• Texte d'APPEL DES PERSONNALITES 

    Pour un référendum sur le projet de nouveau traité européen


    En France, comme dans les autres pays membres de l'Union, la construction européenne marque en profondeur toutes les politiques. Quelle que soit l'appréciation que l'on porte sur le type d'Europe en train de se construire et sur les politiques jusqu'ici menées dans son cadre, l'impératif démocratique est identique : toutes les citoyennes, tous les citoyensdoivent pouvoir débattre des politiques européennes et avoir leur mot à dire sur l'avenir de l'Union. Sinon, le fossé se creusera davantage entre les aspirations populaires et la construction européenne, qui doit être l'affaire de toutes et de tous.

    Une simple ratification parlementaire ne permettrait pas de mener ce débat dans l'ensemble du pays. A plusieurs reprises, le peuple a été consulté directement sur l'avenir de l'Europe. En 2005, il s'est prononcé par référendum sur le projet de Traité Constitutionnel Européen. Aujourd'hui, il faut à nouveau un référendum.

    C'est pourquoi, quoi que nous ayions voté il y a deux ans, nous exigeons un référendum sur le nouveau traité européen.


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    APPEL UNITAIRE DES ORGANISATIONS

    à propos du nouveau Traité européen 



    En 2005, les citoyennes et les citoyens de notre pays et des Pays-Bas ont refusé la « constitution » européenne que les chefs d'Etat de gouvernement avaient adoptée. Dans plusieurs pays, elle n'a jamais été ratifiée. Fin juin 2007, les chefs d'Etat et de gouvernement ont lancé une procédure éclair pour un nouveau traité européen, sans débat populaire, sans referendum.

    Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, ce n'est pas un « mini-traité ». Sous un autre nom et une autre forme, il reprend l'essentiel de la « constitution » rejetée.

    Contrairement à ce que dit Nicolas Sarkozy, « le respect de l'économie ouverte de marché où la concurrence est libre » restera la pierre angulaire de la construction européenne à laquelle tout est subordonné. Aucune des principales exigences soulevées dans le débat sur le traité constitutionnel n'est prise en compte : services publics, égalité hommes-femmes, laïcité, préservation de l'environnement et des ressources non renouvelables, Europe sociale, refus de la libre circulation des capitaux et du dumping fiscal, surpuissance et missions de la banque centrale européenne (BCE), politique de paix, fonctionnement démocratique de l'Union européenne. Rien.

    Les services publics restent soumis aux règles de la concurrence. La référence aux « héritages religieux » est maintenue. Aucun des obstacles à l'amélioration des règles sociales n'est levé. Les politiques environnementales sont stérilisées par les choix économiques ultra-libéraux. Le pouvoir de la BCE est préservé. L'inscription de la défense européenne dans la politique de l'OTAN, c'est à dire sa soumission aux Etats-Unis, et la militarisation de l'Europe sont confortées. La charte des « droits fondamentaux », déjà très insuffisante, reste vidée de toute portée pratique. Et, comme prévu par le traité constitutionnel, le système institutionnel actuel, profondément anti-démocratique, n'est pas vraiment transformé. Bref, on retrouve tout ce qui fait de l'Europe une zone aménagée de libre échange et de promotion des politiques néo-libérales, au lieu qu'elle se construise démocratiquement et propose une autre voie que le règne sans partage des multinationales et des marchés financiers.

    Nous sommes des partisans déterminés d'une Europe émancipée de cette tutelle des puissances financières, capable de refuser les politiques de domination agressive et les interventions militaires pour mettre en oeuvre de nouvelles relations internationales, notamment avec les pays du Sud. Nous voulons une Europe fondée sur le refus de toutes les discriminations, le respect effectif de la diversité culturelle et la convergence par le haut des droits sociaux, des normes environnementales et des protections des consommateurs. Nous voulons une Europe bâtie sur la volonté et la souveraineté populaire. Voilà pourquoi nous refusons ce nouveau traité. Et nous proposons une démarche : l'élaboration d'un nouveau texte fondateur à la suite d'un processus démocratique, populaire et transparent ; puis sa ratification par referendum dans tous les Etats.

