• si vous etes  dans le coin venez y

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    reveille toi lenine au port saint jacques sarzeau


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  • En général, l’approche du 1er juillet annonce une douce promesse de vacances, la fin de l’année scolaire. Mais, pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, la menace se précise : le 1er juillet, c’est l’ouverture de la chasse aux enfants de sans-papiers.

    Devant les mobilisations du Réseau éducation sans frontières (RESF) dans les écoles et les lycées, Sarkozy a dû consentir à accorder un sursis aux jeunes scolarisés et à leurs familles. Sa circulaire du 31 octobre 2005 demandait aux préfets de « ne pas mettre à exécution avant la fin de l’année scolaire l’éloignement de familles dont un enfant est scolarisé ». Instruction très inégalement respectée par les préfets, soumis à des quotas d’expulsions : 25 000 pour 2006.

    À compter du 1er juillet, Sarkozy compte bien sur la torpeur de l’été et la fermeture des établissements scolaires pour que tous les moyens d’expulser soient mobilisés sans retenue. Et les moyens, il les a considérablement renforcés. Une circulaire du 21 février recommande la multiplication des contrôles d’identité dans tous les endroits possibles, près ou dans les foyers d’immigrés, au domicile, au guichet des préfectures où les sans-papiers auront été convoqués pour les piéger, jusque dans les blocs opératoires des hôpitaux...

     Mais, à vouloir séduire les électeurs de Le Pen, Sarkozy a aussi soulevé un vent d’indignation nouveau. Les parents d’élèves, les enseignants ou les habitants des quartiers qui se mobilisent pour telle ou telle famille dont l’enfant est inscrit à l’école du coin ou pour tel ou tel lycéen ne sont pas des habitués des manifestations de solidarité avec les sans-papiers. Le RESF a contribué à faire naître un courant d’opinion qui s’élargit et qui révèle au grand jour l’inhumanité des politiques anti-immigrés. Le succès croissant rencontré par l’appel « Nous les prenons sous notre protection ! »1 l’illustre : 35 000 signatures en quelques semaines.

    Le RESF a mis en place, dans bien des endroits, des systèmes de vigilance pour continuer à résister pied à pied à chaque expulsion pendant les vacances. « S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas la porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police », proclame l’appel. Début juillet, Sarkozy espère que sa loi sera promulguée. C’est pourquoi, le RESF et le collectif Uni(e)s contre une immigration jetable (Ucij) organisent conjointement une manifestation nationale, le 1er juillet, place de la Bastille à Paris. Contre l’ouverture de la chasse et contre la loi Sarkozy..


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    piqué sur le site de bella ciao (merci a ce site super)


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  • Ségolène Royal sur les traces de Sarkozy.

    En visite à Bondy, la candidate socialiste est partie en guerre contre ce qu’elle appelle « la délinquance de masse ». Se plaçant sur le seul terrain sécuritaire, elle a préconisé la mise sous tutelle des allocations familiales, l’enfermement des jeunes scolarisés qui posent problème et l’embrigadement militaire.
    A son tour, S.Royal chasse sur les terres de la droite extrême. Ses « solutions » se situent dans le cadre d’un social-libéralisme sécuritaire. L’origine de ce qu’ils appellent « la délinquance de masse » c’est la pauvreté et la déshérence sociale qui touchent une partie de la jeunesse abandonnée à son sort par les politiques publiques depuis des dizaines d’années.
    Il faut au contraire s’attaquer réellement aux questions sociales.
     Rien ne sera possible sans la fin des vexations, humiliations, contrôles policiers à répétition auxquels sont soumis sans arrêt les jeunes des cités populaires. Tous les jeunes ont droit au respect de leur dignité : cela passe par le droit aux études pour tous, la fin des discriminations à l’embauche et dans la recherche d’un logement, l’instauration d’une allocation pour l’autonomie pour tous les jeunes, l’arrêt des expulsions.
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