• Non, à l’immigration jetable. Manifestation le dimanche 29 novembre à 15h00. Rennes

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    Des enfants arrêtés
    Des bébés en centre de rétention
    Des familles et des couples séparés
    Des lycéens et des étudiants forcés d’arrêter leurs études
    Des malades privés de soins, des exilés pourchassés
    Des travailleurs qui cotisent et n’ont aucun droits sociaux
    Une main-d’œuvre immigrée maintenue volontairement dans la précarité
    Des centaines de demandeurs d’asile et de personnes sans papiers en Ille et Vilaine laissées à la rue

    Charter, quotas d’expulsion, quotas de délits de solidarité, fichage, appels à la délation, traitement arbitraire et suspicion à tous les niveaux de l’administration, contrôles au faciès, enfermement, morts en fourgon, décès aux postes de police ...

    Les politiques d’immigration française et européenne désignent les étrangers comme une menace. Elles orientent nos sociétés vers une xénophobie d’Etat. Sous couvert de défendre une prétendue identité nationale, elles incitent au racisme et au repli communautaire.

    Elles sont utilisées pour aggraver les régressions sociales dirigées contre toutes et tous. L’instrumentalisation politique des questions d’immigration entraîne nos pays sur des pentes dangereuses.

    La France ne respecte pas ses engagements comme signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, des textes qui défendent et protègent le droit de toutes et tous.

    NOUS N’ACCEPTONS PAS LES POLITIQUES COMMISES EN NOTRE NOM ! NOUS VOULONS L’ÉGALITÉ DES DROITS !

    POUR UNE POLITIQUE DE L’IMMIGRATION RESPECTUEUSE DES DROITS FONDAMENTAUX

    MANIFESTATION DIMANCHE 29 NOVEMBRE À 15H00 À RENNES - PLACE DE LA MAIRIE

    CIJ - Uni(e)s Contre une Immigration Jetable appel soutenu par :

    Alternative libertaire - Amitiés kurdes de Bretagne - ATTAC 35 - CGT 35 - Cimade Rennes - CNT STE 35 - DAL 35 - FASE 35 - FEP CFDT 35 - FSU 35 - Gauche unitaire 35 - Groupe la vie nouvelle Rennes - LDH Rennes - les Verts Rennes - Mix cité Rennes - MJCF 35 - MJS 35 - MRAP 35 - Mouvement de la paix Rennes - NPA 35 - Relais étrangers - RESF 35 - RUSF 35 - UAIR - Union syndicale Solidaires 35 - UNEF Rennes


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    400 lycéens défilent dans le centre-ville de Rennes

    Les lycéens ont défilé en fin de matinée dans le centre-ville.

    Les lycéens ont défilé en fin de matinée dans le centre-ville.
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    Environ 400 lycéens ont défilé dans le centre-ville de Rennes ce mardi matin. Ils s’opposent au projet de réforme du lycée, porté par le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, mais aussi aux suppressions de postes et à l’idée d’installer des portiques de sécurité à l’entrée des lycées.

    Venus de tous les lycées rennais, ils s’étaient réunis devant la gare à l’appel d’organisations politiques et syndicales (NPA, Jeunes communistes, UNL, Sud lycéen) en fin de matinée, puis ils ont improvisé le parcours du défilé. Ils se sont d’abord dirigés vers les quais. Ils ont marqué une pause devant l’inspection académique. Puis ils ont parcouru le vieux centre. Ils ont notamment descendu la rue Lebastard, avant de revenir vers la gare.


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  • 18 novembre : conférence sur les enjeux de Copenhague avec Christophe Aguiton

    Lundi 2 novembre 2009, par Attac Rennes // 2009

    Le comité local Attac Rennes organise, le 18 novembre 2009 à 18h30 dans la salle de spectacle de la Maison des associations à Rennes (6 cours des Alliés), une conférence publique et gratuite sur les enjeux de la prochaine conférence de l’ONU sur le climat.

    La conférence aura pour intitulé « Urgence Climatique, Justice Sociale - Les enjeux de la conférence de l’ONU à Copenhague » et sera animée par Christophe Aguiton, membre du conseil scientifique d’Attac France.