    Nous appelons toutes celles et tous ceux qui veulent cette Europe là à se mobiliser, à faire converger leurs initiatives et à unir les forces pour expliquer le véritable contenu du nouveau traité, dénoncer la tromperie et pour ouvrir une nouvelle perspective d'une Europe démocratique, sociale, écologique et solidaire.

    Pour éviter que le peuple tranche, Sarkozy veut faire adopter le nouveau traité par la voie parlementaire. Rien ne dit qu'il pourra le faire. Les citoyens et les élus, quel qu'ait été leur vote le 29 mai 2005, doivent refuser que la démocratie et la volonté populaire soient bafouées et exiger un nouveau referendum.

    Le 16 octobre 2007.


    Premiers signataires : 
    AC! – Alter - AlterEkolo - Alternatifs – APEIS - ATTAC - Cactus La Gauche – Confédération Paysanne – Convergence Citoyenne pour une Alternative à Gauche - Coordination des Groupes de Femmes Egalité - Coordination nationale des collectifs antilibéraux - Démocratie & Socialisme - Fondation Copernic - Forces Militantes - LCR - Marches européennes - MARS Gauche Républicaine - PCF - PCOF - Pour la République Sociale - Réseau Féministe Ruptures – Union des Familles Laïques - Union syndicale Solidaires ...


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  • Edito Evelyne Jouan  France Inter

    jeudi 25 octobre 2007

    Qui a de l'avenir a gauche ?

     

    Un sondage BVA qui parait ce matin dans  l'Express  fait ressortir homme : Olivier Besancenot, le numéro 1 de la LCR.

    62% des sympathisants de gauche interrogés par BVA, souhaitent qu'Olivier Besancenot "ait davantage d'influence dans la vie politique franaise", 7 points de plus par rapport au dernier baromtre.

    Il arrive en troisième position derrière S"golne Royal, toujours en tte, talonnŽe par Bertrand Delano‘.

    Alors en surgisssant ainsi dans le jeu, le petit poucet de la LCR contre l'ogre socialiste, Olivier Besancenot, incarnerait-il l'avenir de la gauche ?

    On n'en est pas lˆ, mais pourquoi pas !

    La sympathie et l'intŽrt qu'il suscite s'expliquent en tout cas aisŽment. Par l'histoire et par le prŽsent.

    L'histoire, c'est celle de la dŽ-si-dŽo-lo-gi-sation de la gauche de gouvernement, le parti socialiste pour faire court.

    Gauche gestionnaire, en charge du rŽel, en butte avec lui, qui a abandonnŽ ˆ chaque nouvelle lŽgislature un peu plus de son utopie rŽformatrice, cette gauche de gouvernement se contente largement depuis deux dŽcennies de rester sur le terrain des valeurs et de la morale. Elle est Žvidemment Solidaire, antiraciste, internationaliste, mais quoi d'autre de vraiment clair ?

    Quand le jeu politique comptait comme partenaire une droite tŽtanisŽe par le Front National, tout allait bien si je puis dire. Cette gauche morale occupait presque tout l'espace de son camp, avec ˆ la marge, une gauche contestatrice et encore rŽvolutionnaire.

    Le problme, c'est... le prŽsent.

    Et ce qu'il y a de nouveau dans le prŽsent, c'est l'irruption d'un Nicolas Sarkozy qui a re-i-dŽo-lo-gi-sŽ la droite, qui l'a foncirement dŽcomplexŽe et qui lui a redonnŽ une nouvelle identitŽ. Et le problme, et bien c'est que le PS, jusqu'ˆ prŽsent, reste incapable de rŽagir ˆ cette nouvelle donne. Il n'offre toujours pas de discours alternatif.

    RŽsultat, Olivier Besancenot fait rver !

    Non d'ailleurs justement, il ne fait plus rver, il apparait aujourd'hui comme le seul ˆ incarner l'autre discours, sinon l'autre voie.

