• Appel de syndicalistes d'Ille et Vilaine
    Un appel unitaire : pourquoi ?
    Il est né du constat, largement partagé, des difficultés pour construire des perspectives de mobilisation afin de résister
    aux attaques tous azimuts que nous subissons.

    Que nous soyons salariés, employés ou privés d'emploi, du secteur
    public ou du privé, ou étudiants.
    Au delà des nécessaires journées d'action, des
    débrayages et des grèves de 24 heures, il faut créer les
    conditions du tous ensemble, de la convergence et donc de
    l'unité pour défendre nos revendications. et obtenir
    satisfaction.
    Tous les salariés, tous les syndicalistes, les équipes
    militantes, les directions des organisations syndicales à tous
    les niveaux. Tout le monde est concerné.
    Cet appel a pour ambition:
     d'exprimer l'exaspération devant l'incapacité d'opposer
    une riposte à la hauteur, face aux mauvais coup du
    gouvernement et du MEDEF.
     de contribuer à créer des cadres de discussion
    nécessaires pour que la question des perspectives pour
    un mouvement d'ensemble soit débattue le plus
    largement possible .
     d'aider à ce que ce débat soit porté dans le maximum
    de secteurs, par le maximum de salariés, de militants,
    d'équipes et d'instances syndicales
     que tous ensemble nous décidions de la meilleure
    perspective possible et que nous nous donnions les
    moyens d'y parvenir.
    Cet appel de syndicalistes d'Ille-et-Vilaine a donc pour
    vocation d'être signé par toutes celles et ceux qui partagent
    tout ou partie de ces préoccupations. Il peut aussi être pris
    en charge par les structures syndicales qui le souhaitent
    pour s'en saisir comme outil de réflexion. Il peut aider à
    définir des perspectives .permettant de répondre au défi que
    doit relever le monde du travail avec ses organisations
    syndicales
    Il veut dépasser le simple aspect pétitionnaire, insuffisant
    face aux défis lancés pour susciter à tous les niveaux, dans
    tous les secteurs du monde du travail, des cadres
    d'échanges permanents.
    Pour signer cet appel :
    Vous pouvez adresser un courrier électronique à l'une des adresses ci-dessous en précisant votre nom,
    prénom, syndicat, entreprise, adresse électronique.
    cgt@ville-rennes.fr
    sud@ch-guillaumeregnier.fr


    Assez de confusion ! Assez de division !

    Ces derniers mois, nous avons pétitionné et participé à une succession de journées d'action avec débrayages
    ou grèves et à des manifestations de rue...
     pour nos salaires, nos retraites, le maintien des 35 h, la défense de la recherche, de la télé publique, du Code
    du travail et du statut de fonctionnaire et pour le maintien des Hôpitaux publics...
     contre les franchises médicales, les suppressions des postes à France Télécom, à Thomson, PSA, La Barre
    Thomas... et dans tous les services publics et la Fonction Publique, à commencer par l'Éducation nationale.
    etc...

    Pourtant ni le gouvernement ni le MEDEF n'ont bougé.
    Et nous syndicalistes avec les salariés, nous en avons assez d'être baladés de journées d'action en journées
    d'action éclatées et sans continuité...
    Faute d'une riposte généralisée, le gouvernement fera passer toutes ses contre-réformes... Et ça, nous ne
    l'acceptons pas !
    Aussi nous appelons l'ensemble des directions syndicales et les salariés, qu'ils soient du public ou du privé, à
    tout mettre en oeuvre pour faire converger les mécontentements et fédérer les revendications, pour faire front tous
    et toutes ensemble et en même temps en cette rentrée.
    Les thèmes des revendications communes ne manquent pas : salaires, pouvoir d'achat, emplois, protection
    sociale et retraite, garanties collectives, défense des services publics et de la fonction publique, libertés
    démocratiques et citoyennes...

    L'essentiel est d'agir ensemble, en même temps et sur les mêmes revendications qu'on soit du privé, des
    services publics ou de la fonction publique, actifs, en CDI ou précaires, privés d'emploi ou retraités.
    Quelque soient les formes de cette mobilisation : une grande manifestation unitaire, nationale ou dans chaque
    ville, en organisant des blocages de la vie économique, ou en reconduisant les grèves dans les entreprises...

