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Pour une ville belle et rebelle,
ouverte et solidaire
Lutter plus pour gagner plus !
La liste "Rennes à Gauche !" s'est constituée à l'initiative de
Rennaises et de Rennais investis dans des combats en faveur de la
justice sociale (retraites, CPE...), du droit des femmes, de la défense
des services publics, contre la xénophobie. Nous pensons que les
mouvements collectifs revendicatifs sont générateurs de progrès sociaux.
Au moment où Sarkozy et ses relais locaux (dont Karim Boudjema)
s'attaquent tous les jours à nos conditions de vie et anéantissent nos
droits (franchises médicales, salaires, pouvoir d'achat, code du
travail...), la lutte nous semble plus que jamais d'actualité.
Nous pensons aussi qu'il faut proposer aux électrices et électeurs une
alternative politique pour prolonger ces luttes dans les urnes. Nous
souhaitons êtres utiles aux Rennaises et aux Rennais, qui touchés par la
précarité, la spéculation immobilière, et parfois la répression,
attendent que les ressources locales soient utilisées au profit du plus
grand nombre. Nous voulons donc siéger au conseil municipal pour ces
exigences liées à notre quotidien.
Cela n'est possible que si vous donnez votre voix à la liste "Rennes à
Gauche !" qui incarne une gauche indépendante face au Parti Socialiste
et à ses alliés qui sont à la tête de cette ville depuis des années, et
abandonnent aux sociétés privés la gestion de biens communs comme l'eau,
les transports, etc.
Fondamentalement antilibéral, nous serons force de proposition au
conseil municipal et au conseil d'agglomération pour imposer à Rennes
une autre répartition des richesses :
- faire du droit au logement un droit effectif ;
- contribuer et développer les services publics et les services
municipaux ;
- s'attaquer aux discriminations et aux inégalités ;
- élargir la culture l'accès à la culture, aux savoirs et à la
démocratie ;
- promouvoir la diversité linguistique.
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La santé : un droit pour tous
L'accès à la santé et à la prévention pour les
couches les plus défavorisées de la population
doit être facilité par la création de centres
médicaux-sociaux dans tous les
quartiers de la ville.
Une « Maison des drogues »
Devant l'échec de la répression et face aux
violences liées à la vente sauvage de
drogues, il est nécessaire de créer une maison
des drogues, où seraient distribués une
information objective, des seringues, des
produits de substitution, avec un accompagnement
social et médical adaptés.
Prolonger les combats pour les
droits des femmes
Les femmes subissent des discriminations :
inégalité des salaires, violences familiales et
sociales, intimidations, sous-représentation
sociale et politique...
La municipalité doit être à même de répondre
aux attentes spécifiques en matière
d'aide et de protection des femmes.
La ville doit accentuer sa politique en faveur
du respect et de l'égalité homme-femme.
Nous proposons la création d'un lieu commun
inter-associatif, où chacune pourra
trouver les informations nécessaires, et qui
confirmera cet engagement.
La jeunesse : une chance pour
Rennes
Il faut étudier la mise en place de structures
autogérées par la jeunesse, tel un centre autonome
(espaces pour des concerts, expos,
pratiques artistiques diverses) comme à
Strasbourg. L'auto-organisation plutôt que
de la répression ! Il faut aussi des lieux de
rencontre diversifiés, partout dans la ville.
Le logement des étudiants et des
jeunes travailleurs :
Il faut construire de nouveaux FJT (foyers
de jeunes travailleurs) et des logements universitaires
répartis sur toute la commune favorisant
ainsi la mixité sociale et
générationnelle. Nous refusons la logique
des campus à l'américaine.
L'université
Le/la représentant-e de la municipalité aux
conseils d'administration des universités
doit y défendre le service public d'enseignement
supérieur et de recherche. Elle
s'opposera à toute tentative de sélection et
de privatisation ou de soumission aux intérêts
patronaux.
Une école de la diversité et de
la solidarité
Les choix de fermeture d'écoles faits par la
municipalité sortante constituent une erreur.