    Le jeune patron de la LCR ne se trompe pas de combats. Non qu'il y en ait de bons ni de mauvais pour la gauche mais il en est des plus efficaces que d'autres.

    Quand le PS monte ˆ la tribune du ZŽnith pour dŽnoncer aux c™tŽs d'Adjani, de BHL et de quelques personnalitŽs de droite les tests ADN, quand le PS s'interroge pour savoir s'il faut ou non convoquer CŽcilia ex Sarkozy, quand il tergiverse sur le bien fondŽ de la remise en cause des rŽgimes spŽciaux, ou qu'il se re-divise sur le traitŽ europŽen modifiŽ, Olivier Besancenot choisit l'efficacitŽ. Il dŽnonce aussi, bien sžr l'ignominie de la loi Hortefeux, mais dit se "taper" comme de l'an 40 des affaires du couple prŽsidentiel et puis surtout, il se consacre sans Žtat d'‰me aux luttes sociales.

    RŽgimes spŽciaux, "il craint que le gouvernement n'aille au carton sur cette histoire comme il dit".

    Mal-logŽs, il interpelle Fadela Amara lors d'une Žvacuation musclŽe, "vous trouvez pas que leur sort est dŽgueulasse"?.

    Pouvoir d'achat, ce sont ces terrains lˆ qui l'intŽressent, eux seuls. Il n'est d'ailleurs pas anodin que sa c™te de popularitŽ explose en plein mouvement social, mais ce sont de fait ces terrains lˆ qui font la vie quotidienne des gens.

    Alors Olivier Besancenot n'est pas encore l'avenir ˆ lui tout seul de la gauche toute entire et son futur parti anti capitaliste en gestation ne remplacera pas immŽdiatement le parti socialiste, mais enfin sa radicalitŽ a au moins le mŽrite de la clartŽ. Les Franais ne s'y trompent pas. Le PS devrait finir par s'en inquiŽter.


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  • Grande messe sarkozienne au Grenelle de l'environnement.
    La préservation des intérêts économiques prime une nouvelle fois sur l'urgence environnementale comme le montre une éventuelle taxe carbone avec comme contrepartie une réduction des taxes pesant sur le travail pour les entreprises.

     La rupture en matière de transports n'en est pas une. Des projets autoroutiers seront peut-être évités, mais ceux en cours se poursuivent et les routes à 4 ou 6 voies ne sont pas concernées pas un arrêt éventuel. Alors qu'on vante la nécessité du fret ferroviaire, le gouvernement ferme 260 gares de fret, supprime des milliers d'emplois. Le gouvernement refuse de taxer la consommation énergétique des entreprises aériennes ou des transporteurs routiers.

    Un flou total règne quant au financement pour l'isolation des bâtiments. Le plan de rénovation a été chiffré par l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la maîtrise de l'Energie) à 600 milliards d'euros, à répartir sur les 40 prochaines années, soit 15 milliards chaque année, le montant des cadeaux fiscaux votés en juillet dernier.

    L'action principale de N.Sarkozy est de développer et de vendre l'énergie nucléaire, notamment avec le nouveau réacteur EPR, pour le plus grand bonheur de la multinationale AREVA. C'est dire que la portion congrue sera le lot des énergies renouvelables. Pesticides, OGM : aucune mesure d'ampleur annoncée.

     La culture des OGM est gelée pendant l'hiver. La future loi risque de légitimer la coexistence entre les filières OGM et non OGM. La FNSEA a obtenu qu'une éventuelle réduction massive de pesticides soit conditionnée par l'existence de solutions alternatives. L'écologie ne peut être un marchandage « je t'échange un peu de nucléaire contre un peu d'énergies renouvelables ». Il est impossible de satisfaire le MEDEF et la FNSEA et de mener une politique globale et cohérente pour répondre à la crise écologique, combattre les inégalités sociales.

