• Manifestation de plus de 1000 personnes dans la ville de Montfort sur Meu ce samedi 10 mars. Photos.


    samedi 10 mars 2007 par rennes info Répondre à cet article

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    1. Film : « LAISSEZ LES GRANDIR ICI ! » par le Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers"


       

      Pour signer la pétition "Laissez les grandir ici !"

      Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »

      Professionnels du cinéma et de l'audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France

      Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d'hommes et de femmes sans-papiers menacés d'expulsion.

      Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

      A titre individuel ou au sein d'associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

      La décision de faire un film collectif s'est vite imposée à nous.

      Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu'on appelle « sans-papiers ».

      Avec l'accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d'écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. LEUR film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

      Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l'arbitraire, qui fait toujours d'eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d'être expulsés. Passion d'apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.

      Ces enfants doivent vivre parmi nous.

      Il est aujourd'hui urgent d'affirmer :

      "Laissez les grandir ici !"

      LE FILM

      Ce film sera projeté dans les salles de cinéma à partir de mercredi 7 mars 2007 (salles d'Art et Essais, réseau MK2...) et 400 copies sont d'ores et déjà disponibles pour une diffusion nationale. De plus, des DVD seront bientôt disponibles.

       




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    2. Suite, chez RESF : http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article4633

      Collectif des cinéastes pour les « sans-papiers »
      Professionnels du cinéma et de l'audiovisuel en soutien au Réseau Education Sans Frontières et à tous les « sans-papiers » de France

      Dans les écoles, les collèges et les lycées, un grand mouvement de solidarité entoure les enfants d'hommes et de femmes sans-papiers menacés d'expulsion.

      Ce mouvement est essentiel à la société française : les enfants des écoles, ce sont les enfants de ce pays, ce sont les enfants de la République.

      A titre individuel ou au sein d'associations, des cinéastes se sont engagés en parrainant et en protégeant ces familles en difficulté et en danger.

      La décision de faire un film collectif s'est vite imposée à nous.

      Pour réaliser ce film, nous nous sommes adressés au Réseau Éducation Sans Frontière (RESF) et à des enseignants, qui nous ont présenté certains de leurs élèves, des enfants de ceux qu'on appelle « sans-papiers ».

      Avec l'accord de leurs parents, nous avons travaillé avec eux en ateliers d'écriture. Les enfants ont raconté leurs situations, confronté leurs expériences. De ces échanges est né un texte (voir pétition à signer), de ce texte est né un film. Leur film. Une forme simple qui porte leur parole et leur histoire. Une histoire de peur et de souffrance.

      Les enfants ont participé à ce travail avec leur passion et leurs espoirs. Espoir de voir cesser l'arbitraire, qui fait toujours d'eux des enfants de « sans-papiers », des enfants de déboutés. Espoir de vivre sans la peur quotidienne d'être expulsés. Passion d'apprendre et de grandir dans un pays qui est le leur comme il est le nôtre.
      Ces enfants doivent vivre parmi nous.
      Il est aujourd'hui urgent d'affirmer :

      "Laissez les grandir ici !"


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    3. COMMUNIQUE  DE  PRESSE  DU  PROCES  DE  L'ASSOCIATION  BARACANNA

      Le 6 mars 2007 s'est déroulé le procès de l'association
      antiprohibitionniste baracanna.
      Le président et les 3 vendeurs-conseils étaient inculpés de trafic de
      stupéfiants, en l'espèce des graines de chanvre, de présentation sous un
      jour favorable et de consommation.
      Un non-lieu partiel avait été accordé par le Juge d'Instruction pour les
      graines de chanvre.


      Lors de son réquisitoire, la Procureure s'est acharnée à vouloir prouver
      que sous le couvert d'une association, baracanna était en fait un commerce
      comme un autre qui vendait le matériel pour faire pousser du chanvre
      psychotrope.

      Elle a également complètement délirée en insistant sur le
      fait que nous vendions de la résine de chanvre psychotrope car nous
      vendions des pollinators. 

      Heureusement la Présidente du Tribunal avait
      auparavant spécifié que jamais personne, dans aucune déclaration des
      clients ou du personnel de l'association, n'avait vendu autre chose que du
      matériel et des graines pour l'autoproduction.


      La Procureure a requis contre le président de l'association Jean-Charles
      Petitjean 15 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve et pour les
      vendeurs-conseils 12 mois de prison avec sursis.


      Les avocats des vendeurs-conseils ont eux plaidé la relaxe sur les faits
      de présentation sous un jour favorable et ils ont demandé une peine de
      principe pour la consommation, des T.G.I. (Travaux d'Intérêt Généraux).
      Quand au président de l'association qui n'était pas représenté par un
      conseil, il a demandé pour lui-même une relaxe complète pour les faits qui
      lui étaient reprochés (présentation sous un jour favorable, qui n'a pas
      été prouvée et consommation, mais attestant d'une prescription médicale).
      A la fin de l'audience la Présidente du Tribunal a demandé au différents
      protagonistes s'ils étaient d'accord pour effectuer des T.G.I.. Ils ont
      répondu oui et le verdict a été mis en délibéré au 3 mai 2007 à 14h.

