne


    votre commentaire
  • NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

    Appel solennel au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon
    Rassemblement unitaire le dimanche 20 mars  à 15 h à Paris devant l'Assemblée nationale


    Le peuple japonais affronte actuellement une tragédie sans précédent. Une catastrophe naturelle, avec des conséquences humaines, sanitaires et économiques. Et une catastrophe nucléaire majeure.

    A ce jour, quatre réacteurs nucléaires ont subi une série d’explosions, et connaissent actuellement de graves difficultés de refroidissement du coeur de chacun de ces réacteurs, partiellement en fusion. Une fusion totale des coeurs, voire une explosion avec une grande quantité de rejets radioactifs, n'est pas à exclure. Malgré une communication d'informations parcellaires ou contradictoires, nous pressentons que nous sommes face à une situation d'une gravité sans précédent.

     

    La situation au Japon est d’ores et déjà alarmante et s’aggrave d'heure en heure. Des centaines de travailleurs japonais sacrifient actuellement leur vie pour tenter d’éviter que le pire ne se produise.

    Alors même que la catastrophe est en cours, des quantités massives de substances radioactives ont été libérées dans l’atmosphère et l’océan. Des taux de radioactivité plusieurs centaines de fois supérieurs à la normale sont déjà mesurés à plus de 100 km de la centrale de Fukushima. C’est une vaste région du Japon qui subit à l’heure actuelle une contamination radioactive qui pourrait se propager à tout le pays, voire au-delà.

    Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d’éviter le pire au péril de leur vie.

    Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n'est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu'il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d’un bout à l’autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d'être décidée... Quel choix tragique !

    Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute  installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

     

    L'impuissance dramatique de l'homme face à l'emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis...)


    En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l'État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l’avenir de la population tout entière.

     

    Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l’industrie nucléaire et de son lobby ?

     

    Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd’hui. Elles s'appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l'efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d'un grand débat démocratique et citoyen.

    Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l'accident japonais. Nous prenons aujourd'hui sa déclaration au mot.

     

    NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

     


    Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

    Nous voulons:



    * L’arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire) tant que les citoyens n'auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l'énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum


    * Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement


    * L’arrêt complet de tous les projets portés à l'étranger par l'industrie nucléaire française

     

    Parce que la situation au Japon exige de ne pas se taire sur le drame que ce pays subit et sur la menace permanente que l’industrie nucléaire fait peser sur les peuples, au Japon comme en France :





    votre commentaire
  • Communiqué du NPA. Contre le risque nucléaire, mobilisation.

    japon_seisme_nucleaire.jpg

    Chaque jour fait monter d'un cran la crainte d'être confronté à une catastrophe nucléaire. Le tremblement de terre puis le tsunami ont eu des conséquences terribles au niveau humain, et ont provoqué des réactions catastrophique en chaine dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, installée sur la côte nord-est.

    Les difficultés de refroidissement ont entraîné des explosions dans trois réacteurs avec rejet dans l'atmosphère de substances radioactives qui se répandent aujourd'hui sur un large secteur du territoire japonais. Le même problème de refroidissement se pose pour les barres d'uranium entreposées dans une piscine et une fusion de réacteur est à craindre.

    L'exigence de la transparence pour disposer de toutes les informations sur la situation réelle au Japon est indispensable pour la population japonaise, la première concernée, mais aussi pour l'ensemble des pays.

    Ces graves événements remettent brutalement au centre de l'actualité dans les pays nucléarisés la question de la sûreté du nucléaire pour les travailleurs de toute la filière et pour la population.

    Des questions se posent ou se reposent quant à l'avenir de nos sociétés mis en danger par les choix énergétique de nos gouvernements successifs de droite comme de gauche depuis plusieurs décennies. Nous devons rompre avec ces politiques à la solde des multinationales de l'énergie, pour prendre en compte l'exigence de sûreté pour la vie des populations.

    C' est un droit fondamental qu'il faut respecter.

    Ce n'est donc nullement indécent aujourd'hui de poser la nécessité de sortir du nucléaire tout en assurant la reconversion de la filière et de ses salariés, de stopper tous les projets en cours, de fermer les centrales qui atteignent ou vont avoir 30 ans de fonctionnement, de mettre les moyens pour développer les énergies alternatives, renouvelables qui, à investissement égal, offrent des capacités de production supérieures au nucléaires tout en créant de nombreux emplois .

    Le NPA sera donc présent

    JEUDI 18 mars 18heures Mairie de rennes

    dimanche 20 mars, à 15h, au rassemblement unitaire devant l'assemblée nationale à Paris, ainsi que dans toutes les régions de France où les appels à manifester se multiplient.

    Le 15 mars 2011.

     


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • AH Joseph ...


    2 commentaires