    LCR Le 25 septembre 2007


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    diffuser largement autour de vous ,

     

    A cette date le marché de l'électricité et du gaz est ouvert à la concurrence de part la volonté de nos « dirigeants » et de Bruxelles et beaucoup de monde risque de se faire piéger.

     Un premier conseil : ne cédez pas aux sirènes téléphoniques

    et autres démarchages commerciaux, même de la part d'EDF et/ou de Gaz de France.

    Pour info :

     

    Les fournisseurs Electricité :

    -          ALTERNA

    -          COMP. NAT. DU RHONE (SUEZ)

    -          DIRECT-ENERGIE SA

    -          EDF
    -          ELECTRABEL France (SUEZ)
    -          ELECTRICITE DE STRASBOURG
    -          ENDESA ENERGIA

    -          ENERCOOP

    -          GAZ DE France

    -          GAZ ELECTRICITE DE GRENOBLE

    -          OUEST ENERGIE

    -          POWEO

    -          SIGEXY

    -          SOREGIES

    -          USINE ELECTRIQUE DE METZ

    Les fournisseurs Gaz :

    -          ALTERGAZ

    -          BP GAS & POWER

    -          DISTRIGAZ
    -          EDF
    -          ELECTRABEL
    -          ENI
    -          E.ON GROUP
    -          GAS NATURAL
    -          GAZ DE FRANCE
    -          GAZ DE PARIS
    -          HYDRO ENERGY
    -          IBERDROLA

    -          POWEO

    -          SOTEG

    -          TOTAL

    -         WINGAS

     

    Listes mises à jour régulièrement à consulter sur www.cre.fr (site du Comité de Régulation de L'Energie)

     

    La plupart de ces fournisseurs n'ont pas ou peu de moyens de production (centrales, barrages, éoliennes,...) comme POWEO par exemple !

     

    Comment ça se passe ?

    Comme en téléphonie, les structures sont là (centrales, câbles, pylônes, transfos...) ils n'ont besoin que d'ordinateurs et de téléphones (pour prendre vos réclamations) qu'ils transmettent ensuite aux opérateurs historiques (EDF - GDF)  qui bien entendu, continuent d'entretenir et de développer les installations.

    Il existe une bourse de l'électricité (eh oui) POWERNEXT, ou chacun fait son marché. Ils achètent A L'AVANCE de l'électricité, de X mégaWatt/h à une période de la journée où elle est la moins chère et ensuite revendent à leurs clients l'énergie avec bien sûr des gains à la clé. C'est aléatoire car le cours change entre temps ! Le bénéfice n'est pas assuré. C'est pourquoi au début, les prix sont bas, pour attirer le « pigeon », ensuite il faut faire au plus vite des plus-values sinon c'est la faillite.

    Comme pour les opérateurs de renseignements téléphoniques (ex 12), des fournisseurs actuellement sur les rangs vont disparaître faute de finances suffisantes. Seuls les plus puissants resteront, quitte à perdre beaucoup d'argent au début !...



    1) TARIF REGULE, ELIGIBILITE ET TARIF CONCURRENTIEL

     

    Depuis le 1/07/07, vous avez le choix entre :

    -         le tarif régulé (comme aujourd'hui) où  l'Etat  fixe les prix (peu de fluctuation car suit en général le coût de la vie),

    -         faire jouer votre « éligibilité », c'est à dire choisir le marché, faire jouer la concurrence.

     

    Si vous faites jouer votre éligibilité, donc que vous choisissiez de faire jouer la concurrence, vous ne pourrez plus jamais revenir au tarif régulé.

     

    Je dis plus haut de faire surtout attention aux offres EDF ou Gaz de France car ces 2 entreprises, étant opérateur historique, sont les seules (avec Electricité de Strasbourg et de Grenoble, Usine de Metz) à conserver 2 types de tarifs, le régulé et le concurrentiel.

