• (Entête)


    Aux patrons de payer la crise qu'ils ont créée,

    pas aux travailleurs !










    La crise que les patrons veulent faire payer aux travailleurs

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    Le secteur automobile de la région rennaise est particulièrement touché par les attaques du patronat. Dans le cadre d'un plan de suppressions de 2700 emplois, PSA prévoit d'en faire disparaître 1750 sur le seul site de La Janais. La direction espère 900 départs volontaires et elle aimerait muter 850 salariés dans le reste de la France alors même qu'aujourd'hui elle rame pour trouver des candidats acceptant d'aller travailler en région parisienne. Et cela dans un contexte où La Janais est fermée du 4 décembre au 9 janvier, les jours chômés sont payés à 100% (moins certaines primes) mais devront être partiellement récupérés.

    Le 26 novembre dernier, la direction de La Barre Thomas a annoncé son intention de supprimer encore 200 postes (de source syndicale). Les salariés des sous-traitants Vistéon, Gefco, Faurécia, La Barre Thomas, Bretagne Ateliers, Sanden à Tinténiac, Sibret à Redon, Delphi à Saint-Aubin d'Aubigné et Cooper à Vitré se voient imposer des RTT, des congés payés ou des journées chômées qui entraînent des pertes de salaires. Environ 1 000 intérimaires auront été mis à la porte par PSA pour la fin de l'année et des centaines chez les sous-traitants.

    Au niveau national, Ford près de bordeaux connaît 10 semaines de fermeture et Général Motors à Strasbourg est menacé. Renault prévoit 6000 suppressions de postes en Europe dont 1000 à l'usine de Sandouville où le chômage a pour conséquence des retraits de 300 à 400 € sur la fiche de paie. A Renault-Flins, les intérimaires qui n'ont pas été mis à la porte ne viennent travailler que 6 jours dans le mois. Comment boucler son budget dans ces conditions ?

    Pour un poste supprimé à PSA ou Renault, c'est 3 à 4 qui sont en danger chez les équipementiers ou les fournisseurs. Même la sidérurgie est touchée: Arcelor Mittal fermera une usine et une douzaine de hauts-fourneaux en Europe pendant plusieurs semaines.

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    Pourquoi ces suppressions de postes et ces journées chômées ?

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    A court terme, cette année, les patrons veulent baisser les stocks et garder des profits importants pour les actionnaires. Sur le long terme, ils veulent profiter de la diminution des ventes ces derniers temps pour mettre en application des plans de restructuration déjà mûris depuis longtemps (GPEC et CAP 2010 pour PSA). Ils ambitionnent d'augmenter encore la flexibilité et l'annualisation du travail pour tous les salariés.

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    Les grosses fortunes ne connaissent pas la crise

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    Pour l'instant, la crise, ce sont les travailleurs qui la subissent, les actionnaires eux se portent très bien. PSA a fait en 2007 un bénéfice de 855 millions d'euros (5 fois plus qu'en 2006) et 733 millions dès le premier semestre 2008 (+ 4,6 % des ventes mondiales). D'ailleurs son concurrent Renault, lui, a augmenté ses profits de + 7,6 % en 2007 pour atteindre 2,734 milliards d'euros. Au premier trimestre, Renault a déjà fait un bénéfice de 1,4 milliard. Entre 2005 et 2008, les dividendes de ses actionnaires a augmenté de 210 %. De 1997 à 2007, le groupe Renault a fait 16 milliards d'euros de profits et PSA, 10,7 milliards.

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    Il n'y a pas de fatalité, l'argent existe, aux actionnaires de payer !

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    Selon les estimations, en 2008 les 40 plus grandes entreprises françaises vont engranger environ 98 milliards (3ème année consécutive de hausse). Ca suffit largement à maintenir tous les emplois et à embaucher tous les précaires. Ca suffit aussi à conserver l'intégralité des salaires et même les augmenter. Au même moment, le gouvernement distribue des milliards aux banques, mais aussi aux industriels. Sarkozy envisage de donner 400 millions d'euros pour les constructeurs soit-disant pour la conception de véhicule « propre » et la banque européenne d'investissement est disposée à prêter des milliards.

    Encore des aides publiques pour le patronat qui en a déjà reçu beaucoup... et rien pour les vrais victimes de la crise: les travailleurs !

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    Des mouvements qui se multiplient pour faire entendre la voix des travailleurs

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    Début octobre, Sarkozy s'est fait chahuté lors de sa visite à Renault-Sandouville où il était venu apporter son soutien au PDG. 4 000 salariés des sites de Renault, de PSA, Ford, de sous-traitants Faurecia, Michelin et d'autres sont allés crier leur colère au salon de l'automobile. A Strasbourg, des centaines de salariés de Général Motors ont manifesté avec ceux de PSA Mulhouse et une délégation de Ford Bordeaux pour exiger des garanties pour leur salaire et leur emploi. Des débrayages partiels ont eu lieu à Renault Trucks à Blainville contre le renvoi d'intérimaires, à PSA Aulnay contre l'augmentation des cadences et dans d'autres usines.

    Il n'y a rien à attendre des politiciens qui cèdent aux désirs des patrons de l'automobile sans aucun engagement et contrepartie. Il n'y a rien à attendre des patrons qui mettront toujours en priorité leurs profits plutôt que les conditions de vie des salariés.

    Seule une riposte générale des travailleurs de l'automobile, tous ensemble CDI, CDD, intérimaires, prestataires, quelque soit l'employeur, peut faire reculer les patrons. Le patronat et le gouvernement se serrent les coudes pour défendre leurs intérêts, unissons-nous pour défendre les nôtres, notre union doit être notre force.

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    • Revendiquons l'interdiction des licenciements et le maintien de tous les postes,

    • Exigeons un vrai partage du temps de travail, la baisse des cadences au lieu de continuer à les augmenter avec moins de personnels,

    • Imposons le maintien intégral des salaires pour tous les salariés du secteur de l'automobile, constructeurs, fournisseurs, équipementiers et sous-traitants

    • Le patronat fait de la propagande pour expliquer que tout va mal pour mieux réclamer des subventions des collectivités et de l'Etat, mais on peut douter que cela aidera les salaires et l'emploi. Exigeons le contrôle des comptes des entreprises pour que l'on se fasse un avis nous-même de l'état de leurs finances.


    Réunion publique

    « La crise du secteur de l'automobile,

    symptôme de la crise du capitalisme »

    avec Régis LOUAIL et Gérard PREVOST,

    militants LCR-NPA, salariés de Renault Cléon

    Vendredi 12 décembre à 20 Heures,

    maison des associations

    Esplanade Charles De Gaulle, Métro Charles de Gaulle –





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  • lES EMPLOYES DE L'USINE dOUX DE lOCMINe sont renvoyés

    banderolle de la manif de septembre


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  • http://npa2009.org/telechargements

    téléchargez le kit complet du NPA pour vos banderolles

    vos manifs

    vos tracts ( logo)

    vos réunions (powwer point sur la crise)

    connaitre  les textes proposés : fondements, orientation, statuts, européennes


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  • http://www.dailymotion.com/video/x7emtn_husson11_news

    CONFERENCE DE mICHEL hUSSON SQUR LA cRISE à la Rochelle


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