Les élus de « Rennes à Gauche ! » :
défendront la carte scolaire et la scolarisationdes enfants dès deux ans ;
refuseront de voter des crédits auxécoles privées ;
veilleront à l'inscription à l'école et auxcantines de tous les enfants résidant dans la
commune, que leurs parents aient ou non
des papiers ;
s'opposeront au fichage des élèves ;soutiendront la filière publique bilinguebreton-français.
L'accès pour tous aux loisirs et
la culture : un droit élémentaire
Pour faciliter l'accès du plus grand nombre
à la culture, il faut amplifier le dispositif
« passeport loisirs culture ».
Une « Maisons des solidarités »
Confions aux syndicats et aux associations
luttant dans des domaines sociaux, la gestion
et l'animation de structures unitaires
pour accueillir les travailleurs avec ou sans
emploi, avec ou sans papiers. Elles pourraient
alors être des lieux de rencontre, de
débat, d'entraide et de solidarités
construites à la base, et aussi de loisirs et de
culture pour tous.
Rendre le pouvoir et la parole
aux habitants
Pour une démocratie de décision et de
contrôle : élection et budget participatif !
A Rennes la démocratie locale est en
panne, du fait de la mainmise du PS sur les
conseils de quartier. Ceux-ci doivent être
élus.
Le vote du budget municipal (trois milliards
d'euros) est un acte politique essentiel. Une
partie de son élaboration doit être confiée à
des conseils de quartier élus.
Défendre les droits des
étrangers
En attendant d'avoir le droit de vote, les résidents
étrangers, avec ou sans papiers, doivent
pouvoir participer aux décisions
(référendums, conseil de quartier, statut
municipal d'élus associés).
Les employés municipaux ne doivent pas
devenir des auxiliaires de police en contrôlant
les sans papiers, notamment lors des
mariages. Il en est de même pour les agents
des transports publics.
La municipalité et Rennes Métropole doivent
se prononcer contre la rétention et les
expulsions. Tant que cela sera nécessaire
pour veiller au respect des droits, les élus
doivent accéder sans limite au CRA (centre
de rétention administrative) de Saint-
Jacques.
Non à la politique sécuritaire ;
oui à une politique sociale !
Il faut refuser la criminalisation de la jeunesse
des quartiers et sa stigmatisation par
des patrouilles policières humiliantes : nous
exigeons la suppression des BAC (brigade
anti-criminalité).
Plutôt que des policiers, des médiateurs et
autres personnels sous-payés et peu qualifiés
pour ce travail, il faut recruter massivement
des travailleurs sociaux de terrain, des
éducateurs de rue, et leur donner les
moyens d'agir sur le moyen et long terme.
Nous combattrons l'implantation de caméras
de surveillance, qui semble être la seule
solution faisant consensus entre le parti socialiste
et la droite locale pour contrôler
abusivement la jeunesse dans cette ville.
Nous sommes opposés au choix de la répression
pour lutter contre les nuisances sonores
et la consommation d'alcool en centre
ville. C'est pourquoi la municipalité doit
étaler les heures de fermeture des bars et
restaurants dans le temps et l'espace, et veiller
à une répartition plus équilibrée de ces
établissements dans la ville.
Promouvoir la diversité
linguistique
Défendre la langue Bretonne, au delà des
déclarations symboliques, c'est promouvoir
son utilisation dans la vie publique et intégrer
le personnel non enseignant des écoles
Diwan au personnel municipal.
Il ne faut pas oublier le gallo et les langues
issues de l'immigration qui doivent trouver
droit de citer dans la cité !
Quel financement ?
La fiscalité locale est complexe, difficile à
comprendre et fortement injuste.
Nous voulons modifier l'assiette des taxes
foncières, prendre en compte les revenus
des ménages dans le calcul de la taxe d'habitation
et en exonérer les contribuables de
condition modeste.
Les entreprises sont bien souvent les premières
bénéficiaires des gros travaux d'infrastructures
et ne cessent de réclamer des
exonérations fiscales. Nous sommes au
contraire pour une augmentation de la taxe
professionnelle qui, à Rennes, est parmi les
plus basses de France.
L'eau : reprendre le contrôle !
Depuis 125 ans, à Rennes, l'eau est distribuée
par Veolia (ex Vivendi, ex Générale
des Eaux).