    Premiers signataires :
    CFDT
    Irvin Masson (banques)
    CGT
    Laurent Cairon (Ville de Rennes / Métropole)
    Martine Daniélo (Ville de Rennes / Métropole)
    Christian Delarue (SNADGI)
    Annick Desnos (Ville de Rennes / Métropole)
    Edmond Eudes (Ville de Rennes / Métropole)
    Pascal Franchet (SNADGI)
    Christine Gaigeot (Ville de Rennes / Métropole)
    Jean-Luc Goyer (Animation)
    Charles Grignon (Ville de Rennes / Métropole)
    Catherine Guérin (Ville de Rennes / Métropole)
    Patrick Guédeu (Ville de Rennes / Métropole)
    Ludovic Guillon (Ville de Rennes / Métropole)
    Christophe Hochet (V. de Rennes / Métropole)
    Yves Juin (Ville de Rennes / Métropole)
    Philippe Le Scouarnec (V. de Rennes / Métro)
    Patrick Le Tiec (La Poste)
    Olivier Ledouble (Équipement - environnement)
    Vincent Legagneux (SNTRS)
    Claude Liger (Ville de Rennes / Métropole)
    Chantal Parage (Ville de Rennes / Métropole)
    Denis Robin (Animation)
    Jean-Pierre Morin (Ville de Rennes / Métropole)
    Pascal Ragil (Ville de Rennes / Métropole)
    Sylvain Selon (Barre-Thomas)
    FO
    Jean Lefeuvre (SDAS)
    FSU
    Jean-Yves Bécherie (SNEP)
    Philippe Béranger (SYGMA)
    Bernard Bouvier (SYGMA)
    Jean-Claude Gautier (SYGMA)
    Sylvie Guillon (SYGMA)
    Bruno Lévéder (SNASUB)
    Christine Noury (SNASUB)
    Jean-Michel Rigollé (SYGMA)
    Françoise Potin (SYGMA)
    Christian Taillandier (SYGMA)
    INPH
    Isabelle Guilhem
    SOLIDAIRES
    Moussa Ammi (SUD Collectivités territoriales)
    Didier Aubry (SUD Santé-Sociaux)
    Erwan Bergeault (SUD Etudiant)
    Dominique Blivet (SUD Éducation)
    Jean-Baptiste Boissy (SUD Étudiant)
    Goulven Boulliou (SUD Santé-Sociaux)
    Christine Breuzin (SUD Télécom)
    Bernard-Marie Chambon (SUD Collect.
    territoriales)
    Michelle Cheyre (SUD Télécom)
    Isabelle Daniel (SUD Télécom)
    Henri Donnart (SUD Collectivités territoriales)
    Catherine Dufeux (SUD Santé-Sociaux)
    Jean-Michel Eleouet (SUD Collect. territoriales)
    Dominique Fouillé (SUD Énergie)
    Michel Fourmont (SUD Santé-Sociaux)
    François Germain (SUD Télécom)
    Patrick Gestin (SUD Recherche)
    Maryvonne Guérinel (SUD Télécom)
    Marie-Odile Guilleme (SUD Télécom)
    Gérard Hanselman(SUD Éducation)
    Nathalie Hervé (SUD Collectivités territoriales)
    Patrick Jeusset (SUD Collectivités territoriales)
    Angèle Lamora (SUD Collectivités territoriales)
    Molly Le Guenec (SUD Télécom)
    Monique Le Hegarat (SUD Télécom)
    Florence Le Néen (SUD Santé-Sociaux)
    Charles Lecoq (SUD Santé-Sociaux)
    Evelyne Lemaître (SUD Télécom)
    Dominique Leseigneur (Sud Télécom)
    Alain Lucas (SUD Télécom)
    Jean-Pierre Martzolf (SUD Anpe)
    Annita Menant (SUD Télécom)
    Cyril Monnier (SUD Collectivités territoriales)
    Gilles Morin (SUD énergie)
    Eric Morry (SUD Énergie)
    Jean-Michel Pallier (SUD Santé- Sociaux)
    Nicole Pelleter (SUD Télécom)
    Monique Plaine (SUD Collectivités territoriales)
    Lydie Porée (SUD Collectivités territoriales)
    Hélène Raoul (SUD Télécom)
    Anne Réminiac (SUD Santé-Sociaux)
    Jean-François Vial (SUD Industrie)
    Richard Vienneaux (SUD Énergie)
    Annie Wihlm (SUD Télécom)
    Gérard Weisser (Sud Rural)
    UNEF
    Gildas Viaouet
    Pierrick Viaouet


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  • . Et les deux initiatives phares du week-end dernier, l'adoption du plan Paulson aux Etats-Unis d'un côté, et le mini-sommet européen convoqué par Nicolas Sarkozy de l'autre, n'ont pas réussi à doper le moral des marchés. Pire : tout se passe comme si ces deux initiatives avaient un peu plus convaincu les investisseurs de la gravité de la situation, sans parvenir à les rassurer. Les places financières mondiales ont en effet connu, lundi 6 octobre, une débâcle historique, aggravant encore un peu plus le recul des Bourses amorcé il y a plus d'un an, au moment de l'éclatement de la crise des «subprime».