      Jean-Charles Petitjean, président de feu l'association baracanna


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    4. Deux administrateurs de l'Insee estiment à 9,5% et non à 8,7% le "véritable" taux de chômage

      de Virginie Malingre

      Quel a été le véritable taux de chômage français en 2006? Jeudi 8 mars, l'Insee ne dévoilera sans doute pas ce chiffre – celui qui est calculé selon la norme du Bureau international du travail (BIT) – mais tentera d'expliquer pourquoi ses experts n'ont pas été en mesure de le publier, comme chaque année, en mars. Cela se passera devant le Conseil national de l'information statistique (CNIS), qui réunit syndicalistes, patronat, économistes, fonctionnaires du ministère de l'emploi... L'Insee – qui est largement suspecté d'avoir reporté la publication du chiffre du chômage à l'après présidentielle pour la raison qu'il serait nettement moins bon que prévu et ne servirait pas le bilan de Dominique de Villepin – n'a, jusqu'ici, pas convaincu de sa bonne foi en invoquant des raisons d'ordre technique.

      Trois fonctionnaires – deux administrateurs de l'Insee, dont l'un a travaillé au ministère de l'emploi, et un salarié syndicaliste de l'ANPE – ont calculé que le taux de chômage ne serait en fait pas de 8,7% à la fin 2006 – un chiffre calculé à partir des données de l'ANPE – mais de près de 9,5%. Ce dernier chiffre représenterait les demandeurs d'emploi au sens du BIT, c'est-à-dire ceux qui, quand on les interroge, se déclarent à la recherche d'un emploi, qu'ils soient inscrits ou non à l'ANPE.

      La correction serait donc de 0,8 point, ce qui représenterait quelques 200 000 demandeurs d'emplois en plus. Et atténuerait considérablement le recul du chômage dont peut se vanter le gouvernement : fin 2005, son taux, au sens BIT, était de 9,8%. Traditionnellement, le passage des estimations calculées à partir des données de l'ANPE au chiffre BIT, indépendant du mode de gestion administrative de l'emploi, donne lieu à une correction bien moins importante : elle est généralement comprise entre 0,1 et 0,3 point.

      Les trois experts ont rédigé une note de 15 pages, envoyée anonymement par Internet à plusieurs économistes et que Le Monde s'est procuré. Signée Schi – pour schizophrène, "parce que nous sommes à la fois dedans et dehors", dans le système de la statistique française de l'emploi et critique à son égard, explique l'un des auteurs –, celle-ci retrace les modifications qui ont affecté le calcul du nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE depuis juin 2005, c'est-à-dire depuis que Dominique de Villepin est à Matignon.

      En l'occurrence, elles sont nombreuses. Certaines relèvent des partenaires sociaux et des réformes du système d'indemnisation des chômeurs qu'ils ont adoptées, avec notamment la mise en place de contrôles supplémentaires. Même si des décrets gouvernementaux en ont renforcé les effets, celles-ci expliquent une grande partie – sans doute près de la moitié – de la correction.

      Une enquête du CNIS, en 2005, est à cet égard instructive. Elle établit que le nombre de sorties mensuelles a augmenté de plus de 30000 à partir de juin 2005. Seul un quart de ces sorties résulte d'une reprise d'un contrat à durée indéterminée. Un cinquième d'entre elles correspond à un non renouvellement accidentel suivi d'une réinscription. Un quart est à mettre au compte d'un non-renouvellement de l'inscription, accidentel ou motivé (fin d'indemnisation), sans réinscription.

      Pour le reste, la correction s'explique par la modification du mode de comptabilisation des chômeurs inscrits à l'ANPE. Ainsi – notamment dans la foulée du plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo mais pas seulement – des demandeurs d'emploi se sont vus mettre hors des catégories phares pour les statistiques du chômage : les demandeurs d'emploi créateurs d'entreprise, ceux qui bénéficient de petits boulots aidés par l'Etat, ou encore les licenciés économiques signataires de conventions de reclassement personnalisé ou du contrat de transition professionnelle... Nombre de conjoncturistes s'étonnent depuis plusieurs mois des taux de chômage établis à partir des chiffres de l'ANPE. Certes, il y a des créations d'emplois mais, comme le reconnaissait lui-même le ministère de l'emploi en octobre 2006, dans une note au deuxième trimestre de cette même année, "le dynamisme estimé de l'emploi ne suffit pas à expliquer l'ampleur de la baisse du chômage".


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