    Alors il se peut que vous soyez contactés par EDF ou GDF (surtout GDF) pour vous entendre dire :  « venez chez nous, on vous fera un contrat unique, vous n'aurez qu'une seule facture, vous aurez des avantages (diagnostiques gratuits d'installation, l'énergie moins chère, une cafetière offerte, ...) et dès la signature, votre facture baissera de X %... »

    Aujourd'hui, EDF et Gaz de France sont devenues des Sociétés Anonymes, avec des actionnaires à rétribuer.

    Vous comprendrez donc aisément qu'elles ont intérêt à ce qu'un maximum de leurs clients quittent le tarif régulé.

     

    Programme ou offre alléchants, mais danger, même en choisissant un contrat de type concurrentiel d'EDF ou de GDF, vous faites jouer votre éligibilité, donc, FINI le tarif régulé.

    Et à titre d'exemple, si pour vous appâter on vous offre un diagnostique de votre installation et qu'on trouve des défauts, vous serez obligés d'y remédier à titre onéreux.

     

    Qu'arrivera-t-il si vous quittez le tarif régulé ?

    Un seul exemple, celui de l'hôpital de Besançon.

     En 2004, le directeur, envoûté par les sirènes d'ENDESA, quitte EDF et le tarif régulé.

    Première année, pas de problème :

    - 10% sur la facture d'électricité, on se frotte les mains, y-a pas à dire, la concurrence et le marché ç'à a du bon.

    2ème année :

    patatras, + 70% sur la facture ENDESA (comme pour les assurances et tout le reste, il faut lire les petites lignes).

    Notre directeur d'hôpital, se disant que l'on ne l'y reprendrait pas de sitôt, demande son retour à EDF.

    Mr EDF lui répond : « volontiers Monsieur, nous vous faisons une offre à 10% de moins que ENDESA »

    -          « Quoi ? mais avant je payais tant !!! »

    -          « Oui mais cela, c'était le tarif régulé. Et comme vous avez fait jouer votre éligibilité, vous ne pouvez pas revenir au tarif régulé ! »

     donc résultat des courses, + 50% en 2 ans.

    Pour la petite histoire, qui a subi les conséquences de la décision du directeur ?

    -          les usagers car on a du fermer des lits,

    -          le personnel soignant car on a du supprimer des postes suite à l'augmentation des dépenses budgétaires que l'opération a entraîné.

     



    2) TRES IMPORTANT : LA NOTION DE POINT DE LIVRAISON

     

    ATTENTION, jusqu'au 1er juilllet 2007, un abonnement à l'électricité et au gaz était contracté par une personne physique ou morale.
    Depuis le 1er juillet, c'est la notion de point de livraison qui prévaut.

    Ça veut dire quoi ?

     

    -         Depuis le 1er juillet, vous décidez d'acheter une maison ou un appartement. Si le vendeur était resté à EDF et/ou GDF régulé, pas de problème. Par contre, si votre vendeur avait fait jouer son éligibilité, donc qu'il a quitté EDF et/ou GDF tarif régulé, vous ne pouvez pas prétendre au tarif régulé, car c'est la notion de point de livraison qui est prise en compte.

    -         Plus grave, idem pour le locatif. C'est à dire que si vous déménagez et que vous êtes en locatif (OPAC, privé...), vérifiez bien où votre prédécesseur dans le logement se fournissait car la aussi, si un locataire décide de quitter le tarif régulé, c'est le logement qui quitte définitivement ce tarif (attention encore, s'il vous dit qu'il était à EDF et/ou GDF, cela ne dit pas à quel tarif il était).

    -         Cela vaut pour le bailleur de logement qui risque d'avoir des difficultés ultérieures à louer ses logement qui ne seront plus au tarif régulé (d'autant plus qu'actuellement la loi sur la concurrence libre et non faussée lui interdit d'imposer à un de ses locataires de se fournir ici plutôt que la).

     

    BONJOUR LES DEBOIRES ....