     

    Paris a réalisé lundi son plongeon le plus marqué depuis... octobre 1987. Le CAC 40 a dégringolé de 9,04% à 3711 points, renouant avec ses niveaux d'octobre 2004. Pas une seule des valeurs de l'indice vedette français n'a terminé dans le vert. A titre de comparaison, le CAC avait perdu «seulement» 7,39% le 11 septembre 2001. Cette situation de quasi-panique prouve que l'accumulation des plans de sauvetage, de part et d'autre de l'Atlantique, ne suffit pas à rassurer les investisseurs, de plus en plus inquiets des conséquences de la crise financière américaine sur l'économie européenne.

     

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  • pour un service banquaire controlé par les salariés

    Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR,a estimé lundi qu'au lieu de "nationaliser les banques qui sont en train de tomber", victimes de l'économie de marché, il faut créer "un service bancaire unifié" placé "sous le contrôle des salariés, des usagers, des consommateurs".

    "Aujourd'hui on propose de nationaliser les banques qui sont en train de tomber dans le cadre de la guerre de l'économie de marché. Plutôt que de nationaliser ces banques-là, ce que je propose c'est de (les) réunifier dans un seul et même pôle public, un nouveau service bancaire unifié, non pas sous le contrôle de l'Etat mais sous le contrôle des salariés, des usagers, des consommateurs", a déclaré M. Besancenot sur France-Inter.

    Selon lui, "au passage il faudra qu'on lève le secret bancaire, commercial, industriel pour savoir où va l'argent". Les mesures décidées par les responsables européens pour sauver les banques de la faillite ne sont que "la bouée de sauvetage d'un système qui est en train de s'écrouler", a aussi estimé M. Besancenot jugeant que la crise financière "profonde durable" touche "le coeur de la bête".

    "Le plus gros des difficultés économiques, sociales est devant le gouvernement", a-t-il ajouté appelant à "ne pas sous-estimer que l'exaspération sociale est toujours là". "La musique de Sarkozy consiste à dire il y a le méchant capitalisme financier et le gentil capitalisme industriel" mais "quand Sarkozy parle du capitalisme entrepreneuriale tout le monde sait que c'est de la flûte : ses copains, Bolloré, Bouygues et tous les autres, sont des capitaines de grandes firmes qui mènent aussi bien l'activité financière que l'activité industrielle", a-t-il dit.


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  • Par Stéphane Alliès Mediapart

    Le siège historique du quotidien communiste L'Humanité, à Saint-Denis, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, pourrait être revendu à une société de promotion immobilière avant d'être loué à l'Etat. Cette opération en cours de négociation permettrait au quotidien d'assurer sa survie financière. La mairie, elle, espère faire installer la sous-préfecture dans les lieux ...

    a lire la suite dans Mediapart


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  • A propos de J.-M. Rouillan
    Communiqué de la LCR.
     
    Le parquet de Paris vient de demander la réincarcération de Jean-Marc Rouillan.
    Celui-ci a purgé sa peine : 20 ans de prison...
    La LCR qui a toujours défendu les droits démocratiques et les droits des prisonniers, est contre sa réincarcération. La LCR tient aussi à réaffirmer qu'elle a toujours rejeté et condamné les actions et la politique d'Action directe.
    La LCR est en désaccord avec les déclarations récentes de J.M.Rouillan, publiées dans le prochain numéro de l'Express.
    Ayant purgé sa peine, il a bien le droit à l'engagement politique.
    Il a demandé son adhésion au NPA.
    Du point de vue de la LCR, il avait sa place dans ce nouveau parti à partir du moment où il renonçait à ses actions du passé.
    La LCR dénonce enfin une opération politique visant à tenter de criminaliser le NPA au moment où les préoccupations principales des français, de la population tournent autour de la crise économique et de ses conséquences et au moment où les réponses politiques du NPA rentrent de plus en plus en écho avec ces préoccupations.
    Le 1er octobre 2008.

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