Le traitement de l'eau et sa distribution sont
d'une importance majeure car vitale (santé,
pollution, canicule...). L'eau manque, on ne
peut la dilapider. Une gestion déléguée à
des multinationales permet à celles-ci de
faire des profits et ne sert pas l'intérêt public.
Des villes ont adopté le système de régie directe
(Grenoble, Cherbourg...), ce qui leur
a permis de baisser les tarifs, d'offrir une
bonne qualité d'eau, voire de « faire » des
bénéfices qui profitent aux habitants.
Nous proposons aux Rennais-es un service
public de l'eau, la fourniture d'un minimum
gratuit pour les besoins domestiques, un
tarif unique passé ce minimum utilisé (tarif
non dégressif : responsabilisation de la
consommation, respect de la ressource).
Enfin, nous proposons la création d'instances
démocratiques de la gestion de l'eau.
Pour une politique du logement
qui affronte la spéculation
La politique rennaise n'est pas suffisante,
même si elle dépasse le minimum de 20%
imposé par la loi. Plus de 7 000 demandes
de logements sociaux sont encore en attente.
La spéculation immobilière fait flamber
les prix des logements et des loyers, et
ne profite qu'aux promoteurs. Les loyers
pèsent trop fortement sur les budgets des
ménages.
Pour une vraie politique de gauche en matière
de logement, il faut :
imposer à toutes les communes de l'agglomérationla construction de 20% de logements
sociaux ;
appliquer la loi de réquisition des logementsvides, qui existent aussi à Rennes ;
construire davantage de logements sociauxen recourant à la préemption des terrains
disponibles ;
arrêter la construction de logementsdestinés à l'accession sociale à la propriété,
financés par l'endettement des ménages ;
améliorer les conditions d'accueil despersonnes sans abris et des gens du voyage.
Ecologie : pour une ville
durable
Devant l'urgence de la situation et les menaces
qui pèsent sur l'environnement, l'écologie
est entrée dans tous les discours
politiques mais trop rarement dans les actes.
A l'échelle municipale, il est pourtant possible
de construire une alternative pour une
ville durable :
il faut absolument limiter la place de lavoiture en ville en refusant les gros projets
routiers (échangeurs, pénétrantes, parkings
en centre ville...), en créant un véritable réseau
cyclable continu et sécurisé, en développant
les transports collectifs (gratuité
pour tous, nouvelles lignes inter-quartiers,
plages horaires étendues, réseau en site
propre desservant toute l'agglomération...) ;
les bâtiments, neufs ou rénovés, publics(administration et logements sociaux) ou
privés, devront viser l'autosuffisance : isolation,
énergies renouvelables, économies
d'eau et d'éclairage, etc.
la municipalité, pour son propre fonctionnementet ses marchés publics, doit privilégier
les solutions écologiques et
solidaires : produits bio, locaux et/ou solidaires
dans les cantines (scolaires, personnel
communal...), véhicules propres, papier
recyclé, bannissement des produits
toxiques, tri et réduction des déchets, etc.
le granit et le béton, ça suffit ! Il fautplanter de vrais arbres (pas en pot) et créer
des espaces verts avec des plantations demandant
peu d'entretien. Il faut réduire la
place de l'affichage publicitaire dans l'agglomération.
Activités sportives : priorité au
plaisir et non à la compétition
Nous aurons le souci de combattre les inégalités
qui persistent dans l'accès et la pratique
sportifs. Plutôt que de subventionner
des équipements de prestige, nous favoriserons
la création d'un maximum de lieux
(piscines...) facilement accessibles et
bon marché.
Une politique intercommunale
démocratique : élection à
Rennes Métropole
Les délégués qui siègent n'ont aucune
légitimité démocratique. Nous réclamons
l'élection au suffrage universel
direct avec proportionnelle intégrale
pour le conseil d'agglomération.
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A rennes le Ps a contribué à tuer la vie démocratique locale
nous sommes pour une démocratie qui inclue des conseils de quartier élus par la population
et qui pourraient gérer une partie du budget communal coimme a PORTO Alegre au BRAZIL
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