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    La conférence de Copenhague

    Du 7 au 12 décembre 2009, la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique se tiendra à Copenhague. Elle doit déterminer les objectifs et les solutions à mettre en œuvre à l’échelle internationale pour faire suite au protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012.

    Quels enjeux Nord-Sud et quelles régulations internationales pour que la justice climatique et sociale soit au centre des politiques mises en œuvre ?

    Le réchauffement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains. Le développement d’un marché des crédits carbone et des droits à polluer ne fait que favoriser une nouvelle spéculation « verte » sans avoir d’efficacité sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Des mesures véritablement alternatives sont nécessaires. Elles doivent être débattues démocratiquement, se fonder sur les principes de justice sociale et de solidarité avec les pays les plus touchés par le changement climatique et faire l’objet de politiques publiques audacieuses rompant avec la logique productiviste.



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  • Sarkozy tient ses promesses !

     

    On se démande pourquoi la grande majorité des français a une opinion si négative sur la gestion de Nicolas Sarkozy.  Voici,  enfin,  un président de la République qui tient ses promesses !  Le candidat Sarkozy a promis de réduire les impôts,  le président a tenu parole.   Certes,  il y a,  ici ou là,  des impôts nouveaux qui sont tombés ou qui vont arriver bientôt.  C’est le cas,  par exemple,  de l’imposition des indemnités aux accidentés du travail.  Or, comme l’a si bien expliqué un porte-parole du gouvernement, c’est une question d’équité.  En effet,   la non-imposition des accidentés est un exemple typique de ces niches fiscales non-justifiées,  qui créent des catégories de privilégiés qui tentent d’échapper,  par toute sorte de subterfuges,  à leur devoir citoyen.   En effet,  ce n’est pas parce qu’on est un accidenté du travail – qu’on a perdu un doigt,  un même un bras,  happé par la machine - qu’on peut s’abstenir de contribuer,  comme tout le monde,  au Trésor Public.   Le gouvernement veut donc mettre fin à cet état d’exception fiscale,  et rétablir l’équité.

                Mais cette nouvelle imposition est largement compensée par les déductions fiscales de toutes sortes,  qui montrent la détermination du président de la République de réduire la lourde charge fiscale qui accable les français.   Un exemple illustre la générosité du gouvernement :  l’éxonération d’impôt ,  depuis 2007,  sur les plus-values à long terme  de cession de titres de participation.  La somme dont le Trésor fait cadeau aux citoyens dans ce cas est infiniment supérieure à celle qu’il récolte par quelques petites nouvelles impositions :  pas moins de vingt milliards de euros,  ou,  pour être précis,  20,5 milliard d’euros.  Qui dit mieux ?  Voici un gouvernement que non seulement n’augmente pas les impôts,  mais les diminue très considérablement.   Les bénéficiaires de cette réduction exemplaire sont 6.200 entreprises - ou plutôt,  pour être précis,  chefs d'entreprises.   En fait,  comme l’explique M. le ministre du budget Eric Woerth,  il aurait fallu appliquer cette exonération bien plus tôt,  en évitant ainsi que des nombreux groupes établissent leurs holdings hors de nos frontières,  « délocalisant à cette occasion des emplois de cadres de haut niveau ».   En effet,  comment garder en France nos précieux cadres de haut niveau,  si l’on s’obstine à les taxer  ?  C’est une question d’intérêt national bien compris.  La comparaison avec l’exemple précedent s’impose :  a-t-on jamais vu un accidenté du travail partir en Suisse pour échapper au fisc français ? 

                   Conclusion :  Nicolas Sarkozy a tenu ses promesses,  les impôts qu’il a augmentés ne sont rien en comparaison avec ceux qu’il a réduits.  Il est rare qu’un gouvernement de la République soit aussi généreux,  vingt milliards d’euros ce n’est pas rien,  c’est à peu près l’équivalent de la somme du Grand Emprunt nécéssaire pour combler le déficit fiscal.

                Pour revenir alors à la question initiale :  pourquoi cette méfiance du public,  ce jugement si négatif sur la gestion du président ? 

     

     

     

     

                                          Michael  Löwy


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