De nouvelles manifestations contre le contrat première embauche (CPE) ont eu lieu ce mardi, les organisations étudiantes et lycéennes préparent la mobilisation nationale prévue le 7 mars.
A Rennes, l'un des centres nerveux de la lutte anti-CPE, entre 6.000 étudiants et lycéens, selon la police, 10.000 selon les organisateurs, ont manifesté mardi après-midi, avant de bloquer le trafic SNCF durant une quarantaine de minutes.
A l'appel de l'université de Rennes 2, bloquée depuis une semaine, et de l'université de Rennes 1, dont les étudiants ont également bloqué les accès mardi matin, les manifestants ont scandé : "Oui à plus de CDI, non au CPE bidon".
Des lycéens d'établissements en grève de l'agglomération rennaise et de Dinan (Côtes d'Armor) et des étudiants de l'IUT de Saint-Malo s'étaient joints à la manifestation.
Un nouveau rendez vous est prévu ce jeudi et le 23 février.
Les étudiants de Rennes 2 ont lancé un appel aux autres universités françaises pour la réunion d'une coordination nationale dans leur ville samedi prochain.
A Toulouse, près de 1.500 lycéens et étudiants ont manifesté contre le CPE.
En tête du cortège, ils brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire : "Tous ensemble pour dire Non au CPE" ou bien "Non à la précarité - On veut des emplois stables".
En marchant, les manifestants scandaient des slogans tels que "Gouvernement-Medef, même combat. Non, non, non à la précarité" ou bien "On n'est pas de la chair à canons, on veut des vrais boulots".
Les organisations lycéennes et étudiantes veulent maintenir la mobilisation avant la nouvelle journée d'action nationale unitaire prévue le 7 mars.
YJ d'apres l'AFP