     

    3) LES COUPURES POUR IMPAYES

     

    Que vous choisissiez n'importe quel fournisseur et n'importe quel tarif, c'est une nouvelle entreprise, filiale commune à EDF et Gaz de France, qui s'appelle depuis 2004, EDF-Gaz de France Distribution (EGD en abrégé interne), qui est en charge de :

    -         la construction du réseau et du branchement pour vous raccorder,

    -         l'entretien et le renforcement de ce même réseau,

    -         le dépannage aussi bien électrique que gaz,

    -         le relevé des consommations, facturé au fournisseur,

    -         et toutes les interventions annexes teles

    o       l augmentation de puissance sur les disjoncteurs,

    o       coupures pour impayés, facturés au fournisseur qui répercute (bien sûr sur le client) et la, on peut constater que certains fournisseurs n'y vont pas avec le dos de la cuillère envers leurs clients mauvais payeurs.

     

    4) ET MAINTENANT, LE COUP DE CHAPEAU.

     

    Le 1er juillet 2010 :

     

    A compter de cette date, que vous accédiez à la propriété ou que vous changiez de résidence en locatif, vous n'aurez plus droit au tarif régulé.

    Alors si vous avez prévu de faire construire ou d'accéder à la propriété, faites le avant cette date.



    5) EN GUISE DE CONCLUSION
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    L'objectif gouvernemental Européen et Français étant de tuer le tarif régulé le plus vite possible,

    CONSIGNES POUR TOUS :

     

    -         si on vous appelle  (même si c'est E.D.F. ou Gaz de France)  pour vous faire une offre commerciale, vous répondez :
    « MOI, JE RESTE AU TARIF REGULE ! »

    (Si c'est les autres, je n'ose pas vous dire ce que vous leur répondez...)

    -          Mais surtout, pas de signature et ni même d'engagement oral, même pour le moindre changement de contrat
    (Par exemple un « suivi conso » pour la maîtrise de votre consommation (moyennant finance !), de souscrire au service dépannage à domicile, ou bien encore un changement de puissance,...).

    -         Régulièrement contrôlez vos factures car je ne vous dis pas les arnaques qu'il y a eu pour les professionnels...

    -         Et enfin, ne vous laissez pas berner par des désinformations du style :

    -          Le public Manque d'informations, il craint de voir la facture grimper...

    En cas de problème ou d'incompréhension, renseignez-vous !
    (vous connaissez bien quelqu'un dans votre entourage qui travaille dans le service
    encore un peu public (par le biais duquel vous avez reçu ce document par exemple?)

    ____________________________

     

    Petite anecdote pour finir :

    En 2006, devant le tollé soulevé auprès des industriels et professionnels, à l'injonction du MEDEF et de la CGPME, mais aussi de certaines communes qui avaient changées de fournisseurs d'énergie, qui elles aussi étaient dans le cas d'une augmentation de près de 70% du prix de l'électricité dérégulée, le Gouvernement Villepin a mis en place un truc malhonnête :

    Pendant 2 ans, EDF rembourse, aux fournisseurs indélicats, 30% des 70% d'augmentation qu'ont subi ces patrons et clients repentis.

    En clair, cela signifie que vous, petits usagers, payez, par l'intermédiaire de votre facture EDF, à des sociétés comme POWEO, Suez et autres, la différence entre les rabais qu'elles consentent à leurs gros clients pour ne pas les perdre.

    ETONNANT NON ?

    _________________________________________________________________________

    Si ce document vous a aidé à mieux comprendre l'ouverture du marché de l'énergie, merci de diffuser autour de vous ...

     


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  • Plus un seul lecteur, ou télespectateur, n'ignore aujourd'hui que le couple Sarkozy a introduit une demande de divorce.

    Mais pendant de longs mois, ce sujet a été tabou pour les médias traditionnels (presse, radio, télévision).

    Dans cette affaire, la logique des médias français a été politique, avant d'être économique : plutôt renoncer à vendre du papier, que de fâcher l'Elysée. Si vous voulez revoir les séquences les plus emblématiques de cet embarras et de ces contorsions, si vous voulez revoir comment le ministre Sarkozy, en 2005, avait affrêté quelques pirogues de journalistes
    pour mettre en scène ses retrouvailles avec son épouse, cliquez ici (1).


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